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La femme révélée

Gaëlle Nohant

Grasset

  • Conseillé par (La Touquettoise)
    12 mai 2020

    Une ode à l'humanisme et à la liberté

    Gaëlle Nohant nous propose dans ce roman un superbe portrait de femme.

    Nous oscillons entre le Paris d'après guerre où règnent l'insouciance, le jazz, la liberté et Chicago où l'on retrouve les injustices raciales avec un fil conducteur : le Rolleiflex de notre héroïne, Violet.

    Telle une photographie dont l'image apparaît au fil des bains, Violet se révèle au fil des pages de ce magnifique roman qui est une ode à l'humanisme et à la liberté.

    Coup de coeur assuré !

    Delphine


  • Conseillé par (Librairie Saint-Pierre)
    29 avril 2020

    Remarquable !

    Ce roman nous plonge dans le Paris des années 50, avec ses artistes, ses filles perdues, ses caves de jazz... Tous les personnages sont terriblement attachants, et l'héroïne, qui doit prendre la décision la plus douloureuse de sa vie, nous donne un portrait de femme à la fois magnifique et bouleversant. Quand elle retourne dans sa ville natale à Chicago, on est en 1968. On se retrouve entraîné avec elle dans les émeutes contre la guerre du Vietnam. C'est tellement bien décrit et documenté qu'on a l'impression de vivre ces moments avec elle. L'écriture est très belle, il y a du suspense et de l’amour. Remarquable !


  • Conseillé par (Librairie La Rose des Vents)
    24 avril 2020

    Coup de cœur de Laurence

    Immersion dans le Paris d'après guerre à travers l'objectif de Violet Lee.

    Musique, liberté, amour.

    Mais "La femme révélée" c'est aussi et surtout une histoire d'exil et de renoncement.

    Roman intense

    Laurence


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    4 avril 2020

    S’il faut trouver un intérêt à cette période un peu pénible, c’est bien celui de nous offrir du temps de lecture.
    «  La femme révélée  », est un grand LIVRE, comme il y en a peu dans une année.
    Ce roman est beaucoup plus qu’un portrait de femme, il est plus qu’une photo de la société de la première moitié du XXème siècle.
    C’est une pointe qui s’enfonce au plus profond des personnages, comme pour faire un prélèvement, un carottage de la société afin de nous dire quelque chose de la nature humaine.
    Ce livre suinte l’humanité.

    Jean-michel BLANC


  • Conseillé par (Librairie Hisler)
    20 mars 2020

    Gaëlle Nohant nous offre le portrait d'une femme américaine, passionnée de photographie qui a tout quitté y compris son fils pour retrouver une liberté perdue. Voyagez de Chicago à Paris dans les années 50 et laissez vous séduire par cette fresque romanesque.


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    29 février 2020

    Gaëlle Nohant a été remarquée par ses deux précédents romans, paraît-il, très bons. Je la découvre avec celui-ci : c'est en effet une autrice talentueuse ! Elle nous embarque aux côtés de son héroïne dans le Paris des années 50. Elle a laissé fils et mari à Chicago et se cache, vivant dans la peur constante d'être retrouvée. On comprendra peu à peu les raisons de cet exil... De Paris à Chicago, de 1950 à 1968, on la verra aussi prendre son envol en tant que femme libre mais aussi comme photographe.
    Laissez-vous emporter par la jolie plume de Gaëlle Nohant.
    Laëtitia


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    26 février 2020

    Violet Lee débarque à Paris en 1950, elle vient de quitter les USA, son fils de 7 ans et une vie facile pour l’inconnu et la précarité. Mais sa vie était en jeu et le départ la seule solution. Petit à petit elle se dévoile en marchant dans Paris son appareil photo toujours à portée de main. Une nouvelle fois Gaëlle Nohant nous transporte, nous fait voyager dans les années 50-60 de l’Amérique ségrégationniste au Paris de Saint Germain des près, et on y est! Elle nous offre un roman fort, émouvant, envoûtant qui se dévore. Gros gros coup de cœur !
    Valérie


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    24 février 2020

    coup de coeur Sophie

    Pourquoi Eliza débarque sous une fausse identité à Paris avec pour seul
    souvenir de son passé son Rolleiflex?
    Pourquoi a t -elle abandonné sa ville Chicago, son mari et surtout son petit garçon de six ans ?
    Auteur de plusieurs romans dont "la légende du dormeur éveillé",Gaelle Nohant nous propose une histoire passionnante d'une femme qui pour survivre va devoir s'inventer une nouvelle vie .
    Outre ce beau portrait de femme , elle nous plonge dans le Saint Germain des années 50 et nous immerge une décennie plus tard à Chicago dans le conflit pour les droits civiques des noirs américains .
    Si comme moi vous aimez les histoires aux intrigues féminines alors vous prendrez plaisir à lire ce livre !!!


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    7 février 2020

    Un parcours plein de turbulences pour Eliza (ou Violet ?)entre Chicago et Paris, la richesse et le dénuement, la solitude et les rencontres...
    En fond, le Paris de l'après-guerre, et la ville de Chicago en proie aux conflits externes et internes...
    Le combat fragile mais têtu d'Eliza nous empoigne et nous fait vibrer jusqu'à la dernière page.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    28 janvier 2020

    Derrière l'objectif

    "La vérité, c’est qu’il y a dans nos vies des impasses dont on ne peut s’échapper qu’en détachant des morceaux de soi."
    Eliza ou Violet, Paris ou Chicago, passion ou raison, il y a un peu de cela et beaucoup d'autres choses dans ce roman que l'on dévore ! Un très beau portrait de femme, entre contradictions et rêves d'une liberté toujours plus grande. On aimerait voir ses photos, entendre le jazz du Paris souterrain, et voir émerger un monde plus juste.


  • Conseillé par (Librairie Coiffard)
    25 janvier 2020

    Conseillé par Marie-Laure

    Paris, année 1950. Une photographe américaine. Chicago et ses émeutes raciales... Et si je vous dis, Gaëlle Nohant ? Je sens que vous êtes conquis. À nouveau, cette autrice de talent nous entraîne dans une grande fresque romanesque.

    C'est dans un hôtel miteux de Paris que l'on rencontre pour la première fois notre héroïne Eliza Donelly. Elle est américaine et on apprend rapidement qu'elle a dû fuir son Chicago natal, abandonnant mari et enfant. Peu à peu, les souvenirs répondent aux questions du lecteur qu'il se pose sur le passé d'Eliza. De l'exil à Paris au retour à Chicago qui sera à feu et à sang, le portrait d'une femme passionnante et attachante, à l'image de Gaëlle Nohant.


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    24 janvier 2020

    Mais qui est vraiment Eliza Donnelley, ou plutôt Violet Lee, cette jeune Américaine fraîchement débarquée à Paris dans les années 1950 ? Derrière son appareil photo, Paris et ses quartiers se dévoilent, dans une atmosphère presque euphorisante. Mais La Femme révélée, c'est aussi l'histoire de la fuite de cette mère de famille, la tragique ségrégation dans les villes nord-américaines après la Seconde Guerre mondiale et un passionnant portrait du milieu artistique parisien, entre jazz et photographie.
    Dans ce délicat roman, Gaëlle Nohant nous emporte entre Paris et Chicago, entre la vie d'artiste virevoltante d'Eliza et son engagement politique dans les émeutes raciales américaines. L'auteure fait le portrait d'une femme quittant mari et enfant en un exil forcé mais aussi celui d'une femme qui s'affirme par la photographie et se découvre une passion pour la liberté, tout simplement.


  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    24 janvier 2020

    Coup de coeur !

    Paris, 1950. Eliza se cache sous un nom d'emprunt dans un hôtel miteux. Elle a tout abandonné : mari, fortune, son enfant chéri. Pourquoi cette jeune femme s'est-elle enfuie au risque de tout perdre ?
    Un destin hors du commun, une fresque incroyable sur le destin d'une photographe américaine.


  • Conseillé par (Fontaine Passy)
    23 janvier 2020

    Une Américaine en cavale dans le Paris des années 50. Pourquoi a t elle quitté son mari et son fils? Pourquoi cette fausse identité? L'histoire de cette femme devenue photographe qui découvre la ville lumière, ses clubs de jazz, rencontre une bande de marginaux, sans jamais perdre ses idéaux, son combat contre les injustices raciales.Un roman palpitant!


  • Conseillé par (Fontaine Sèvres)
    21 janvier 2020

    Paris,1950. Eliza se cache dans un hôtel minable sous le nom de Violet, elle a fui les Etats-Unis et un mari violent en laissant leur fils. Seule dans la capitale et armée d'un appareil photo, elle arpente la ville et prend plaisir à vagabonder dans ce qui n'était que des villages à la périphérie comme Ménilmontant. Elle y noue des amitiés et avec ce que Paris compte de marginaux et de personnages pittoresques et se laisse traverser par une passion dévorante. Bientôt reconnue comme une artiste sachant capturer la lumière et la beauté d'un instant volé, Eliza voit se profiler bien des années après un retour possible à New-York après 20 ans d'exil forcé.
    Quel avenir pour elle dans un pays où on l'a fait passer pour morte?
    Un roman savoureux plein de charme qui nous fait revivre le Paris d'après-guerre en pleine reconstruction.


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    18 janvier 2020

    AMBIANCE DES ANNES 50 A PARIS ET CHICAGO


    1950 : Eliza Donelley qui vit à Chicago disparaît sous l'identité de Violet Lee à Paris en laissant son mari et son fils de 8 ans ; Elle refait sa vie avec son appareil photo, un Rolleiflex qu'elle ne lâche pas. Elle fréquente les clubs de jazz de St Germain des prés ou nous sommes baignés dans cette ambiance inimitable ! On apprend petit à petit les raisons de son départ. Elle rencontre Sam, un compatriote dont elle tombe amoureuse mais elle n'est pa au bout de ses aventures, loin de là ! Roman addictif et prenant !


  • Conseillé par (Librairie La Promesse de l'aube)
    4 janvier 2020

    Coup de coeur de Laëtitia

    Un destin de femme du Paris des années 50 au Chicago des émeutes de la fin des années 60. Gaelle Nohant nous dépeint avec finesse ce personnage complexe et attachant, remontant petit à petit le fil de son histoire et de sa fuite vers une liberté gagnée au prix de lourds sacrifices. La construction est habile et l'on suit sans se perdre la vie de Violet-Eliza, femme, libre, courageuse et aussi sensible que la pellicule de son fidèle Rolleiflex.


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    2 janvier 2020

    Eliza doit devenir Violet, changer de pays et surtout, couper les liens avec son fils, afin d'avoir une chance de survivre et d'échapper à l'emprise de son mari.
    Mais comment renaitre avec ce poids d'abandon et cet amour maternel meurtri?
    Sa passion pour la photographie et ses nouvelles amitiés suffiront elles à lui donner la force d'être heureuse?
    Un roman magnifique ou l'amour, la liberté et la lutte contre le racisme s’entremêlent avec force et justesse...


  • Conseillé par
    1 juin 2020

    Très belle découverte

    Eliza, devenue Violet, est une femme libre, militante exilée, c'est au travers de ses photos qu'elle fait passer l'émotion de ce qu'elle défend et de ce qu'elle combat. Livre complètement dans l'actualité avec le combat contre les féminicides et celui pour les droits civiques, pendant les émeutes qui suivirent l'assassinat de leur meneur, Martin Luther King. 50 ans nous séparent ce qui prouve que si le monde a évolué, technologiquement parlant, du point de vue humain il reste encore beaucoup à faire ! Une belle découverte, je ne connaissais pas cette auteure.


  • Conseillé par
    18 février 2020

    De Chicago à Paris, Eliza devient Violet pour échapper à un mari fortuné mais sans scrupule dont elle craint qu’il ne veuille la faire tuer.
    Son drame ; elle a laissé son enfant
    Sa survie : son appareil photo.
    Quelle merveilleuse conteuse que Gaëlle Nohant !
    379 pages de pur bonheur.
    L’histoire de cette femme est subjuguante.
    Les tournures de phrases sont un délice.
    Chaque mot est bien choisi, bien à sa place. Il n’y en a pas un de trop.
    Ils sont rares les livres aussi aboutis, aussi parfaits.
    Intelligence, sensibilité, documentation riche….. que de bons ingrédients au service de ce superbe roman.
    Contrairement à certains livres qu’on a hâte de terminer, je ralentissais la lecture de celui-ci pour en garder encore un peu pour le lendemain.


  • Conseillé par
    13 février 2020

    destin de femme

    Troisième roman de l’auteure, je dois dire qu’elle me surprend à chaque fois : j’avais beaucoup aimé le premier, abandonné le second.

    Je suis allée au bout de celui-ci, sans être véritablement convaincue.

    Car voyez-vous, l’auteure excelle dans les descriptions de foules (je me souviens du feu et de la panique dans La part des flammes). C’est également le cas dans celui-ci, sauf que cet élément arrive en fin de roman.

    Avant : je me suis ennuyée. L’histoire d’amitié avec Rosa, l’histoire d’amour avec Sam ne m’ont pas convaincu, et les retrouvailles avec son fils m’ont paru grandement improbable.

    Mais j’ai souri chaque fois que l’auteure utilisait le mot escarpin : il y a avait longtemps que je ne l’avais plus lu ni entendu.

    J’ai tout de même aimé les descriptions de Chicago et de la ségrégation qui régnait dans la ville dans les années 50.

    J’ai découvert Saul Alinski et son combat.

    Espérons que le prochain roman de cette auteure saura plus convainquant.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la soeur chargée de fermer la porte à minuit.

    Quelques citations :

    C’est humain, tu vois, d’aspirer à la liberté, de ne pas supporter la cage.

    Mais la vérité, c’est qu’il y a dans nos vies des impasses dont on ne peut s’échapper qu’en détachant des morceaux de soi.

    Se perdre dans ces ténèbres qui vous recrachent en morceaux.

    Parce que si on veut contrôler les pauvres, il faut commencer par les diviser. Et surtout, si tu es mon inférieure, je peux te payer à bas prix (…). Admettre que les hommes sont égaux mettrait l’équilibre du monde en péril. Il y a trop d’intérêt en jeu, depuis trop longtemps.

    Notre prospérité repose sur l’injustice, il faut composer avec ça.

    Cette guerre-là a été notre ticket gagnant pour sortir de la Dépression. Et regarde : nos ennemis d’hier sont déjà devenus nos alliés, et on n’a pas attendu l’armistice pour considérer les Russes comme nos adversaires.

    J’acceptais de vivre avec cet inachevé, ce vide inguérissable. (…) Même si tu soutiens que tu n’as fait qu’écouter le chant de mon âme, qui se débattait dans l’obscurité mais aspirait à rayonner au-dehors.

    Tu l’as aidé à grandir, et à comprendre que le monde n’était pas là pour lui tendre des pièges.

    https://alexmotamots.fr/la-femme-revelee-gaelle-nohant/