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À la ligne, Feuillets d'usine

Joseph Ponthus

Folio

  • Conseillé par (l'Embarcadère)
    10 février 2024

    Chef d’oeuvre !

    Le narrateur, par ses pensées à la chaîne, écrites à la ligne, fait transpirer le labeur à l’usine où il effectue des missions d’intérim. Des journées qui s’éternisent sans fin et sans autre but que celui de ramener un salaire.

    Sarah


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    31 mars 2022

    Lignes de fuites

    Pourquoi ce livre plus qu'un autre ?
    PARCE QUE c'est un livre vrai.
    PARCE QUE c'est un livre de combat.
    PARCE QUE c'est un livre drôle, aussi.

    Et un style, une plume, une voix, qui décrit si bien ce que tant de femmes et d'hommes vivent au quotidien. Nécessaire !

    Nathan


  • Conseillé par (Librairie Calligrammes)
    4 août 2021

    Attention, voilà un sacré bon bouquin ! Epopée ouvrière d'un Ulysse du prolétariat pleine d'émotion et de fureur, d'humour et de colère, un gars qui a la rage et qui respire l'amour, un gus qui manie aussi bien les bulots que les mots. Lisez les feuillets d'usine de Joseph Ponthus !


  • Conseillé par (Un Fil à la page)
    17 avril 2021

    À la ligne

    A la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C'est l'histoire d'un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie.
    Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d'Apollinaire et les chansons de Trenet. C'est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l'odeur de la mer. Par la magie d'une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    12 mars 2021

    Un style comme une odyssée

    Un texte atypique, que l’on reçoit comme une poésie malgré la dureté du travail.
    L’usine est au cœur de l’ouvrage, mais aussi les sentiments et la culture.
    A mettre entre toutes les mains.
    Un style qui prouve que la littérature peut encore nous surprendre.

    Isabelle


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    27 janvier 2021

    Une vraie réussite

    « L’usine bouleverse mon corps/Mes certitudes/Ce que je croyais savoir du travail et du repos/De la fatigue/De la joie /De l’humanité »
    Ici, on suit le quotidien d’un ouvrier intérimaire dans le secteur alimentaire: les gestes répétés, la fatigue, le corps qui devient jour après jour plus douloureux…
    Grâce à une écriture à la fois poétique et incisive, Joseph Ponthus nous bouleverse, nous secoue, nous étonne tant dans la forme que dans le fond.
    À la ligne est une réussite et qui plus est, un premier roman !


  • Conseillé par (La Chouette librairie)
    27 octobre 2020

    Coup de cœur de la chouette

    Avec poésie et espièglerie, Joseph Ponthus raconte l'usine, sa cadence, sa dureté, ses amitiés - un récit touchant.


  • Conseillé par (Nouvelle Librairie Sétoise)
    25 septembre 2020

    Un énorme coup de coeur

    Le quotidien d'un ouvrier intérimaire.
    Un magnifique récit qui rend hommage à la vie et à l'amour.


  • Conseillé par (Librairie La Promesse de l'aube)
    25 août 2020

    Coup de coeur d'Evelyne

    Une écriture incroyable au service d'une expérience forte : la conditions ouvrière intérimaire aujourd'hui !
    Naissance d'un grand écrivain... à suivre
    Librairie La Promesse de l'Aube


  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    24 août 2020

    Un littéraire intérimaire d'usines de poissons et d'abattoirs bretons
    Joseph Ponthus écrit comme il travaille à la chaîne à la ligne sans ponctuation sans point final
    C'est poétique et percutant drôle et dur triste et révoltant

    Un roman qui se lit d'une traite jusqu'à la "débauche"
    Et qui met en lumière ceux qui triment à l'usine
    Sauvés par l'amour la poésie et la musique

    Justine R


  • Conseillé par
    17 août 2021

    Poète sans chaînes

    Travailleur social, l'auteur entre à l'usine pour gagner sa vie. L'ennui, les nuits, les quarts, en tableaux du quotidien : les mains plongées dans les crevettes gelées, la découverte des langoustines, le test de l'égouttage du tofu, l'abattoir, la tête de veau que l'on essaie de trouver rigolo, la vache réduite à sa viande, les doigts coupés, les corps meurtris, les pauses truquées, les potes, les clopes, le management, la manipulation, la délocalisation.
    C'est là que le poème offre une fuite à la ligne de production : par la réminiscence et l'invention, il transforme l'ennui en fantaisie, le désespoir en rire, la banalité en dignité, la solitude en fraternité. Pratique de la pirouette en chambre froide.

    Anne-Marie