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La Maison des chagrins

Claude Bleton

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie Quai des Mots)
    28 juin 2014

    L'avis de Rachèle

    Eduardo avait tout ! Un chauffard lui a tout pris. 14 ans après, Eduardo sort de prison, il s'est vengé. Mais il n'est plus que l'ombre de lui-même, entre psychotropes et alcool. Il peint des portraits pour survivre. Tout change lorsque sa galeriste lui soumet une étrange requête : une célèbre violoniste dont le fils, victime lui aussi d'un chauffard lui commande un portrait... celui de l'homme qui a tué son fils. A travers une galerie foisonnante de personnages, Victor Del Arbol nous entraine dans un univers de faux-semblant, où victimes et bourreaux se confondent et où toute rédemption est impossible.


  • Conseillé par (Le Passage Culturel)
    6 mars 2014

    La rencontre de deux êtres ouvre la Maison des chagrins :
    Gloria a perdu son fils tué dans un accident par un magnat de la finance.
    Eduardo vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui tué sa femme et sa fille.
    Gloria demande à Eduardo de réaliser le portrait de l'homme qui a tué son fils.
    Le pinceau d' Eduardo met au jour une galerie de portraits tourmentés, enfermés dans un drame qui a figé leur existence.
    Assemblant sous les yeux du lecteur les mille et une pièces d'un terrifiant puzzle, Victor Del Arbol signe un roman noir qui vous ne laissera pas indemne.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    7 octobre 2013

    Ce roman est constitué de plusieurs histoires de vengeances qui se mêlent, s'entremêlent et s'accomplissent dans un déchaînement de violence.
    Dans son 2ème roman Victor Del Arbol confirme son talent de constructeur d'histoires. Tout y est superbement maitrisé : les différentes histoires, les personnages plus troubles les uns que les autres, les dénouements...A découvrir !
    Valérie


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    28 septembre 2013

    Révélé par "La tristesse du samouraï", Victor del Arbol renoue aujourd'hui dans "La maison des chagrins" avec des thèmes qu'il maîtrise parfaitement, la perte d'êtres chers et la vengeance, sous toutes ses formes.
    Eduardo, peintre autrefois côté, a passé 14 années de sa vie en prison pour le meurtre du chauffard qui lui a ravi sa femme et sa fille.
    Une violoniste célèbre lui fait une demande étrange, elle aimerait un portrait de l'homme qui a tué son fils. Autour de ces deux êtres en souffrance, gravitent des personnages atypiques, écorchés eux aussi, comme autant de pièces d'un puzzle qui s'imbriquent petit à petit entre elles jusqu'à ce que la vérité éclate, sans aucun ménagement.

    Victor del Arbol apparaît comme un harmonieux mélange de Thierry Jonquet et de Caryl Férey : l'écrivain espagnol ancre ses intrigues dans un contexte historique et politique riche, qui apporte au récit réalisme et profondeur, aidé en cela par les personnalités exacerbées
    qui habitent "La maison des chagrins".


  • Conseillé par (Fontaine Sèvres)
    14 septembre 2013

    Dans ce second livre,Victor del Arbol nous raconte l'histoire de plusieurs personnages qui ont tous une part d'ombre, un secret inavouable qui les relit les uns aux autre sans qu'ils le sachent. Ça commence avec une virtuose du violon, qui pour exorciser sa douleur,demande à un peintre qui vit dans l'ombre de sa gloire passée de réaliser le portrait de celui qui a accidentellement tué son fils. Mais rien n'est lisse dans le regard de cet homme qui a autant de choses à révéler qu'à cacher.
    Très prenant, je l'ai lu d'une seule traite sans m'arrêter !


  • Conseillé par
    23 septembre 2013

    Noir, c'est noir

    Que de noirceur dans le nouveau roman de Victor del Arbol. Comme son précédent ouvrage, le très remarqué mais terrible « Tristesse du Samouraï », ce ne sont qu’êtres cabossés, murés dans leur tragédie personnelle.

    La célèbre violoniste, Gloria A. Tagger, prend contact avec Eduardo Quitana, peintre à la dérive depuis que sa femme et sa fille ont été tuées dans un accident de voiture.  Eduardo a purgé quatorze ans de prison pour avoir supprimé l’homme qui lui a ravi sa famille. La musicienne lui fait une demande singulière : réaliser le portrait de l’individu qui, 4 ans plus tôt, a écrasé son fils, Ian, un adolescent dans la fleur de l’âge. Mais ce que ne mesurent ni Gloria ni Eduardo c’est que cette commande va rallumer des drames éteints et les mener aux portes de l’enfer.

    Vont se croiser dans une toile implacablement tissée : un requin de la finance, un androgyne qui se prostitue, un tortionnaire chilien reconverti en détective privé, un ancien combattant du FLN, un adolescent dépravé, un antiquaire pédophile, une jeune fille abusée, des femmes violées… Aucun d’eux n’échappera à son sort car comme le déclare un des protagonistes : « Personne ne s’affranchit des actes commis. »

    L’intrigue est menée de main de maître, les indices sont distillés au compte- gouttes et tel un puzzle, la trame prend sens. C’est intelligent, parfaitement réussi mais que de perversion dans ces 416 pages. On viole, on torture, on mutile, on dégrade, on assassine à tours de bras.  Complaisance de l’auteur ou conséquence de ses années passées au sein des services de police de Catalogne ? Quoiqu’il en soit, on n’a qu’une envie en refermant « La maison des tristesses », se laver de toute cette fange.

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