Je serai vivante

Porter plainte, dire l'impossible et témoigner de ce que l'on ne peut plus regarder en face.
Un corps qui ne s'appartient plus, devenu esclave de sa propre histoire, qui fait taire l'âme et et bouleverse les rapports humains, brise les liens familiaux.
Un sujet impossible, un texte à couper le souffle.
Nastasia Rugani fait surgir de la laideur une poésie étranglée.
Magnifique et essentiel.

Je serai vivante raconte une vérité dérangeante, lourde, triste : celle du viol. Le récit est rédigé à la première personne et la narratrice, qui est aussi la victime, s’adresse à « Monsieur l’officier ».

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