Passion Haïti

Voici un texte incontournable pour saisir un peu Haïti. Haïti multiple, à la fois “Haïti chérie” et « pays pourri ». Rodney Saint-Éloi a quitté son île un matin de juillet 2001. Dès les premiers mots, tout est dit : « Haïti ce n’est pas un pays, c’est mon pays ». Il faut absolument plonger dans le regard que cet homme porte sur son île parce que tout y est : toutes les contradictions, les chagrins et le rire, la réalité de la misère et la violence mais aussi la magie, l’hypocrisie, la malveillance et la musique, la poésie. Et puis il y a tous ces écrivains, ces artistes, ces amis, ces livres qui accompagnent l’auteur. Il y a une géographie, des lieux, deux femmes incontournables, Bertha et Ida. Rodney Saint-Éloi aime Haïti mais « aimer le pays, c’est le quitter » écrit Felwine Sarr dans sa très belle préface.