Terre étrangère

Ce roman humble témoigne d'une lutte intime face à la maladie et d'un voyage à travers l'histoire familiale. Il est imprégné par la musique d'une multigénération de virtuoses.
Le récit explore la transformation profonde d'une femme et de sa sensibilité artistique.

Khatia est une jeune violoncelliste talentueuse dont la vie bascule le jour où elle découvre sa maladie.
Son monde s'écroule d'un seul coup, elle ne peut plus s'épanouir dans sa passion et son couple est mis à rude épreuve.
La résolution d'un mystère familial lui permettra-t-il de remonter la pente et de fuir ce mal-être qui l'habite ?
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Un beau texte plein de mélancolie sur la puissance des racines familiales.
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Conseillé par Marie

Lorsque maladie, musique et mémoire s’entremêlent dans une quête d'identité à toute épreuve...

Avant d'être amants, Antoine et Khatia ont été les meilleurs amis du monde. Lui est photographe, elle est violoncelliste. La famille de Khatia est une famille de musicien. Sa mère, surtout, est une grande pianiste : "ses fans se ruent à ses concerts comme d'autres vont voir les Rollig Stones". Khatia a grandi sous le piano de a mère.
Et puis, il y a Lucas. Lucas Steiner, le grand-père de Khatia, un vieux monsieur de 90 ans, atteint de la maladie de l'oubli, survivant des camps, il n'a jamais raconté son passé, ni transmis sa culture juive à son fils et sa petite-fille.
Et puis un jour, une radiographie vient chambouler l'harmonie du couple formé par Khatia et Antoine. Cette dernière va devoir se battre contre un cancer du sein. L'enchantement et l'équilibre du couple en prend un coup. Antoine accompagne sa femme, fait au mieux pour être présent à toutes le étapes mais insidieusement, ils s'éloignent l'un de l'autre. Khatia n'accepte plus que la présence de sa fille Nina et de son grand-père.
D'ailleurs la santé de Lucas se dégrade. Et comme Khatia commence à aller mieux, elle décide de visiter quotidiennement son grand-père. Elle le fait travailler sa mémoire. Il l'oblige à reprendre son violoncelle. Ils se promènent dans Paris aussi, à la recherche des lieux d'enfance de Lucas jusqu'au jour où ce dernier appelle Khatia "Mom". C'est ainsi qu'elle découvre sa ressemblance avec son aïeule, une institutrice morte à Birkenau. Est-ce elle Sara, l'inconnue dont elle découvre le portrait sur une vieille photographie ? Khatia va aller chercher la force de guérir en remontant l'histoire familiale en quête de cette mystérieuse grand-mère. Un roman qui nous happe et dans lequel la musique tient une place centrale.

Khatia Steiner ne vit que pour la musique, son violoncelle, les tournées internationales. Elle ne vibre qu'au son de son instrument.
La maladie la contraint à l'arrêt, elle doit se poser, se soigner; c'est l'occasion pour elle de se rapprocher de son grand père qui, peu à peu, perd la mémoire.
En découvrant une photographie, elle va plonger dans l'histoire familiale et cette quête va lui donner la force de guérir et de découvrir son incroyable héritage musical.
Un texte vibrant, poignant, avec des sonates en toile de fond.