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  • Conseillé par (Le Merle Moqueur)
    12 février 2015

    "Ne pas perdre sa vie à la gagner"

    "Le projet que l'équipe de Pocheco {...} et moi portions était un projet "écolonomique". Pour les gens et pour l'environnement, nous allions développer un programme ambitieux, original mais parfaitement viable. Travailler pour un projet commun qui a du sens au plan de l'environnement immédiat dans lequel on vit et au plan du travail que l'on accomplit tous les jours, c'est ne pas perdre sa vie à la gagner, c'est faire de sa vie de labeur un moment de construction", "Le Syndrome du poisson lune", page 55
    Voilà bien en quoi Emmanuel Druon, gérant de l'entreprise Pocheco depuis 1997 signe ici un véritable "manifeste d'anti-management".
    Au service d'un processus qu'il nomme "écolonomie" (proche de l'économie circulaire), son expérience est la démonstration d'une alternative viable à une trajectoire économique et sociale mortifère; celle de la croissance à tout prix, jusqu'à désintégration totale. Jusqu'à épuisement des ressources naturelles ET humaines.
    Avec beaucoup d'humanisme et d'humilité, Emmanuel Druon partage son expérience d'entrepreneur sans moralisme. En vrai "semeur d'espoir", il défend le pouvoir de la douceur face au cynisme, la sobriété et la circularité face à la course à l'épuisement. A l'instar du Colibri, en faisant sa part, Pocheco est la preuve qu'entreprendre et produire autrement est bien du domaine du possible.

    Anaïs - Librairie Le Merle Moqueur


  • Conseillé par
    7 juillet 2015

    Emmanuel Druon - son mot préféré : « Pommegranit »

    Vous me proposez de vous dire le mot que je préfère.
    Il est entré dans ma tête pendant mon année d'hypokhâgne il y bien longtemps
    et est toujours resté là, c'était pendant l'étude de Roméo et Juliette nous
    lisions une strophe : Pommegranit. Comme souvent avec les mots c'est la rencontre fortuite d'une
    assonance, du sens et des images qui résonnent en nous. Ici la fécondité, la
    poésie, la promesse vitale, la musique intérieure, ce mot, pour moi, est une
    ouverture vers la rêverie. Il me met en état de penser et d'écrire.

    (Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)


  • Conseillé par
    19 janvier 2015

    Un récit positif et réconfortant !

    Sans avoir la prétention de donner des leçons, cet ouvrage raconte avec une grande clarté comment il est possible aujourd'hui pour une entreprise industrielle de proposer à ses salariés un cadre et des relations de travail où il fait bon vivre et travailler tous les jours.

    Pour peu que l'on abandonne le sacro-saint impératif libéral de croissance à tout prix, les rapports hiérarchiques superflus et que tous mobilisent leur intelligence d'esprit et de cœur au service d'un mieux être collectif (un cadre de travail plus agréable et plus sûr, des relations sociales apaisées, une plus grande préservation de l'environnement...), le travail peut enfin retrouver sa valeur centrale et positive au cœur de la vie des gens. Le style engagée et l'écriture fluide de l'auteur rend de plus le récit très agréable à lire, très loin des ouvrages de management parfois abscons et souvent pontifiants auxquels on nous a habitué dans ce domaine. Un beau cadeau à faire à ses collègues de travail et pourquoi pas... à son patron !