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Pike

Benjamin Whitmer

Éditions Gallmeister

  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    4 octobre 2016

    Un roman bien noir

    Après l’excellent "L’expert" de Trevanian, voici un autre titre réédité dans la nouvelle collection de Gallmeister, « Néonoir », éditeur que nous aimons beaucoup au Moulin des Lettres et que nous suivons depuis longtemps.
    Anti-héros absolu revenu de tout et du pire, Douglas Pike vit au jour le jour de petits boulots dans sa ville natale de Cincinnati et « hérite » un beau matin d'une gamine de 12 ans, sa petite-fille, dont il devient le seul parent puisque sa fille, abandonnée enfant, est morte d'une overdose.
    Voulant éclaircir les conditions dans lesquelles elle a trouvé la mort, Pike part à la recherche du fantôme de sa fille. Bijou noir, langue âpre, alcool, drogue et prostitution à en pleurer, sans oublier un flic pourri jusqu'au tréfonds de l'âme en personnage secondaire rebutant à souhait. Un roman percutant qui traite aussi de paternité, d’amitié, de solitude et de l’Amérique des désespérés.


  • Conseillé par (Librairie l'Esperluète)
    13 avril 2015

    Le noir dans toute sa splendeur...

    Laissez-vous entraîner dans ce monde peu attrayant et terriblement violent. Où Pike, personnage torturé, plein de haine, cherche à comprendre de quoi sa fille prostituée est morte, accompagné de sa petite-fille adolescente et de son pote boxeur!
    Sans morale, juste remarquable!


  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    7 mars 2015

    Coup de coeur policier

    Pike a beau être une brute épaisse, il n'en a pas moins le sens du devoir. Et quand il découvre qu'il est grand-père, et qu'un type louche tourne autour de la petite, il ne peut rester inactif...
    NEONOIR, la nouvelle collection 100% noir !


  • Conseillé par
    15 janvier 2016

    policier

    Un western au milieu des camés du 21e siècle : bienvenue dans l’univers de Pike, là où le sable du désert a été remplacé par la neige fondue et noire.

    Ca picole sec, les armes à feu sont le prolongement naturel des mains, et la libido n’est jamais loin. Les personnages sont sales et se fichent de tout.

    Ca se termine en apothéose comme tout bon western qui se respect, celui qui a dégainé le premier a gagné.

    Une image de l’Amérique loin de l’image idyllique véhiculée par les médias.

    C’est noir, c’est dur, c’est la vie.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des maisons toutes de guingois dans les quartiers résidentiels pauvres.

    http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/04/pike-benjamin-whitmer