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La route étroite vers le nord lointain

Richard Flanagan

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    25 mars 2016

    La route étroite vers le nord lointain

    Richard Flanagan, en s'inspirant des faits d'armes de son père, nous livre un roman dense sur l'inanité de la guerre et la cruauté des hommes.
    Nous sommes en 1941, Dorrigo Evans, le personnage principal de cette fresque ne nous quittera plus.
    Capturé par les japonais, ce médecin tout frais émoulu se retrouve à mater un bataillon de prisonniers afin de construire une interminable ligne de chemin de fer entre le Siam et la Birmanie.
    Traités comme des chiens, les hommes meurent en masse dans des conditions terrifiantes.
    Acteur et témoin de cette abomination, Dorrigo Evans se raccroche aux souvenirs d'Amy dont il est tombé amoureux au début de la guerre.
    Entre d'un côté l'horreur de la vie du camp et de l'autre la douceur de cette épisode idyllique, Richard Flanagan insiste sur l'absurdité de la guerre en mettant en lumière l'ambivalence des tortionnaires amateurs de haïkus.


  • Conseillé par (Fontaine Passy)
    17 février 2016

    Dorrigo Evans est un jeune médecin australien qui se prépare pour la guerre. Nous sommes en 1941 et lors d'une permission, il croise une jeune femme intrigante qui se révèle être la jeune épouse de son oncle. C'est le coup de foudre pour Dorrigo. S'en suit une passion adultère qui malgré leurs engagements respectifs ne prend fin qu'avec l'ordre de départ de Dorrigo. Aussi fugace que fut cette relation, elle marque à jamais notre héros qui depuis le camp d'internement japonais où il va passer une grande partie de la guerre jusqu'à la fin de sa vie, ne cessera de le hanter. A ce héros de la guerre, chirurgien reconnu mondialement, père de famille, il reste un goût âpre d'inachevé que son sentiment du devoir bien accompli ne saurait atténuer.
    Flanaghan nous livre un roman fleuve intense sur les thèmes de l'amour, de la perte et du devoir. Il réalise un témoignage terrible de véracité sur les conditions de vies des prisonniers dans les camps japonais. Un grand roman qui vous marque.


  • Conseillé par
    17 avril 2016

    amour, camp de travail

    J’ai pris pour habitude de ne plus lire les quatrièmes de couverture, d’entrer dans un roman sans à-priori. Pour ce roman, je n’aurai pas dû.

    C’est un roman exigeant tant pas sa construction que par son style. Une construction éclatée, des chapitres qui passent du coq à l’âne. Une écriture que certains qualifieront de poétique, mais qui m’a juste énervée. On n’écrit pas 430 pages de poésie condensée, ce n’est pas humainement lisible.

    Bref, je suis passée à côté de cette somme. Mais je ne doute pas que mes complices du Club Lecture réussiront à me le faire aimer et, qui sait, relire avec un oeil neuf.

    http://alexmotamots.fr/?p=1358