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Le soleil rouge de l'Assam

Abir Mukherjee

Liana Levi

  • Conseillé par (Fontaine Passy)
    20 mars 2023

    Sa santé étant de plus en plus vacillante en raison de sa dépendance à l'opium, le capitaine Wyndham se décide à suivre une cure de désintoxication pour le plus grand bien de tous. Suivant l'avis d'un ami, il opte pour une cure atypique dans un ashram au cœur de l'Assam. Quinze jours à boire des tisanes et vomir pour expulser le poisson qui coule dans ses veines n'ont pas privé Wyndham de son humour et de sa lucidité. Et quand un fantôme du passé frappe à sa porte, Wyndham retrouve toute sa rage de vivre. Avec une plume acérée et une maitrise parfaite d'une intrigue à deux temps, Abir Mukherjee poursuit avec intelligence son récit de l'Histoire coloniale de l'Empire Britannique.


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    8 mars 2023

    Un polar qui fait voyager

    Un très bon polar, bourré de charme et d'humour "so british". Le capitaine Wyndham, opiomane, est en cure de désintoxication dans un ashram en Inde, au coeur des plantations de thé de l'Assam.
    Des quartiers pauvres de Londres en 1905, aux montagnes de l'Assam en en 1922, deux lieux et deux époques nous allons alterner d’un chapitre à l’autre pour découvrir ce qui s'est réellement passé, car un fantôme vient hanter notre capitaine.
    A travers cette intrigue policière, Abir Mukherjee nous raconte une page d'histoire de la Grande Bretagne et de son empire colonial qui s'émancipe. Les relations entre les Anglais et les Indiens sont assez savoureuses...

    Un régal de lecture !

    Vanessa


  • Conseillé par
    14 juillet 2023

    Inde, policier

    Où l’on retrouve le capitaine Wyndham dans un ashram en plein coeur de l’Assam pour se désintoxiquer de son addiction à l’opium.

    Mais Wyndham nous raconte aussi son enquête dans le Londres de 1905 en proie aux antisémites.

    J’ai aimé le retour de Sat dans le roman, qui demande à son supérieur de l’appeler enfin par son vrai prénom Satyen.

    J’ai aimé son regard sur les anglais et sa volonté de ne plus se laisser faire.

    Il m’a manqué la fraicheur du regard du capitaine sur la société anglaise installée en Inde, et j’ai préféré la position qui s’affirme de Satyen.

    Une citation :

    C’est curieux, n’est-ce pas, comme les pauvres et les déshérités se font tous reprocher leur malheur ? Comme si les Juifs qui échouent sur nos côtes étaient responsables des pogroms organisés contre eux et de la crasse dans laquelle vivent nos concitoyens. (…) Les zones les plus sûres sont les zones majoritairement juives. La vérité c’est que les délits et la crasse n’ont rien à voir avec les Juifs. En fait, c’était pire avant leur arrivée. Mais les gens ne veulent pas l’entendre. (p.237)

    L’image que je retiendrai :

    Celle du breuvage pour désintoxiquer les accrocs à toutes sortes de drogue que le buveur doit vomir après.