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Déchirer le grand manteau noir

Aline Caudet

Viviane Hamy

  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    18 septembre 2023

    Estomaquant

    Un récit sidérant et haletant porté par un immense souffle vital qui vient conjurer l'inimaginable maltraitance parentale que n'a cessé de subir la narratrice depuis sa naissance.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    27 août 2023

    Si Lucie, mariée et mère de trois enfants, est aujourd’hui heureuse, ce fut une longue lutte.
    Car Lucie n’a pas eu une enfance facile ; brimée et humiliée sans cesse par sa propre mère, chassée de chez elle à 18 ans, elle s’est lentement reconstruite grâce à des camarades très présents et solidaires, grâce à son mari, puis ses propres enfants.
    Aujourd’hui, tout semble vouloir exploser. Ses parents lui réclament le droit de voir leurs petits-enfants, et ça, elle ne peut l’accepter.
    Portrait en petites touches qui nous montre l’indicible de cette violence verbale d’une mère envers sa fille ainée.


  • Conseillé par
    12 octobre 2023

    secret de famille, vie de famille

    Les relations de famille, ce n’est jamais simple. Et il suffit parfois d’un seul membre pour que le vernis craque, à juste titre.

    Dans la famille de Lucie, elle est le mouton noir dès l’âge de 6 ans : sa mère ne veut plus la voir à table ni dans la maison (Lucie est cantonnée dans sa chambre), son père exige d’elle et de sa petite sœur des tâches ménagères et agricoles qui ne sont pas de leur âge.

    Lucie raconte petit à petit le calvaire de son enfance et comment elle a pu faire des études malgré ses parents, se marier, avoir des enfants.

    Jusqu’à ce qu’un procès vienne troubler l’harmonie si chèrement conquise : les parents de Lucie exigent de voir leurs petits-enfants.

    J’ai suivi avec colère le quotidien de Lucie, les brimades tant physiques que psychologiques de la part de ses parents, mais aussi, dans une moindre mesure, de ses petits frères et sœurs.

    J’ai détesté son grand-frère Sylvain, le « petit-roi » de la maison.

    J’ai eu de la peine pour Estelle, sa jeune sœur qui, si elle ne subit pas de brimades continuelles, n’est pas arrivée à partir de la maison de ses parents, y laissant ses santés physiques et morales.

    J’ai été étonnée des manifestations de générosités que Lucie reçoit, adulte, quand elle parle de ses problèmes : un monde si bienveillant m’a parfois fait tiquer.

    J’ai eu de la peine pour cette jeune fille qui ne reçoit rien des aides publiques (ses parents les gardent pour eux) et qui doit se débrouiller seule pour faire des études.

    J’ai été admirative devant l’acharnement du père pour obtenir ce qu’il veut, jouant de tous les subterfuges jusqu’à la violence.

    J’ai aimé comprendre, au détour d’une phrase, pourquoi la mère avait ce comportement violent envers sa fille.

    J’ai aimé que l’autrice montre que pour cette famille, les photos étaient belles, mais l’envers du décor sordide.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la chambre de Lucie dont le mur brut part en lambeaux. Dans la maison des parents, seuls le salon, la cuisine et la chambre du fils sont fait à neuf.