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Le Courage qu'il faut aux rivières

Emmanuelle Favier

Albin Michel

  • Conseillé par (Librairie l'Esperluète)
    11 novembre 2017

    Un homme, une femme ; deux hommes ou encore deux femmes, la nature, le désir... voici posés les ingrédients d'un texte âpre et délicat. Ce premier roman d'Emmanuelle Favier oscille entre les univers de Bruno Dumont et de Tony Gatlif.
    Un voyage initiatique, des paysages, des âmes avec lesquelles il fait si bon se perdre !

    Nicolas Gruszkiewicz


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    11 octobre 2017

    Lumineux.

    Un premier roman qui s'inspire des "vierges jurées", ces femmes en Albanie qui refusant le mariage, ont le "droit" de vivre et travailler comme les hommes, mais célibataires et en cachant leur féminité. Une écriture forte, poétique qui vous emportera (autant que moi je l'espère!) à travers ces montagnes des Balkans, à la rencontre de ces beaux personnages de femmes et d'hommes. Il y a la fois une dureté des conditions de vie et une douceur dans les rencontres et les relations nouées. C'est aussi une interrogation sur l'identité, le genre. Lumineux et passionnant.
    Ce livre m'a touché. Vanessa


  • Conseillé par (La Lison)
    30 septembre 2017

    On aime !

    S'inspirant du destin des "vierges jurées" d'Albanie - ces femmes qui, contre le droit de propriété et l'indépendance, font le serment de ne jamais laisser un homme entrer dans leur vie - Emmanuelle Favier nous emmène à la rencontre de trois femmes, trois destins dans un pays peu enclin à les laisser accéder à leur quête de liberté.
    Un très beau premier roman !


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    28 septembre 2017

    Manushe est une « vierge jurée », femme qui, selon la tradition de certaines régions albanaises, refusant le mari qu'on impose aux jeunes filles, doit endosser l'identité d'homme et s'abstenir de toute relation intime. Acceptant cette coutume, elle devient néanmoins une figure respectée de sa communauté villageoise perdue dans les montagnes. Un jour un étranger arrive dans le village et bouleverse l'équilibre savant et paisible qui s'était instauré au fil d'années de renoncement.
    Emmanuelle Favier suit ses personnages pris entre les injonctions de traditions archaïques et le désir de vivre pleinement : ce faisant et malgré eux, ils expérimentent la marge autant que la liberté. La force de ce roman réside dans la beauté et la rudesse des paysages et des hommes. L'écriture d'E. Favier invente un roman fait de chair et de destins inattendus, là où on aurait pu trouver un récit simplement exotique ou une fiction idéologique sur le genre. Un premier roman à découvrir.


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    8 septembre 2017

    suprenant et magnifique !

    On attend d'un premier roman qu'il nous surprenne et qu'il nous touche. Non seulement Emmanuelle Favier réussit allègrement tout cela mais en plus, elle nous offre un texte à l’écriture magnifique !! Laetitia


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    8 septembre 2017

    suprenant et magnifique !

    On attend d'un premier roman qu'il nous surprenne et qu'il nous touche. Non seulement Emmanuelle Favier réussit allègrement tout cela mais en plus, elle nous offre un texte à l’écriture magnifique !!


  • Conseillé par (Librairie La Rose des Vents)
    2 septembre 2017

    Coup de coeur de Murielle

    L'auteur s'est inspirée de la tradition des vierges jurées (femmes qui endossent la rôle de l'homme) encore présente dans le nord de l'Albanie.

    Manusche, l'héroïne, fera voeu de virginité et vivre tel un homme jusqu'à la venue au village d'Adrian.

    L'écriture fait corps avec l'histoire. Ce roman d'une grande beauté vous mènera là où vous ne vous y attendiez pas.

    Murielle


  • Conseillé par (Librairie Le Neuf)
    25 août 2017

    un roman magnétique

    Une tradition persiste dans les Balkans, celle des vierges jurées. Elles ont refusé de se soumettre au mariage (arrangé le plus souvent) et acceptent, en contrepartie, de garder leur virginité et de vivre comme des hommes, jusqu’à porter des vêtements masculins. Manushe est l’une d’elle. Si sa vie est rude, elle est aussi paisible et correspond à son choix, mais l’arrivée d’Adrian dans le village va semer le trouble… Un roman intense sur la féminité et le poids des traditions, porté par une langue sensuelle, riche et sans concession.


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    22 août 2017

    Connaitre peu d'éléments en commençant cette fiction , voici les clefs pour apprécier à sa juste mesure la qualité de ce texte .
    A son début , nous avons l'impression de ne pas pouvoir situer exactement le lieu et l'époque . Plus les pages défilent , plus on se retrouve happé par l'écriture , la densité des personnages et le contexte historique .
    L'action se situe vraisemblablement dans un pays des Balkans . Manushe est une femme contrainte par une coutume ancestrale à vivre comme un homme . Sa vie va se trouver bouleversée par l'arrivée dans son village du mystérieux Adrian ...
    Un texte envoutant et sensuel . Un véritable coup de cœur dans cette rentrée littéraire .


  • Conseillé par (47° Nord)
    11 août 2017

    Vous allez découvrir!

    Le courage qu'il faut au rivières, Emmanuelle Favier, Albin Michel

    Manushe vit dans un petit village des Balkans. Suivant la traditions des vierges jurées, pour échapper à un mariage forcé, elle a fait voeu de virginité et a donc acquis les mêmes droits et devoirs qu'un homme dans sa communauté. Habillée comme un homme, les cheveux courts et les seins bandés, elle va être bouleversée par l'arrivée d'un étranger séduisant dans son village.
    Un premier roman envoutant qui met en avant les blessures profondes des personnages principaux, l'ambiguïté à être pris pour un homme lorsqu'on est une femme et la force des sentiments au-dessus de tout danger.

    Marie Nawrot


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    6 août 2017

    Confusion des genres

    Ne passez pas à côté de ce premier roman qui vous séduira à bien des égards.
    Si la rentrée littéraire n'est pas soumise à un thème, nos romanciers s'abreuvent néanmoins à la source des questions de société et il n'est pas rare qu'ainsi ils nous donnent à mieux comprendre le monde.
    Emmanuelle Favier choisit d'aborder la notion du genre par le prisme d'une coutume venue des pays Balkans et toujours en vigueur dans le Nord de l'Albanie : la tradition des vierges jurées.
    Ces femmes, habillées en homme, hautement considérées par la communauté font le vœu de chasteté et obtiennent en échange toutes les prérogatives masculines.
    Ce roman subtil et sensuel sonde les désirs au plus profond des êtres et laisse la place au langage des corps instinctif et primaire qu'Emmanuelle Favier traduit avec beaucoup de poésie.
    Une très belle découverte !


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    29 juillet 2017

    Corps à corps

    Pour avoir refusé un mariage forcé, Manushe a juré de rester une femme vierge, comme l'impose la tradition. Acquérant par ce serment un statut d'homme, elle est désormais respectée de tous dans le village reculé qui lui a accordé l'hospitalité au cœur de montagnes où la rudesse de la vie se dispute à la magnificence des paysages. Avec le temps, elle a enfoui sa féminité et refoulé ses désirs. Jusqu'au jour où apparaît Adrian dont la troublante beauté réveille les émotions et les désirs de Manushe au risque de rompre son serment et la confiance des villageois. Mais derrière les apparences des identités et des corps, les vérités sont mystérieuses et complexes, elles révèlent des vies meurtries par les violences sociales faites aux femmes.
    Avec ce premier roman de toute beauté narrative et stylistique, au phrasé poétique et dynamique, Emmanuelle Favier glisse le lecteur sur des chemins jamais vus jusqu'alors. Comme une brume se lèverait au petit matin pour dévoiler un paysage grandiose de haute altitude, les vies de Manushe et Adrian se précisent peu à peu. Jusqu'à ce que tout bascule et que le lecteur plonge de l'autre côté de la montagne, découvrant le versant opposé, les vérités cachées derrière les apparences.
    Entre identités choisies et identités subies, "Le courage qu'il faut aux rivières" est un roman fascinant qui alterne subtilement les ombres et les lumières, pose intensément les questions du désir et de la liberté, en faisant surgir des vies bouleversantes, des personnages inoubliables et des images littéraires saisissantes. Une voix est née. Comme les rivières, elle trouve courageusement son chemin et ouvre joliment celui de la rentrée littéraire.


  • 24 août 2017

    Envoûtante identité

    Dans un village des Balkans, Manushe vit seule, travaille et jouit du respect de sa communauté.
    Elle a les droits et les devoirs des hommes. En échange de cela, elle a renié son statut de femme.
    Elle est ce que la coutume appelle "une Vierge Jurée", ces femmes qui pour échapper à un mariage arrangé, entre autres, choisissent de rester seules, reniant leur sexe, leur féminité, renonçant à l'amour.
    Pourtant l'arrivée d'Adrian, personnage énigmatique accueilli par la communauté va semer le trouble.
    Par la voix de Manushe, l'auteur raconte ces vies brisées, heurtées qui, pour exister ou vivre selon leur choix doivent se cacher, ruser, lutter sans relâche dans une société misogyne et archaïque qui stigmatise les différences.
    La grande force du récit tient dans le paysage qu'a su instaurer l'auteur. Paysage de montagne perdue dans la brume qu'on gravit avec hâte et appréhension pour découvrir l'autre versant. Deux faces du récit où l'auteur nous promène et nous égare au fil des pages.
    Un roman surprenant porté par une écriture qui se précise et s'élabore dans le même temps que se déploie le paysage intérieur de son héroine.