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Dodgers

Bill Beverly

Points

  • Conseillé par
    29 septembre 2017

    Bien sur le papier, la rencontre entre ce texte et moi ne se fait pas. Je décroche dès les premières phrases, tente de poursuivre en m'agrippant aux quelques passages qui me plaisent, je persévère, mais très vite, je sens que j'atteins un point de non-retour, celui au-delà duquel je ne suis pas capable de lire un bouquin qui ne m'intéresse pas. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ressens vraiment un moment dans une lecture difficile où je ne peux plus avancer où le moindre mot devient un effort. Alors, je ne sais toujours pas pour vous, mais moi, je -"moi je moi je", je me la fais un peu narcissique- n'aime pas me faire du mal et préfère arrêter un livre plutôt que d'aller au bout sans plaisir, avec rien qui ne m'y retient. Beaucoup de personnages, une ambiance pas à mon goût, un style que je n'aime pas, plein de détails difficiles à cerner et à expliquer... enfin beaucoup de choses qui ne me vont pas. Voilà voilà voilà, donc Dodgers, sélectionné pour le Prix des meilleurs polars de lecteurs de Points, ne fera pas partie de mes finalistes...


  • Conseillé par
    8 août 2017

    Les Boîtes, un quartier déshérité de Los Angeles. C'est ici qu'East a grandi et qu'il s'est fait sa place au soleil. A 15 ans, il est chef guetteur pour Fin, le parrain de la drogue local. Il surveille une ''taule'', une baraque où les drogués viennent s'approvisionner et se shooter, qu'il protège des importuns et qu'il fait évacuer en cas de descente de police. Mais East n'a pas assuré. Il n'a pas vu les flics arrivé et sa taule a fermé. Et Fin exige réparation. S'il ne veut pas être exclu du gang, il doit se racheter. Sa nouvelle mission : traverser les États-Unis le plus discrètement possible pour aller descendre un juge qui doit témoigner contre Fin. Pour l'accompagner, il y a Ty, son demi-frère, 13 ans à peine mais déjà une mentalité de tueur, Walter, grassouillet, conciliant et faussaire à ses heures et Michael Wilson, le seul majeur, faux étudiant frimeur, chargé de les baby-sitter. Une voiture passe-partout, quelques billets en poche, une adresse pour récupérer des armes, et les voilà partis pour un road-trip vers le Wisconsin avec en tête l'idée obsédante qu'ils vont devoir tuer un homme. Au fil des kilomètres, l'ambiance se tend et le plan bien rôdé dérape peu à peu.

    Quatre jeunes noirs déguisés en supporters des Dodgers censés se rendre à une réunion familiale...une couverture dont ils n'auront pas à se servir puisque la police les laisse filer sur les routes américaines en toute liberté. Des stations services, des sodas, des kilomètres et la violence larvée de ceux qui pour survivre ont du se battre dès le plus jeune âge.
    Si on n'adhère pas d'emblée au concept, on s'ennuie assez vite dans cette histoire qui se traîne jusqu'au fin fond de l'Amérique. Certes le personnage d'East est plutôt intéressant, partagé entre le monde qui est le sien et son désir presque inconscient d'une autre vie mais le reste est plutôt banal : drogue, violence, gang, etc.
    Il faut aimer les ambiances sombres, l'Amérique et les road trips, sinon on peut rester sur le bord de la route.