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Mon gras et moi

Gally

Diantre !

  • Conseillé par (Librairie Athenaeum)
    1 février 2012

    Un guide pour s'accepter et être bien dans sa peau. Très bon titre, attachant.


  • Conseillé par
    10 octobre 2009

    PAS QU'UNE BD

    Cette après-midi, Gally était présente chez Dialogues pour des dédicaces. Après avoir passé la matinée à comater au fond de mon lit à cause de mes foutues douleurs, je me suis quand même levée pour y aller. C’était l’occasion pour moi de voir en « vrai » une auteure et de pouvoir discuter avec elle. Ah, pour parler, j’ai parlé ! Et pas qu’un peu. Pfouuu, j’aurais mieux fait de rester chez moi plutôt que d’aller lui raconter mes blablas débiles et tout ça pour me donner de la contenance, pour paraître à l’aise alors que j’étais très impressionnée. Ou alors est ce le manque de nicotine ou alors mes aérosols de cortisone ? Pas la peine que je me cherche des excuses bidon, j’ai été nulle…

    Gally s’est gentiment proposée de me dessiner, et moi, pendant tout ce temps, je lui ai déblatéré ma vie. Mais, n’importe quoi ! On devrait me bâillonner, m’empêcher de l’ouvrir certaines fois. Je ne sais pas ce qui m’a pris, enfin plutôt pourquoi je me suis épanchée comme une gourde :

    - Vous m’avez réconcilié avec la BD… Oh, j’adore votre blog …. Hihiiiii (rire de nervosité), … moi aussi (j’ai un blog tais-toi !)…. Alors je vais vous raconter …hahhhh (pouffements dignes d’une grue)…. Blabla… et puis à 30 ans, la maladie qui m’est tombée dessus… Oh, vous dessinez trop bien…. hihiiiiiii (rires de nervosité, encore)….. les gens et leurs remarques débiles (mais là c’est toi l’imbécile !) …. Je suis hyper-sensible. Pour vous dire, je pleure dès que j’entends l’été indien de Joe Dassin, (non, là c’est être neuneu)…

    Elle m’écoutait, trempant son pinceau fin dans sa palette d’aquarelles. Sous son regard, je rougissais, j’ai dû carrément virer au rouge écarlate. Elle peignait, distillant avec précision des petites touches de bleu, de jaune ou de marron.

    La Gally que je ne connaissais qu’à travers son blog s’est révélée une jeune femme encore plus sensible que je le croyais, marquée par le regard des autres et leurs conneries.
    J’ai beaucoup rigolé mais certaines planches m’ont renvoyé ma propre image. L’image de la Clara d’avant : celle qui avait peur des remarques, celle qui pleurait quelquefois de rage et se culpabilisait. Comme Gally, maintenant, je m’assume (du moins, j’essaie… ) et j’ai enfin décidé de vivre, de m’accepter comme je suis.
    « Mon gras et moi » est un plaidoyer pour la tolérance, une leçon de vie formidable.
    Merci Gally !