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  • Conseillé par (le Carnet à spirales)
    13 mars 2021

    Personnage méconnu et pourtant important des coulisses de l’Histoire qui fut, jusqu’à l’accession au pouvoir d’Hitler, très proche du Fürher, l’hébergeant régulièrement chez lui, le divertissant par sa virtuosité, lui soufflant certaines stratégies politiques, une sorte de fou du roi. Leur relation va peu à peu s’étioler jusqu’à ce que Putzi soit définitivement écarté du pouvoir, notamment par l’omniprésent Goebbels. Le portrait passionnant d’un personnage singulier et intéressant qui provoque des sentiments ambivalents : Doit-on aimer cette personnalité hors du commun ? Doit-on la détester de par son affiliation au parti nazi ? Ce qui est certain, c’est que c’est un personnage qui aiguise fortement la curiosité.


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    17 février 2021

    COUPS DE COEUR DE SOPHIE

    Putzi c'est le surnom de Ernst Hanfstaengl né en 1887 d’un père allemand et d’une mère américaine. Elevé à New York, étudiant à Harvard, il s’installe à Munich et devient un proche d’Hitler dans les années vingt. Il l’héberge à sa sortie de prison, lui joue du Wagner et devient son confident. Nazi convaincu, il souhaite qu’Hitler s’allie avec les Etats-Unis pour contrecarrer les bolchéviques…

    A travers cette fiction, Thomas Snégaroff, journaliste et historien, nous évoque un personnage influent de l’Allemagne nazie. Il met aussi en évidence une part méconnue de l’Amérique des années trente dont une partie de la population a été sensible à certains aspects de la politique hitlérienne comme le montrent certains rassemblement "pro nazi" au Madison Square Garden.
    A travers la vie de cet homme, ce roman remet en cause une certaine vision historique des relations entre l'Allemagne et les Etats-Unis et montre aussi que des amitiés ou des soutiens indéfectibles peuvent être trahis…


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    2 janvier 2021

    " Petit bonhomme "

    Ernest Hanfstaengl, surnommé Putzi (" petit bonhomme ") malgré ses deux mètres, est un personnage méconnu mais combien influent auprès d'Hitler, qu'il connut dès 1922. Grâce à ses dons de pianiste jouant du Wagner et à son argent, il intéressa Hitler dans sa folle accession au pouvoir. Putzi fut marchand d'art aux Etats-Unis, puis chef de la presse étrangère auprès d'Hitler. Ensuite, désavoué car il voulait rapprocher l'Allemagne des Etats-Unis, puis exilé en Suisse et au Royaume-Uni, il ne revint pas tant qu'Hitler fut au pouvoir.
    Belle narration de ce nazi presque inconnu. On croise aussi Thomas Mann et Jung.


  • Conseillé par (Fontaine Luberon)
    15 décembre 2020

    Une plongée fascinante dans la tête de celui qui fut l’ami d’un monstre !

    C’est l’histoire d’un homme, Ernest Hanfstaensl, prénommé Putzi, americano-allemand qui fut l’ami d’un monstre et demeura charmant. Au milieu des années 20, il est dans la force de l’âge, à la recherche d’une fraternité qu’il trouve dans le national-socialisme qui se développe sous l’impulsion d’Hitler dont la qualité d’orateur le séduit très vite. Ce dernier devient la boussole de son état d’esprit au cours de son ascension. Putzi est nommé chef du département de la presse étrangère quand Hitler devient chancelier en 1933. Puis vient le temps de la disgrâce, de la fuite et de l’exil jusqu’à la déclaration de la guerre. Putzi tentera toujours de revenir dans les bonnes grâces d’Hitler. Il y a du pathétique dans cette quête d’une amitié sans faille qu’il espère toujours. Il deviendra même, alors prisonnier au Canada, pour sauver sa peau, un agent de renseignements sur le régime nazi pour le compte de Roosevelt. La force de ce roman est de dresser un portrait tout en contrastes d’un homme qui resta plusieurs fois au bord de l’Histoire, à l’intersection entre deux mondes (Amérique et Allemagne) : Putzi, idéologue de l’ombre et grand marionnettiste, amuseur de galerie dans les dîners mondains et diplomatiques, don Quichotte, excessif et s’agitant en vain, criant dans le désert qu’on lui offre un destin. Son histoire est intelligemment nourrie par un travail documentaire basé sur les archives d’Ernest Hanfstaensl et de sa famille et des travaux de recherche de David Marwell et les mémoires des témoins de l’époque.


  • Conseillé par (Entrée Livres)
    16 novembre 2020

    SAISISSANT

    Mais qui donc est ‘Putzi’ ?

    Soutien et compagnon de la 1ère heure d’Adolf Hitler, ce germano-américain inclassable, à la fois visionnaire et naïf, va côtoyer tous les grands noms du début du siècle dernier.
    Son rêve : réunir l’Angleterre, les Etats Unis et l’Allemagne dans une grande alliance des êtres supérieurs.
    Il est des salauds qu’on ne parvient pas à totalement détester.

    Un éclairage tout à fait étonnant sur la montée du nazisme et son influence chez les alliés.

    Un travail de reconstitution minutieux et brillant qui nous éclaire sur notre monde actuel.

    JEAN-LOUP / Libraire


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    2 décembre 2020

    Le pianiste d'Hitler

    « Le pianiste d’Hitler » indique le bandeau de couverture. Il aurait pu aussi être écrit: « Le clown d’Hitler ». Si Ernst Hanfstaengl, dit Putzi, connut notamment Hitler, jeune, grâce à leur amour immodéré pour Wagner, il devint rapidement par son exubérance, sa mégalomanie, une sorte de fou du roi lorsque l’ancien peintre en bâtiment devint chancelier. Mais qui dit amuseur public, dit aussi lassitude, révocation, quand le rire se traduit en ennui. Il vécut tout cela Putzi, fils d’une mère américaine et d’un père allemand, de l’ivresse de la proximité du pouvoir à sa disgrâce en 1937.
    Thomas Snégaroff dans un récit qui allie le romanesque à l’Histoire, raconte l’existence de cet homme avec le sens des formules et nous fait pénétrer dans l’environnement immédiat d’Hitler et dans un monde universellement antisémite, où les principes juridiques du racisme mis en place par le régime nazi s’inspirent de textes venus des Etats Unis. Un beau roman qui raconte au plus près la destinée personnelle d’un homme, qui si il ne participa pas directement à la « solution finale » ne renia jamais ses convictions nazies, et des personnages secondaires fascinants comme Winifred Wagner, Thomas Man ou encore Carl Jung.

    Eric