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SUKKWAN ISLAND Médicis étranger 2010

David Vann

Éditions Gallmeister

  • Conseillé par (Fontaine Haussmann)
    17 septembre 2012

    Sukkwan Island

    Pour ce premier roman traduit en francais, David Vann frappe fort. Inspiré par un événement tragique de son adolescence, il nous projette sur une île sauvage du sud de l'Alaska avec Jim et son fils. Jim a acheté cette île et part là-bas avec Roy, 13 ans, qui ne le connait pas très bien depuis son divorce. Les conditions de vie y sont très rudes. Ils sont seuls et l'hiver arrive. Rapidement le malaise s'installe. Le père n'est pas aussi bien préparé qu'il le dit, pleure toutes les nuits et se révèle être un lâche de la pire sorte.

    Roy commence à se demander ce qu'il fait là (et nous aussi), mais reste pour soutenir son père. La situation se dégrade vite jusqu'au jour où l'inimaginable se produit laissant le lecteur k.o. L'intrigue ne peut pas être plus dévoilée. Ce livre bouscule, marque, choque peut-être mais en tout cas il ne laisse pas indifférent. David Vann tisse sa toile et fait monter un suspence insoutenable qui nous emmène jusqu'aux dernières pages. Pour amateur de sensations fortes!!


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    16 janvier 2010

    Ce livre est tout simplement incroyable. Dans une ambiance qui n'est pas sans rappeler la route de Mc Carthy, David Vann nous étonne par son aisance et sa faculté à nous plonger dans les travers de l'âme humaine. C'est vraiment un coup de maître.
    Il m'a fallut un peu de temps pour sortir de l'ambiance insoutenbale de ce premier roman.
    Encore une fois une réussite.


  • Conseillé par
    2 juin 2010

    Un père amène son fils Roy âgé de 13 ans sur une ile sauvage au sud de l’Alaska. Pas pour un mois de vacances mais pour une année complète. Roy se rend compte que son père n’a pas pensé à tout pour leur vie quotidienne. Les journées se passent à construire un abri pour le bois, à pêcher pour manger. Roy commence à regretter d’être venu. La nuit, il entend son père sangloter et se lamenter sur ses échecs amoureux.

    On pressent qu’il va se passer quelque chose. Et banco ! A la fin la première partie du livre ( soit à la moitié du livre), un drame se passe. Je n ‘en dis pas plus car peut-être que je ne suis pas la seule bibi à ne pas l’avoir lu. Je m’étais imaginée à tout sauf à ça !

    Pour lire la seconde partie du livre, il vaut mieux avoir l’estomac bien accroché. Certaines descriptions liées au drame sont assez répugnantes. La personnalité du père est au cœur de cette partie et on en apprend d'avantage sur lui. Tant j’ai trouvé un peu trop détaillé les aspects pratiques pour vivre sur une île sauvage, tant la seconde partie a défilé à une allure sans répit.

    Une lecture qui m’a bien sonnée !