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Un monde à portée de main

Maylis de Kerangal

Verticales

  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    29 octobre 2018

    Coup de coeur de Sophie

    Paula, Jonas et Kate ont la vingtaine et se rencontrent à Bruxelles dans une école d’art pour apprendre non pas la peinture classique mais celle du trompe l’œil, de la copie.
    Le roman les suit au début de leurs études, puis on les retrouve avec les atermoiements et les doutes de la vie active qui se révéleront comme une étape nécessaire pour arriver à leur maturité d’artiste et d’être humain .
    Après « naissance d’un pont » et « réparer les vivants », l’auteur nous immerge cette fois ci dans l’univers de la « création » avec un style et un vocabulaire ciselé qui nous détaille minutieusement les techniques, les matériaux, les leurres qu’ utilisent ces artistes.
    C’est un roman dépaysant qui vous baladent de Moscou, aux studios de la Cinnecitta pour finir à la grotte de Lascaux mais c’est aussi un roman intime qui nous montre le parcours parfois chaotique que traversent des jeunes gens pour entrer dans le monde des adultes …
    Bref un roman que je ne peux que vous recommander si comme moi vous aimez le milieu artistique, les parcours de vies et une écriture « au couteau » !!!


  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    5 octobre 2018

    Encore une fois, l'auteur nous entraîne et nous passionne sur un sujet ordinaire, la peinture en trompe l'œil ! Elle donne du souffle à cette technique, une âme à son héroïne et lui offre une valeur unique !


  • Conseillé par (Librairie Richer)
    18 septembre 2018

    charnel et lumineux

    Paula, 18 ans, passionnée d'art, décide de partir à Bruxelles dans une école pour y apprendre le métier de peintre en décor.
    Sous la plume précise et passionnante de Maylis de Kérangal, Paula tel un compagnon du devoir, va apprendre, entamer une carrière, jusqu'au Chef d’œuvre : la réplique de Lascaux.
    C'est un roman charnel et lumineux, la confirmation, s'il en fallait une, du talent de Maylis de Kérangal.


  • Conseillé par (Librairie Saint-Pierre)
    4 septembre 2018

    c'est beau

    Un hymne à l’acte artistique porté par une écriture poétique et tendre.

    L'art comme passeur du temps et de l histoire, à lire.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    4 septembre 2018

    Paula et Jonas se rencontrent à Bruxelles. Ils passent 6 mois dans la même école où ils apprennent l’art du trompe l’œil. Puis chacun va de son côté et ils se suivent de loin pour mieux se retrouver après quelques années. Comme pour ses autres romans Maylis de Kerangal s’empare d’un sujet et le dissèque dans les moindres détails, ici le travail souvent méconnu des peintres décorateurs. Mais c’est avant tout un beau roman d’apprentissage, le parcours d’une jeune femme qui se cherche et qui finit par se trouver et par trouver l’amour. Magnifique !!
    Valérie


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    1 septembre 2018

    Finesse du trait, épaisseur du temps

    « Un monde à portée de main » est le très grand roman d'une auteure exceptionnelle et incomparable.
    Quatre ans après "Réparer les vivants", "Un monde à portée de main" marque le grand retour de Maylis de Kerangal, son phrasé incomparable, sa narration audacieuse, son rythme unique, sa capacité à mêler le geste technique à l'élan viscéral. Avec ce roman sur l'art du trompe-l'œil, Maylis de Kerangal explore le rapport de la création et de l'art au réel, de l'imitation du réel. Ce roman d'apprentissage va mener Paula Karst, personnage principal, jeune adulte indécise devenant acharnée au travail, de son école d'art aux studios de Cinecitta et à Lascaux pour reproduire des chefs d'œuvre de l'humanité. Avec Maylis de Kerangal, tout fait sens, tout résonne, tout vibre en permanence, les temporalités se télescopent et les perspectives s'élargissent à l'infini.


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    30 août 2018

    Paula est un peu perdue mais le trompe-l’œil, cet art des apparences et de la restitution de la matière et des siècles, donne à Paula le sens et le rythme de sa propre vie.
    Différent de "Réparer les vivants" mais tout aussi virtuose et rigoureux, "Un monde à portée de main" est peut-être moins universel mais ressemble plus à l’intime de nos vies.


  • Conseillé par (Librairie Comme Un Roman)
    28 août 2018

    "...tandis qu’elle nomme les arbres et les pierres, les racines et les sols, les pigments et les poudres, les pollens, les poussières, tandis qu'elle apprend à distinguer, à spécifier puis à user de ces mots pour elle-même, si bien que ce carnet prendra progressivement valeur d'attelle et de boussole : à mesure que le monde glisse, se double, se reproduit, à mesure que la fabrique de l'illusion s'accomplit, c'est dans le langage que Paula situe ses points d'appui, ses points de contact avec la réalité."


  • Conseillé par (Fontaine Luberon)
    24 août 2018

    La pépite de la rentrée littéraire !

    Il est des auteurs comme ça, où l'attente d'un nouveau roman se teinte à la fois d’excitation et d'appréhension. Dès le début, l'auteur du sublime Réparer les vivants nous plonge dans la puissance de son style où l'on suit le parcours de Paula Karst, jeune artiste de décor, de ses débuts dans de modestes chantiers en Italie jusqu'au chantier de Lascaux IV. L'écriture hypnotique de Maylis de Kerangal ne laisse pas insensible encore une fois, la richesse de son vocabulaire, à l'image de son héroïne artiste peintre, font de ce monde à portée de main une pépite littéraire, magnifique hommage à l'art et aux artisans. Un grand roman dont on parlera et reparlera, encore !


  • Conseillé par
    8 octobre 2018

    Ça démarre fort cette immersion dans le monde des artistes ! Dans la première partie les couleurs jaillissent et la palette du vocabulaire de la peinture est complète ! Alors on se dit qu’on va ressentir de belle émotions, et en plus on apprend quantité de choses en rapport avec la technique et la matière. Mais peu à peu je me suis ennuyé au milieu de beaucoup de bavardages et d’énumérations...
    La fin me semble mal raccordée au corps du roman, elle raconte l’histoire bien connue des découvreurs de la grotte de Lascaux et des années qui s’en suive, Maylis de Kerangal plaque là ce que l’on a appris à l’école, et on se demande ce que fait son héroïne au milieu de tout ça.
    Ce livre est une grosse déception. Je n’ai pas senti un ou plusieurs fils conducteurs très captivants. L’histoire me paraît plate, sans rebondissement, et les personnages sont lisses, sans profondeur, perdus au milieu d’un catalogue de connaissances. Je n’ai ressenti aucune émotion particulière. J’en attendais sûrement trop.


  • Conseillé par
    11 septembre 2018

    Paula a la vingtaine. Elle n'a longtemps pas su quoi faire de sa vie, me rappelant ainsi tant de jeunes de mon entourage qui finiront pourtant par trouver un jour leur(s) voie(s). J'ai tendance à penser que plus la route est sinueuse, plus elle enrichit celui qui l'emprunte mais je m'égare. Elle décide un beau jour d'entrer dans une école bruxelloise et d'étudier le trompe-l’œil. Mais quelle idée saugrenue que de vouloir passer son temps à copier quand on peut créer. Pourtant, Paula, élève appliquée et tenace, y trouve son plaisir.
    Quand on a fait abstinence pendant longtemps, on n'a pas envie de laisser le hasard choisir entre quelles mains on va y mettre un terme. En tous cas, moi non. J'ai envie d'être prise en main par un auteur qui m'a déjà enthousiasmée au delà de mes espérances. C'est donc avec Maylis de Kerangal que j'ai repris la lecture, après presque un mois et demi sans avoir aucun roman, ni essai ou BD. J'ai retrouvé dans le début du roman les phrases que j'aime chez cette auteure, les longues phrases, puis les changements de rythme et il m'a semblé que ça allait très bien avec le thème de la peinture, avec les mouvements que cela implique. Il faut dire que peindre, même si ce n'est pas sous une forme artistique, ça fait des mois que je sais parfaitement ce que cela peut apporter. J'aime quand l'auteure compare ça à un marathon, qu'elle insiste sur les souffrances du corps. Après la période bruxelloise, j'ai eu l'impression que la plume que j'aimais avait disparu et c'est dommage car le thème qu'explore Maylis de Kerangal est fascinant et les angles qu'elle choisit le sont aussi : entrer dans un Cinecittà moribond qui semble pourtant bien vivant vu à travers les yeux de Paula, puis réfléchir à cette société en trompe-l’œil qui nous offre des copies pour protéger les vraies œuvres d'art (qui d'ailleurs, n'étaient sans doute pas perçues comme telles par leurs concepteurs), il y avait de quoi m'enchanter. Ce n'est pas une déception totale car j'ai tout de même retrouvé, parfois, cette plume que j'aimais, je me suis attachée à Paula, à son apprentissage de la vie (elle apprend à mesurer ses distances, à ne pas s'emballer, à toujours repartir) et à ses parents, à leur relation et j'ai aimé la déclinaison du thème du trompe-l’œil. J'ai néanmoins fini par ressentir une lassitude.


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    11 septembre 2018

    Un monde à portée de main

    Avec son écriture au plus près de l'intime, Maylis de Kerangal nous invite à suivre Paula et ses amis, apprentis peintres qui cherchent à s'assumer en tant qu'adultes dans un monde en trompe-l’œil.
    A découvrir un pinceau à la main !


  • Conseillé par
    9 septembre 2018

    L'art de l'illusion

    L’auteure de « Réparer les vivants » publie un roman d’apprentissage, dans tous les sens de ce terme ; l’initiation à l’art, à la vie et à l’amour d’une jeune peintre en décor. Doublé d’une réflexion sur l’émotion esthétique, ce beau roman est envoûtant et poétique.

    Paula Karst est une jeune fille d’aujourd’hui : après quelques années d’études flottantes, elle s’inscrit à l’Institut de peinture de Bruxelles afin de devenir peintre en décor ; une formation pour acquérir les techniques du trompe-l’œil, apprendre l’observation, la maîtrise du geste, « l’art de l’illusion ». Son diplôme en poche, elle accepte tous les chantiers qu’on lui propose : le ciel d’une chambre d’enfant, l’écrin d’une exposition d’antiquités égyptiennes, l’enseigne d’un chocolatier, les stalles d’une église, avant de se faire un nom dans le décor de cinéma, en travaillant notamment pour les studios romains de Cinecitta, temple du factice.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • 24 août 2018

    Un monde à portée de main

    Paula a 20 ans, ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Elle a tenté plusieurs voies sans grand succès. Et puis un jour elle trouve. Elle pousse la porte de l'Institut de peinture, rue du Métal à Bruxelles et c'est une révélation, une évidence : elle sera peintre de décor : décor de cinéma, de musée, de grands immeubles... Dans cette école on apprend à passer maître dans l'art du trompe l’œil. Et Paula apprend, apprend à s'en faire mal partout, à s'imprégner des matières, des couleurs, des pigments, pour enfin pouvoir retranscrire à la perfection ce qu'elle voit.
    Maylis de Kerangal signe ici un très beau roman d'apprentissage à l'écriture à la fois précise et poétique.