www.leslibraires.fr

La Papeterie Tsubaki

Ito Ogawa

Philippe Picquier

  • Conseillé par (Librairie Coiffard)
    26 octobre 2019

    Conseillé par Célia

    Un roman fascinant, qui nous emmène à la découverte des coutumes japonaises.

    Au décès de sa grand-mère, Hatoko doit reprendre la papeterie familiale. Outre les articles de papeterie, le magasin est aussi réputé pour les talents d'écrivain public de la vieille dame.

    Voulant perpétuer l'héritage familial, Hatoko nous entraîne dans la rédaction de lettres en tout genre : annonce de séparation, déclaration d'amitié, etc.

    Le choix de papier, d'encre ou encore de plume, ici tout est décortiqué et nous immerge complètement dans la culture japonaise et ses symboles.

    S'inscrivant dans la lignée des grands romans asiatiques, "La papeterie Tsubaki" est un texte tout en douceur, en poésie et en bienveillance, qui saura sans nul doute vous apaiser.
    Tout en essayant de s'adapter à sa nouvelle vie, la jeune femme apportera également beaucoup de bien autour d'elle, sans même le savoir.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    15 novembre 2018

    Hatoko, vingt-cinq ans, hérite de la papeterie de sa grand-mère. La voilà en charge de vendre papiers et crayons, mais pas seulement ! Elle devient aussi écrivain public. Se mettre dans la peau et dans la tête de tout un tas de personnes, telle est sa nouvelle vocation. Le choix des papiers, des encres, des enveloppes, des timbres mais aussi des caractères devient alors son quotidien. Ogawa Ito immerge le lecteur dans un Japon traditionnel où la calligraphie demeure un art. Un roman dans lequel on plonge comme dans un écrin de douceur.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    30 août 2018

    Hatoko, la petite fille bien sage, élève modèle, appliquée, et pourtant ado rebelle, fuit la maison de sa grand-mère qui l’élève, part à l’étranger. Pourtant, au décès de celle-ci, pleine de regrets, elle revient et reprend la petite papeterie et surtout le métier d’écrivain public… à l’heure des mails et des textos vite rédigés, comment vivre de ce métier et comment y croire ? le plaisir de l’écriture, la belle calligraphie, les beaux papiers … un texte qui respire le bonheur, celui des choses simples, comme toujours avec Ito Ogawa, une voisine enjouée, une bonne odeur épicée, un paysage émergeant de la brume …
    quelle plaisir de retrouver cette auteure après "le restaurant de l'amour retrouvé" ou encore "le jardin arc-en-ciel"


  • Conseillé par (Les Lisières à Villeneuve d'Ascq)
    21 août 2018

    Le charme suranné des papeteries

    Hatoko a été élevée par sa grand-mère, écrivain public et papetière. Particulièrement stricte avec sa petite-fille, L’Ainée, s’est attirée les foudres d’Hatoko ; leur relation s’est détériorée et Hatoko a décidé de tout quitter pour aller vivre ses propres expériences. Lorsque sa grand-mère décède, la jeune femme apprend que la papeterie lui a été léguée. Décidant de revenir à Kamakura et de reprendre le commerce, elle démarre une nouvelle vie, retrouvant finalement du plaisir dans les tâches qui lui paraissaient sans intérêt quelques années plus tôt ! Choisir les carnets et les cartes, le matériel de calligraphie, les crayons, les encres… Et quand les habitants font appel à ses qualités d’écrivain public, elle reprend aussi cette activité, avec les surprises que cela apporte ! Magnifique roman au charme suranné, La papeterie Tsubaki est une ode aux rencontres, au partage et à la transmission des savoirs. On se laisse emporter par l’atmosphère chaleureuse et tendre qui s’en dégage, en ayant l’impression de se trouver projeté à Kamakura, jolie ville balnéaire non loin de Tokyo…
    Par l’autrice du Restaurant de l’amour retrouvé et du Jardin arc-en-ciel.


  • Conseillé par (Fontaine Sèvres)
    20 juillet 2018

    Un nouveau roman de Ito Ogawa est toujours une bonne nouvelle et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Cette fois c'est dans le monde du papier que l'auteur nous mène. Elle nous présente une année de la vie d'une jeune femme qui reprend la papeterie de sa grand-mère. Elle devient aussi, comme son aïeul, l'écrivain public du village et se retrouve avec la mission importante et complexe d'écrire pour autrui. Le temps passe doucement dans la papeterie Tsubaki, on cuisine, on écrit, on se promène, on se découvre au fil des pages. C'est une parenthèse littéraire très rafraîchissante, on en redemande.


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    27 juin 2018

    Partez à la découverte de la charmante ville de Kamakura et de ses habitants à travers les yeux d'Hatoko, jeune papetière et écrivaine publique toujours prête à venir en aide à ses clients. Qu'il s'agisse d'une carte de remerciement, d'une lettre de rupture ou d'un mot doux, Hatoko sait trouver le ton juste grâce à l'attention et aux soins qu'elle porte aux autres.
    Un moment de lecture d'une grande douceur.


  • Conseillé par
    12 octobre 2018

    Après quelques années tumultueuses passées à l'étranger, Hatoko est de retour à Kamakura pour prendre la suite de la papeterie familiale que lui a léguée l'Aînée, la grand-mère qui l'a élevée seule en l'absence de sa mère. C'est une petite boutique de quartier où elle vend des fournitures scolaires aux collégiens du coin, mais pas seulement. Depuis toujours la papeterie Tsubaki offre un service d'écrivain public. Formée dès son plus jeune âge à l'art de la calligraphie, la jeune fille s'est longtemps rebellée contre la sévérité de l'Aînée et un destin tout tracé, mais depuis son retour elle prend plaisir à écrire cartes de condoléances, lettres d'amour ou de rupture, petits mots de remerciements. Au fil des quatre saisons, Hatoko reçoit ses clients, participe à la vie du quartier, se fait des amis chers, construit sa vie tout simplement.

    Après l'oiseau de Sumire et Hibari, le restaurant de Rinco et la pension gayfriendly des Takashima, Ito Ogawa ouvre une nouvelle parenthèse enchantée et nous emmène dans les saint des saints : une petite papeterie japonaise. C'est dans cette petite boutique qu'Hatoko, que tout le monde surnomme Poppo, exerce l'art délicat de la calligraphie. Chaque client est accueilli avec une tasse de thé, observé, écouté et chaque demande est étudiée avec attention. Alors Poppo choisit le papier, l'encre, le stylo ou la plume, le types de caractères, l'enveloppe et le timbre qui feront de sa missive un objet précieux pour le destinataire. Avec elle, on pénètre dans un univers feutré, paisible, zen. L'adolescente rebelle qu'elle était a cédé la place à une jeune femme apaisée qui se retourne sur son passé et y découvre plus d'amour qu'elle ne le pensait. C'est un véritable bonheur de suivre ses pas dans les petites rues de Kamakura, ce coin de campagne proche de la trépidante Tokyo. De temples en temples, de restaurants de curry en petits izakayas, sous les pétales des cerisiers en fleurs ou dans le froid hivernal, on se promène avec Poppo et ses amis, tous habitant le quartier, tous unis autour des petits bonheurs de quotidien.
    La papeterie Tsubaki est un livre doux et apaisant qui transforme l'anodin en magie, qui met fait la part belle à la poésie de la vie. Avec sa délicatesse habituelle, l'auteure nous intègre parfaitement dans son histoire et on ferme son livre avec l'impression diffuse d'avoir passé une année à Kamakura avec des amis et qu'il faut maintenant les laisser poursuivre leur route, même si c'est difficile de tourner la dernière page... Un bonheur de lecture absolu.