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Ceci n'est pas un fait divers

Philippe Besson

Julliard

  • Conseillé par (Mémoire 7)
    3 août 2023

    - Un sujet de société : le féminicide
    - Des victimes invisibles
    - Une justesse chirurgicale dans l'analyse des émotions
    => Un livre inoubliable !
    - Brigitte -


  • Conseillé par (la librairie des Fables)
    26 mai 2023

    Ne jamais oublier - Famille brisée

    L’absence soudaine est une blessure. Les blessures, pensent-on, ça laisse juste des cicatrices et après, les cicatrices, on les oublie…
    Non, on ne les oublie pas.
    Deux enfants ont perdu leur mère, assassinée. Deux enfants ont perdu leur père, qui est n’est plus « Papa » mais « Meurtrier »
    La vie continue pourtant, il faut grandir, il faut continuer. Être autre chose que le premier titre en une des journaux vivre au-delà de ça. Exister...

    Des mots que l’on pose pour surmonter l’impensable, une voix qui s’élève pour ne jamais s’habituer aux chiffres. Les féminicides existent, les violences ne seront jamais de l’amour et derrière chaque statistique, il y a des vies brisées.


  • Conseillé par (Librairie Nouvelle)
    1 avril 2023

    Ceci n'est pas un fait divers

    Romancier du sensible, Philippe Besson est au plus près des émotions secouant les enfants de Cécile Morand, victimes collatérales d'un "crime de propriétaire", les privant dans un même temps de leurs deux parents.
    Claire


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    27 mars 2023

    "Papa vient de tuer maman."
    Voici les cinq mots prononcés au téléphone par la jeune Léa, 13 ans, qui vient d'assister à l'innommable.
    Après Paris-Briançon, une fois de plus, Philippe Besson nous secoue et nous "uppercute" avec ce roman. Avec brio, il décrit cette descente aux enfers, ce féminicide d'une plume alliant sobriété et sensibilité.
    A lire absolument ! Valentine


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    7 mars 2023

    Chers enfants

    Philippe Besson, l'écrivain de l'intime et de l'émotion, s'empare du sujet du féminicide du point de vue des enfants. Tout en pudeur et sensibilité, les deux enfants de cette terrible histoire traversent ensemble ce douloureux chemin pour comprendre, se souvenir, affronter le père, supporter le procès avec le mince espoir de se reconstruire et vivre après ça... L'auteur écrit un roman tellement vrai qu'il ne laisse pas indifférent.


  • Conseillé par (Librairie Livres en Nord)
    22 février 2023

    Les victimes collatérales

    Ceci n'est pas un fait divers. Pourquoi? Parce qu'un homme a tué sa femme devant sa fille de 13 ans. Quand cette dernière prévient son frère de 19 ans, son monde s'effondre.

    Comment se relever après une telle épreuve ? Le roman adopte le point de vue de l'aîné, qui passe par de nombreuses émotions. Le chagrin. La colère. La culpabilité. L'incompréhension. Inspiré de faits réels, le roman est puissant par la force de son écriture sobre, tout en étant sensible.

    Coup de cœur ! ♥


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    20 février 2023

    EDIFIANT

    Ils ont 13 et 19 ans. Leur père vient de tuer leur mère.
    Et d'un seul coup, tout s'arrête et s'accélère en même temps. Ils n'ont plus rien. Plus de père (en prison), plus de mère, plus de maison (accès interdit), plus d'avenir (arrêt d'études prometteuses pour le frère, désintérêt pour la soeur), plus d'argent. Alors qu'ils voudraient se poser pour réfléchir à ce qu'ils doivent faire et comment, il va falloir qu'ils assument tout de suite et très vite tous ces couperets et qu'ils trouvent des solutions d'urgence (organisation des obsèques, transfert d'autorité parentale, argent, logement). Comment se reconstruire quand la vie ne vous a même pas laissé le temps de bâtir quoi que ce soit, quand l'enquête les presse. Heureusement, ils peuvent compter sur leur grand-père maternel pour les épauler sans faillir.
    On ne tombe jamais dans le pathos, c'est juste la description crue de la réalité.


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    16 février 2023

    Tout commence par un féminicide, conséquence de violences physiques et psychologiques répétées dans cette famille brisée. Un récit qui se porte sur ceux qui restent, les victimes collatérales, les enfants...
    Témoignage de ces destins qui s'effritent au fil des pages. Philippe Besson nous fait vivre le deuil, la colère, la tristesse, le stress post-traumatique, l'envie d'avancer, la dépression...
    Une écriture sobre et élégante pour un sujet actuel et horrifiant. Une multitude d'émotions nous traverse, alors qu'on se sent proche des protagonistes. Une immersion bouleversante dans la terrible réalité de ces crimes trop souvent considérés comme des faits divers.
    Un nouveau livre écrit avec intelligence qui ne laisse pas indemne.


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    19 janvier 2023

    Le féminicide vu par les enfants

    Léa,13 ans, et son frère de 19 ans sont brutalement confrontés au meurtre de leur mère par leur père. Le drame et ses suites sont racontés par le frère qui, parti du foyer familial pour une école de danse à Paris, revient à Blanquefort. Le texte est poignant et nous fait découvrir le point de vue des enfants, qui est rarement étudié, l'enquête, le procès puis les conséquences psychologiques parfois insurmontables.
    Magnifique !


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    18 janvier 2023

    Philippe Besson signe ici un roman d'une grande justesse : sur le deuil, la violence, la résilience. A l'instar de Magritte, ce fait divers est plutôt la représentation que l'on s'en fait.
    Évidemment, ça marque, évidemment c'est dur, mais sous la plume de Philippe Besson le plomb se transforme en or.

    Pauline


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    14 janvier 2023

    Âmes sensibles s’abstenir !

    Une femme est assassinée par son mari sous les yeux de la petite dernière.
    Comment se remet-on d’un acte aussi violent ? Comment réapprend-on à vivre ?
    Quelles sont les étapes juridiques ?
    Entre dévastation, colère et culpabilité, Philippe Besson nous offre un roman dur, poignant qui adopte la vision des enfants.

    Isabelle


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    13 janvier 2023

    Actuel, poignant et profondément réaliste !

    « Papa vient de tuer maman. ». Quand Léa prononce ces mots à son frère à l'autre bout du fil, tout vole en éclats. Leur famille vient d'être brisée, détruite, lacérée à coups de couteau. Pourtant, cet événement frappe comme une évidence. Cette violence conjugale était vouée à, inévitablement, se clore sur un féminicide, mais, en même temps, était-ce quelque chose qu'ils pouvaient vraiment envisager ? Comment anticiper et être préparé à une telle violence ? Comment imaginer que ça puisse réellement se produire, malgré les fortes suspicions ? Dans son nouveau roman, inspiré de faits réels, Philippe Besson nous présente avec justesse et émotion le cheminement psychologique de ce jeune homme de seulement dix-neuf ans, traversé par un drame inimaginable. Comment réagir ? Que ressentir ? Que faire de cette culpabilité dévorante ? Comment vivre après un tel événement ? Et, surtout, comment peut-il aider sa sœur Léa, âgée de treize ans seulement et témoin du crime ? Ceci n'est pas un fait divers est un roman actuel, poignant et profondément réaliste. Encore une fois, Philippe Besson nous prouve qu'il maîtrise la langue et les sujets qu'il aborde, aussi difficile soient-ils.


  • Conseillé par (Fontaine Auteuil)
    6 janvier 2023

    Ceci n'est pas un fait divers.
    Ceci est un roman sur des vies qui volent en éclats.
    Ceci est un roman sur l'innocence perdue, le deuil mais aussi sur la résilience, l'espoir et l'amour fraternel.
    Un roman nécessaire pour mettre toute la lumière sur ces drames intimes qui se répètent beaucoup trop souvent.


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    9 mars 2023

    Pudeur et justesse

    « Papa vient de tuer maman ». La phrase est simple, placée entre guillemets pour dire la parole. Elle est le livre de Philippe Besson que le titre complète pour dire tout. Ou presque tout. Car un féminicide, ce mot surligné en rouge dans nombre traitements de textes, comme une anomalie, n’est effectivement pas un fait divers mais un fait sociétal.
    C’est Léa, treize ans, qui dit ses mots à son frère, dix neuf ans, au téléphone. L’onde de choc va alors se répercuter sur les deux existences encore à leurs débuts. Elle percute aussi le (la) lecteur(trice) qui la lit, la regarde, sidéré(e).
    C’est le grand frère qui va raconter: « Je crois que j’écris aussi pour tenter de reconstruire nos existences détruites. Nous en avons bien le droit ». Il va remonter le temps, pour comprendre, chercher comme à chaque fois, des responsabilités, les siennes, celles des autres, ceux qui n’ont pas vu, pas voulu voir. Reconstituer l’histoire.
    S’il est un mot qui s’impose dans le récit du fils ainé c’est celui de domination.

    En remontant le fil des existences, Philippe Besson démontre la violence de l’homme, d’un mari, dont la jalousie maladive est le signe précurseur d’une tension conjugale croissante. Gendarmes sincères mais maladroits, voisins aveugles, amis défaillants, ces faits sont connus, répétitifs mais par leur permanence démontrent qu’effectivement l’assassinat d’une femme par son mari n’est pas un fait divers. Au drame, la société y participe par son aveuglement, son irresponsabilité, ses peurs. On ne veut pas rentrer dans le domaine de l’intime, de la famille: « Cela ne se fait pas, cela ne nous regarde pas ». Philippe Besson nous dit au contraire combien cela devrait se faire, combien cela nous regarde. Combien nous devons dire et dénoncer.

    Plus rarement évoqué, l’écrivain met aussi le doigt sur la douleur de ceux qui restent, la destruction de vies en devenir. Léa est traumatisée à jamais, détruite et va vivre de traitements en traitements, de maisons de repos en hôpitaux. Le frère ainé va abandonner sa carrière promise de danseur étoile pour donner des cours de danse à des enfants. Une vie s’est achevée, deux vies sont brisées.

    Comme à chaque roman, depuis plus de vingt ans, la force de l’écrivain est dans la justesse de son style, dans la distance adéquate entre pathos et mièvrerie. Que ce soit dans l’intimité de compartiments d’un train de nuit comme dans le dernier Paris Briançon ou dans le portrait de James Dean dans « Vivre vite » il sait admirablement dire les sentiments dans tous les moments de la vie et nous toucher. Parce qu’il écrit la vie. C’est élégant, beau, juste, fluide avec des mots simples, des mots de l’existence.


  • Conseillé par
    2 mars 2023

    féminicide

    L’auteur nous plonge dans le drame dès les premières lignes et l’appel de la petite soeur à son frère.

    J’ai aimé suivre le cheminement du frère narrateur qui revient sur le drame et les conséquences pour sa soeur et lui.

    Car les enfants de la femme morte sous les dix-sept coups de couteau de son mari n’ont pas le temps d’absorber et de digérer le drame. Il faut penser à l’enterrement, au logement, aux vêtements…

    J’ai aimé le grand-frère protecteur mais qui ne sait pas protéger tout à fait sa petite soeur.

    J’ai aimé son regard distancié sur ce père qui ne l’aimait pas, et j’ai eu de la peine pour sa soeur qui elle aime encore ce père bourreau.

    J’ai aimé que le fils cherche à expliquer le geste du père : cette peur de l’abandon qui le met en colère, le rend vulnérable.

    J’ai apprécié que le père soit un homme moyen qui réfléchit peu et soit déçu par la vie et la réalité de sa vie. Un homme qui a peur et le cache en faisant vivre sa famille dans la peur.

    J’ai apprécié que l’auteur insiste sur tout ce que le fils doit abandonner : non seulement l’Opéra mais aussi ses années de formation, ses douleurs corporelles, ses examens passés chaque année. Tout ça en un seul coup de fil suite à des coups de couteau.

    J’ai apprécié que l’auteur décrive la dérive psychique de la soeur, la rendant palpable.

    Un roman sur un homme qui n’a pas seulement tué sa femme, mais ses enfants aussi.

    Quelques citations :

    … qu’il avait eu l’impression que je refusais l’obstacle. Avec la mort, ça ne servait évidemment à rien. Elle lançait les dés et on était obligé de jouer.

    Ca avait existé, je n’avais pas rêver.

    (Un détail en passant : le mot « féminicide » est souligné en rouge dans le traitement de texte que j’utilise, comme le sont les mots qui n’appartiennent pas au dictionnaire. En fait, ce n’est pas un détail.)

    Nous ne devions pas parler d’un meurtre, mais de la volonté d’un homme d’affirmer son pouvoir, d’asseoir sa domination. Et de l’aveuglément de la société. Et de la peur de nommer.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’ami du mari qui assiste un jour à une violente dispute du couple, mais n’ose en parler.

    https://alexmotamots.fr/ceci-nest-pas-un-fait-divers-philippe-besson/


  • Conseillé par (Vauban)
    1 février 2023

    Un sujet de société

    L'histoire commence par un drame, " papa à tué maman", puis c'est l'histoire de l'amour fraternel d'un frère et d'une sœur qui vont devoir se construire malgré ce drame. C 'est aussi l'histoire de l'amour d'un grand père pour ses petits enfants.

    Un roman tiré de faits réels sur la résilience mais aussi la destruction d'une famille, l'écriture de Philippe Besson nous captive et nous entraine au coeur de ce cercle, on comprend les sentiments que peuvent éprouver les protagonistes.

    Un roman triste mais écrit avec beaucoup de pudeur et de tendresse.


  • Conseillé par
    23 janvier 2023

    Un grand roman, qui fera date dans l’évolution de la société ! Un grand roman par la sensibilité que Philippe Besson sait donner à ses personnages ! Un grand roman par la pudeur et la responsabilité qui sous-tend toute son écriture. Un grand roman qu’il est indispensable de découvrir pour ne plus jamais fermer nos yeux, nos oreilles, notre cœur au drame qui quelque fois se prépare à quelques pas de chez soi !
    Présentation complète ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2023/01/23/philippe-besson-ceci-nest-pas/


  • Conseillé par
    17 janvier 2023

    Victimes collatérales

    Oh non, ce n'est pas juste un fait divers.
    Ce sont deux vies brisées ajoutées aux deux vies des faits.
    "Papa vient de tuer maman "
    Voilà ce que Léa, 13 ans, annonce au téléphone à son frère, 19 ans.
    Il prend aussitôt le train de Paris à Bordeaux.
    Et là, l'horreur, la lente descente aux enfers.
    Ils n'en sortiront pas indemnes.
    Dans des drames comme celui-ci, on parle beaucoup des victimes, des coupables, mais on parle peu des enfants.
    Partant d'un réel féminicide, Philippe Besson use de toute sa sensibilité pour sortir de l'ombre les victimes collatérales d'un tel meurtre abominable.
    Il le fait avec un grand tact.
    Les tourments incessants d'un grand frère démuni, sa culpabilité de n'avoir rien vu venir.
    Le traumatisme indélébile d'une adolescente qui a assisté à la scène.
    Une mère morte.
    Un père en prison.
    Plus de parents.
    Juste eux deux et leur grand-père, aucun ne sachant comment se sortir de ce drame.
    L'écriture est simple et belle et s'emploie à donner un éclairage plus large sur l'horreur de ces féminicides.


  • Conseillé par
    17 janvier 2023

    Un roman tragique mais passionnant

    En tuant sa femme, le père a détruit toute sa famille et surtout l'équilibre de ses enfants.

    Dans son nouveau roman Philippe Besson nous parle de violences conjugales, de féminicide, de deuil et de reconstruction. Celui-ci s'est inspiré de faits réels pour parler de ces victimes "collatérales" qui deviennent orphelines et de leur combat pour survivre...

    Un roman tragique mais passionnant ! Coup de cœur

    Conseillé par Patricia D. (Librairie Madison)