- EAN13
- 9782081446465
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 16/05/2018
- Collection
- Génie du christianisme
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
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Au sortir du Siècle des lumières et alors que les feux de la Révolution sont à
peine éteints, Chateaubriand, qui n’a pas trente ans, entreprend l’apologie de
la religion chrétienne. En plus de redorer l’image d’une religion malmenée, il
entend apporter de nouvelles preuves de l’existence de Dieu. Mais loin de lui
le langage du théologien défendant son culte : il est déjà ce grand poète qui
prône, non sans frémir, l’excellence, la beauté et le «génie» du
christianisme. La profusion de cette vaste entreprise a pu surprendre ; elle
demeure un pilier de son œuvre et du romantisme naissant. Dans un premier
mouvement, qui constitue le présent volume, Chateaubriand aborde l’origine des
créations de l’homme, de la nature et de ses mystères. La religion chrétienne
étant «la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux
arts et aux lettres», il s’ensuit que toute la littérature, tous les beaux-
arts, toute la pensée philosophique et savante ne sont pas autre chose, nous
dit-il, que l’émanation de Dieu.
peine éteints, Chateaubriand, qui n’a pas trente ans, entreprend l’apologie de
la religion chrétienne. En plus de redorer l’image d’une religion malmenée, il
entend apporter de nouvelles preuves de l’existence de Dieu. Mais loin de lui
le langage du théologien défendant son culte : il est déjà ce grand poète qui
prône, non sans frémir, l’excellence, la beauté et le «génie» du
christianisme. La profusion de cette vaste entreprise a pu surprendre ; elle
demeure un pilier de son œuvre et du romantisme naissant. Dans un premier
mouvement, qui constitue le présent volume, Chateaubriand aborde l’origine des
créations de l’homme, de la nature et de ses mystères. La religion chrétienne
étant «la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux
arts et aux lettres», il s’ensuit que toute la littérature, tous les beaux-
arts, toute la pensée philosophique et savante ne sont pas autre chose, nous
dit-il, que l’émanation de Dieu.
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