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  • Un bon premier tome !

    Les Dolce forment une famille un peu particulière car ils sont magiciens. Pas le genre à sortir un lapin d’un chapeau ou à scier une femme en deux. Non, eux, ils ont un étroit contrôle sur toutes les cellules de leur corps, ce qui leur confère des aptitudes extraordinaires. Ils peuvent également lire dans les pensées et communiquer par ce biais. Malheureusement, c’est la dernière famille de magiciens. En effet, au fil des siècles le nombre de magiciens s’est drastiquement réduit. Ils sont traqués par leurs homologues maléfiques, les sorciers, et surtout par la Guilde Noire. C’est pour fuir ces ennemis trop puissants pour eux que les Dolce déménagent sans cesse et essayent de se faire aussi discrets que possible bien que cela ne soit pas facile tous les jours.

    Concrètement, on suit trois groupes. En premier lieu la famille Dolce dont la vie n’est pas toujours simple. Mais également leur plus grand ennemi - la Guilde Noire - ainsi qu’une jeune journaliste, Virginie, et son père. Ces trois intrigues se mêlent et s’entremêlent, entre rebondissements et retournements de situations plus ou moins inattendus. On se rend vite compte que les Dolce sont en grave danger, mais qu’il y a bien plus. Cette lutte entre deux clans les dépasse largement, car les enjeux sont mondiaux. Les sombres desseins de la Guilde Noire mettent en péril tous les humains de la planète.

    Cette famille un peu spéciale m’a beaucoup plu. Sauf les filles. J’ai détesté Leamedia, cette espèce de petite peste égoïste, bornée, inconsciente, désobéissante et insolente, elle n’a - vous vous en doutez - pas réussi à m’émouvoir une seule seconde. C’est bien d’avoir du caractère, mais là elle est carrément invivable. Si j’avais une fille pareille, je crois que je la mettrais au couvent jusqu’à sa majorité, voire plus. Et la mère m’a également bien exaspérée. Tout simplement parce qu’elle est colérique, possessive et volontairement blessante dans ses propos. Elles ont bien sûr des raisons de se comporter ainsi. Leamedia aimerait tout simplement être normale et ne pas avoir à fuir systématiquement. Quant à la mère, elle s’inquiète pour la survie de sa famille. Mais cela n’excuse pas tout à mes yeux. Bref, je ne les ai pas vraiment appréciées.

    Par contre j’ai beaucoup aimé les trois Dolce. Tout d’abord Antonius, qui est très touchant. Lui aussi cherche à s’émanciper de cette famille beaucoup trop particulière, mais il est tout de même moins Je-m’en-foutisme que sa sœur. Il rêve d’être un humain normal mais sait que ce n’est pas possible et il fait presque tout son possible pour protéger sa famille. Rodolpherus, le père, est plein de charme. Son calme, sa sympathie naturelle en fait quelqu’un d’attachant. Enfin, le grand-père est une personne étonnante. Il perd un peu la tête, mais c’est quelqu’un d’avenant.

    La plume de l’auteur est tout à fait fluide. C’est tant un plaisir à lire que les pages se tournent toutes seules. Il me tarde de pouvoir lire la suite, de retrouver les Dolce et de connaitre la suite de leurs aventures.

    En conclusion, un très bon moment de lecture. On se laisse très facilement entrainer dans la vie agitée de cette famille atypique. A croire qu’ils n’ont le droit à aucun répit. Je vous le recommande sans hésiter !