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La fractale des raviolis

Pierre Raufast

Folio

  • Conseillé par (Entrée Livres)
    16 juin 2017

    A découvrir absolument

    Une femme découvre que son mari la trompe !
    Que faire ?
    Préparer un plat de ravioles pour l'empoisonner !
    Oui mais le destin va jouer les troubles fêtes.
    Un roman à tiroirs juste fabuleux et passionnant !

    Jérôme - Libraire


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    5 décembre 2015

    Pochette surprise

    Fractale : Objet géométrique infiniment morcelé.... "La fractale des raviolis" serait donc une théorie mathématique appliquée à la cuisine ???
    En fait il s'agit d'une série d'histoires courtes qui s'emboitent les unes dans les autres, qui se croisent, se prolongent.
    Un roman pochette surprise, original et surprenant !
    A dévorer
    Karine


  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    11 octobre 2015

    Coup de coeur littérature française

    Lassée par les infidélités nonchalantes de son mari, et par ses excuses inexcusables (la dernière en date étant : "je l’ai sautée par inadvertance"), une femme décide d’en finir une bonne fois pour toutes. Elle a donc préparé un plat de raviolis prêt à accomplir le crime parfait. Mais le petit voisin s’invite au dîner et tout bascule : les événements s’enchaînent, le livre se déroule à la façon de poupées russes, comme si chaque histoire pouvait en cacher une autre.

    C’est ainsi que l’on apprendra le secret des Vierges de Barhofk, qu’on fréquentera un arnaqueur de vieilles dames, qu’on découvrira une maladie qui transforme la vision en infrarouge et qu’on frissonnera à l’idée qu’un enfant puisse imaginer "cinquante façons astucieuses de tuer une sauterelle". Tour à tour drôle, cynique, absurde ou dramatique, ce roman composite est un vrai bonheur de lecture. Pierre Raufast réussit parfaitement l’exercice de style, jusqu’à la chute finale. Et la boucle est bouclée !


  • Conseillé par
    12 juillet 2016

    "Les fractales sont définies de manière paradoxale, à l'image des poupées russes qui renferment une figurine identique à l'échelle près : les objets fractals peuvent être envisagés comme des structures gigognes en tout point – et pas seulement en un certain nombre de points, les attracteurs de la structure gigogne classique. Cette conception hologigogne (gigogne en tout point) des fractales implique cette définition tautologique : un objet fractal est un objet dont chaque élément est aussi un objet fractal" (merci Wikipédia qui cite également Philippe Boulanger et Alain Cohen, dans leur fabuleux livre -non, je déconne, je ne l'ai pas lu-, "Le trésor des paradoxes".

    Voilà, c'est la seule notion un peu compliquée que vous aurez concernant ce livre, le reste n'est que pur plaisir, même si je comprends bien que le plaisir puisse aussi être associé à la complexité des mathématiques... pour certains esprits déviants -bon, désolé, les matheux, je n'ai pas pu m'empêcher. Fractale parce que le livre est construit ainsi, des histoires qui se suivent, se parlent et sont liées entre elles ; dès qu'on en finit une, une autre débute d'un détail, d'une phrase de la précédente. Réjouissance et sourire à tous les étages. Les histoires s'enchaînent, on peut perdre un peu le fil entre elles toutes, mais ce n'est pas bien grave, on finit toujours par retomber sur ses pieds. Ce qui est évident c'est que Pierre Raufast est d'une inventivité folle et ne s'interdit aucun genre de littérature, on flirte avec la SF, le fantastique, le polar, les angoisses de la page blanche d'un écrivain, ...

    La lecture commence sous les meilleurs auspices, en effet, qui pourrait résister à ces premières phrases ?

    "Je suis désolé, ma chérie, je l'ai sautée par inadvertance."

    Je comprends qu'un homme puisse sauter une femme par dépit, par vengeance, par pitié, par compassion, par désœuvrement, par curiosité, par habitude, par excitation, par intérêt, par gourmandise, par nécessité, par charité, et même parfois par amour. Par inadvertance, ça non.(...)

    Définition d'"inadvertance" : défaut accidentel d'attention, manque d'application (à quelque chose que l'on fait).

    Faut-il le dire ? Quand j'ouvris cette porte, ce que je vis n'avait rien d'un manque d'application. (...) En tout cas, le porc qui vit à mes côtés ne m'a pas sautée avec autant d'inadvertance depuis longtemps..."(p.14/15)

    Pas moi, et je continuai donc ma découverte de ce livre tant vu sur les blogs (Babelio recense pas mal de chroniques), et la surprise et l'excitation de la lecture et de la découverte des inventions de l'auteur ne se tarissant pas j'arrivai à la fin dans le même état qu'au début : ravi et enchanté. Un livre anti-coup de blues, anti-morosité même s'il n'est pas à proprement parler comique, il fait sourire, mais c'est surtout cette succession d'idées folles et de personnages farfelus qui fait de l'effet.