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  • Conseillé par (Librairie L’Écritoire)
    31 mai 2021

    Six nouvelles de « nature writing » à la française, pour « pressentir les ancêtres qui bougent encore sous la surface de notre peau », enquêter sur le vivant et, tout en se promenant, interroger notre rapport à ce que les hommes se sont habitués à appeler nature. Pour s’aventurer à la révolution devenue indispensable de nos comportements prédateurs.


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    21 janvier 2021

    Une lecture indispensable !!!!

    Baptiste Morizot est certainement l’un des philosophes de la pensée écologique les plus importants du XXI siècle. En cela qu’il redéfinit la place de l’homme dans la « nature ». Son postulat : la crise écologique actuelle serait d’abord une crise de nos relations au vivant. Difficile à contredire lorsqu’on observe chaque jour notre perception utilitariste des êtres-vivants qui nous entourent ; les abeilles pollinisatrices en sont un exemple. Ces « fonctions » objectalisent le vivant et creusent l’écart déjà grand qui réside entre les humains d’un côté et la « Nature » de l’autre, dont on ne fait alors plus partie.
    Qui n’a pas un jour rêvé de communiquer avec les autres animaux ? Vous partirez avec l’auteur à la poursuite du loup dans le Vercors où il nous dévoile les secrets du langage « barbare ». Le chant du loup et son imitation par l’homme effacent nos différences un instant et retissent le lien qui nous unit. Place donc à la magie des premiers contacts où le loup comme l’homme cherche à savoir si l’autre le comprend.
    Par ailleurs, il questionne la morale occidentale venue dompter nos pulsions bestiales. Comment sortir du mythe suivant lequel nous sommes les seuls sujets, libres, dans un monde d’objets inertes et sans fonction ? Et comment retrouver les relations sociales complexes de partage, de cohabitation ou de prédation qui décentrent l’attention portée sur nous ? L’auteur nous initie ainsi à écouter et à vivre diplomatiquement avec les autres habitants de la Terre et laisser place à la pluralité des manières d’être vivant.
    Enfin, il nous invite à repolitiser le vivant. Pour cela, il ne s’agit ni de le sacraliser ni de continuer à l’exploiter inconsciemment mais plutôt d’instaurer ce qu’il nomme les égards ajustés, définis comme étant un outil à la fois moral et instrumental dans la transformation de nos rapports aux êtres-vivants.
    L’originalité de cet ouvrage est que le philosophe est avant tout un homme de terrain qui observe, sent et écoute son environnement pour lui donner toute la place qu’il mérite, rendant sa pensée concrète et hautement pédagogique.

    Romain


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    24 mars 2020

    Dans ces passionnantes novellas philosophiques, l’écrivain-pisteur invite les loups, Spinoza, et même le sel de table, pour défier notre héritage culturel, et nous ouvrir la porte vers des « égards ajustés » envers le vivant.
    Dans la lignée d’un Philippe Descola, Baptiste Morizot s’affirme comme un penseur majeur du XXIè siècle.

    Frédéric


  • Conseillé par (le Carnet à spirales)
    22 mars 2020

    Baptiste Morizot, vous m’avez scotchée et je vous en remercie. Votre livre admirable vient de me remettre à ma place, ma place d’humaine, d’être vivant parmi dix millions d’autres espèces, de co-locataire de la planète alors que nous nous comportons, les 7 milliards et moi et moi et moi, comme des propriétaires, et que les règles du syndic ne donnent pas voix au chapitre aux autres, à savoir les arbres, les plantes, les vers de terre, les araignées, les oiseaux, les gorilles….
    Vous venez de me rappeler humblement, sans me juger, que je ne suis pas au-dessus des autres espèces même si je possède une mastercard, une voiture, un portable, des chaussures à talons et un tailleur haute couture. Vous venez de me rappeler que mon arrière-arrière-arrière-arrière……..grand-mère était sans doute un lézard et que j’arbore fièrement et sans scrupules aujourd’hui un sac en croco.
    Alors j’espère aujourd’hui qu’elles rient, toutes les autres espèces, en nous voyant confinés dans nos terriers comme du gibier tremblant devant ce prédateur invisible au nom barbare. Oui riez, primevères, acacias, boutons d’or, charmes, frênes, orties….nous qui vous considérons au mieux comme un décor, au pire comme une vilaine excroissance à arracher. Oui moquez-vous, abeilles, mésanges bleues, roitelets, hirondelles, loups, cerfs, ours polaires….nous qui vous considérons comme des sous-espèces alors que sans vous nous ne serions rien, nous qui avons oublié depuis belle lurette vos langages, qui ne distinguons ni le chant du loup, ni celui de la bergeronnette..
    Du fond de mon terrier, je vous demande pardon et essaierais d’apprendre, ainsi qu’à mes deux garçons et mes deux filles, d’autres « manières d’être vivant ».

    Merci cher Baptiste Morizot pour vos réflexions dont la beauté et l’humilité n’ont d’égales que la finesse et l’intelligence de votre écriture. Votre livre rejoint désormais mon chevet et je vous invite, nous vous invitons, à rejoindre quand vous le souhaiterez, notre librairie, où nous pourrons partager et échanger en espèce responsable et respectueuse.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    13 mars 2020

    Lire Baptiste Morizot, c'est ressortir de sa lecture l’œil et l'esprit nouveaux.
    Nous invitant à repenser notre rapport aux vivants, il est une voix nécessaire dans notre époque où l'hydre libérale se teinte de vert sans réfléchir profondément à son impact.
    Une énergie salvatrice traverse alors le lecteur...


  • Conseillé par
    7 mai 2020

    Coup de cœur du libraire pour la reprise

    Lorsque le regard se tourne non seulement vers nous même, vers les humains, mais aussi sur ce qui nous entoure, c'est autant de moyens d'être vivant que l'on découvre, Paru avant le confinement, cet ouvrage est plus que jamais d'actualité alors que nous venons de passer près de deux mois chez nous, Une autre manière de voir le monde à considérer et méditer car l'être humain n'a pas le monopole du « vivre »,