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Paul Auster

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    26 mai 2018

    Vous hésitez à vous lancer dans ce pavé de 1000 pages ? Vous pensiez en avoir terminé avec Paul Auster ? Et pourtant... Vous en savourerez chaque ligne, vous vibrerez avec Ferguson sur ses chemins de vie grâce à la construction parfaite de ce roman-monde. Laissez-vous engloutir !


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    1 avril 2018

    Ne reculez pas devant ce gros livre de plus de 1000 pages, mais prenez votre temps...
    C'est un monument littéraire, un kaléidoscope :
    . 4 histoires différentes
    . 1 personnage central, on peut dire unique : Ferguson...
    ( et ne perdez pas le fil ! )


  • Conseillé par (Fontaine Luberon)
    22 février 2018

    Magistral

    Tout commence par une blague à travers l’évocation du grand père du héros Ferguson, un certain Reznikoff, parti de Minsk pour vivre le rêve américain aux premières lueurs du XXe siècle. Un ami juif russe lui suggère de changer son nom en « Rockfeller ». Avec un nom comme ça, lui dit il, « tout ira bien ». De ce postulat, Paul Auster brode une narration vertigineuse en quatre temps et sept variations d’un même destin convoquant toutes les ressources de la fiction jusqu’à épuisement des possibles pour en distiller une simple vérité : celle de l’Homme et plus encore, celle de l’Histoire. Fresque extraordinaire du XXe siècle américain, le célèbre auteur américain nous offre un roman d’une densité rare, où le hasard de l’existence tourbillonne telle une folle boussole à chaque page de ce récit effréné. Au final, « seuls les mots restent », la vie défile irrémédiablement. Admirable hommage au pouvoir du roman, à l’image d’un Dostoievski, Paul Auster nous livre sans doute un des plus grands romans de la littérature contemporaine !


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    2 février 2018

    Dans l’Amérique des années 1950-1960 Paul Auster nous fait suivre les destinées de Ferguson, les 4 vies qu’il aurait pu vivre selon les aléas de la vie ou les décisions prises. Vous pouvez lire de la 1ère à la dernière page ou « vie par vie » en sélectionnant les sous-chapitres. Il faut prendre son souffle avant de se lancer dans cet énorme roman, mais une fois qu’on y est impossible de le lâcher ! Chapeau M. Auster !
    Valérie


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    31 janvier 2018

    Coup de coeur de Sophie

    Ce roman est composé de quatre histoires d'un même personnage : Archie Ferguson, qui commencent toutes avec l'arrivée du grand père à Ellis Island. Tour à tour elles se différencient au gré des circonstances, des rencontres, des accidents ou des décisions de l'un ou l'autre des protagonistes …
    Nous suivrons ainsi les pérégrinations du jeune Archie, de sa naissance à l'age adulte, devenant témoin de sa vie sportive, sexuelle, amoureuse, familiale, amicale et professionnelle. Elle prendra des chemins aléatoires avec pour toile de fond les grands événements qui ont ponctué l'histoire de l'Amérique entre 1950 et 1975 comme la mort des Kennedy ou la guerre du Vietnam.
    Auteur de poésie, d'essais et d'une quinzaine de romans Paul Auster nous offre un livre magistral et ambitieux qui réunit tous les thèmes qui lui sont chers comme l'importance du hasard, de la famille ou de l'éducation dans le destin d'un individu mais aussi le poids essentiel de vivre à une époque ou d'habiter dans un certain environnement.
    J'avoue que Paul Auster est l'un des mes auteurs favoris mais il m'a encore surprise en nous proposant un roman que je ne peux que qualifier de « Grandiose » !


  • Conseillé par (47° Nord)
    27 janvier 2018

    Magistral !

    Rezmikov rentre aux États-Unis en 1923 par le truchement d'un Witz. Débute alors la saga familiale des Ferguson sur 50 ans construite de manière originale. Paul Auster utilise la variation des histoires par la méthode "Et si ces événements n'avaient pas eu lieu" ?
    Magistral ! Paul Auster au sommet de son art.


  • Conseillé par (Librairie Le Grenier)
    23 janvier 2018

    4 3 2 1, Paul Auster : Yeah!

    Brillant! Je referme le livre du tant attendu Paul Auster et c’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Quelques années s’étaient écoulées depuis ma lecture de Sunset Park, roman que j’avais beaucoup aimé (et qui m’avait réconcilié avec l’auteur après la grosse déception qu’avait été Invisible). J’attendais donc 4 3 2 1 avec un mélange de hâte et de crainte. Et si c’était une déception? Et si je ne rentrais pas dedans?

    Bref, je me suis lancée et il est vrai qu’à un moment il ne faut pas perdre le fil, mais cela ne dure que peu de temps. Les cent premières pages se dévorent. Entre la page 100 et la page 200, le processus des quatre destins de notre héros (j’y reviendrai) se met en place et c’est là qu’il faut être un peu concentré. Après, on est embarqué et le roman vous suit dans toutes les pièces de la maison (oui, il est un peu lourd, et parfois c’est pénible, mais bon, on pardonne.), du petit dèj au coucher : apprêtez-vous à être asocial le temps de la lecture. Car si la magie opère pour vous comme pour moi, alors vous vivrez le temps de cette lecture une sorte de vie parallèle. Il y aura la vie normale, quotidienne, et la vie dans le roman, avec Ferguson, notre héros, Rose, Amy, Artie, Célia et bien d’autres personnages qui rythmeront votre journée.

    L’histoire, assez classique, est donc celle de Ferguson, petit-fils d’immigré juif, né dans les années 40 à New-York, que l’on suivra durant une vingtaine d’année. On retrouve tous les ingrédients chers à Paul Auster : New-York, donc, le récit d’apprentissage, la figure de l’écrivain, la littérature, l’amitié, l’amour, la filiation, Paris…(Si habituellement vous n’êtes pas tellement fan de l’auteur, passez votre chemin, ça ne sert à rien d’y aller.). La nouveauté de celui-ci, c’est d’abord l’ampleur (1024 pages), il faut aimer se plonger dans les grands romans fleuve. Et bien-sur, sa construction, puisque l’auteur va imaginer quatre destins différents pour notre héros, selon les choix, les hasards etc. Pas d’inquiétude, on ne s’y perd pas (c’était ma crainte principale.)! Au contraire, on s’amuse et on suit avec délice les possibilités de vies de Ferguson, dans ce New-York extrêmement bien dépeint ayant pour toile de fond l’histoire de la ville et du pays (La guerre du Vietnam, les mouvements sociaux, les émeutes raciales..).

    Enorme coup de cœur. 4 3 2 1, foncez ;)!


  • Conseillé par
    31 janvier 2018

    Je ne fais pas partie des inconditionnelles d'Auster. De lui, j'ai tenté deux romans qui m'ont laissée de marbre et un qui m'a enthousiasmée mais dont je reconnais le côté sulfureux, Invisible. Pourtant, quand j'ai croisé la route de ce roman, en janvier dernier, au WH Smith parisien, impossible pour moi de ne pas être attirée. Il venait de sortir en grand format américain, il était donc énorme avec ses 1000 pages et j'aimais beaucoup la couverture. Pour une fois, j'ai lu la quatrième de couverture pour tenter de comprendre pourquoi Auster avait quitté ses formats relativement courts et j'ai été séduite par l'idée de donner à son personnage principal, Archie Ferguson, quatre destins différents. On sent très vite qu'Archie ne doit pas être très éloigné de l'auteur. Il vit à la même époque, semble avoir les mêmes origines et veut devenir écrivain. En lisant ce roman, on comprend bien (enfin, je l'ai compris ainsi) que la vie est un éternel renoncement, une éternelle croisée des chemins. Or ces chemins, on ne pourra pas tous les prendre. A l'âge de Paul Auster, on peut avoir envie d'imaginer ce qu'auraient pu être ces autres vies, surtout quand on est un écrivain qui a réussi, sinon, j'imagine bien la déprime. Alors, oui, c'est un poil trop long, oui, j'ai sauté quelques phrases mais dès la première page, j'ai travaillé sur un extrait pour l'étudier avec mes secondes avec qui j'abordai Ellis Island et la semaine dernière, j'ai étudié un passage avec mes terminales sur l'enrôlement des jeunes à la guerre du Vietnam. C'est à la fois un destin personnel et celui d'une génération. Il m'a fallu 400 pages pour pouvoir dire que ça me plaisait mais j'ai beaucoup aimé les explications sur la genèse habilement imbriquées dans le roman. La fin de chaque partie surprend et c'est sans doute l'une des grandes réussites de ce pavé. Précisons aussi, comme me le faisait remarquer un collègue d'histoire-géo qu'on en apprend beaucoup sur les mouvements radicaux étudiants. Il y a des réflexions intéressantes sur l'écriture, comme par exemple la différence entre écrire pour la presse et écrire un roman. Et bien sûr, puisque c'est Auster, la sexualité est scrutée sous de bien nombreux aspects, c'est l'avantage d'avoir quatre destins. Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a séduite, ce n'est pas tant la plume d'Auster que la construction du roman et son contenu historique.