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Avant de devenir l'immortelle Marguerite Gautier de Dumas fils et
l'inoubliable Traviata de Verdi, qui fut réellement cette « fleur du mal »
nommée Marie Duplessis ?
« Si elle eut été laide, écrit Théophile Gautier, elle ne serait peut-être pas
morte ; elle serait restée dans son village... Mais il est si difficile de
rester pauvre à une paysanne que la nature a eu l'inhumanité de faire grande
dame. » Libre, fantasque, généreuse, d'une distinction inattendue dans le
monde des « hautes coquines », d'une gaieté « plus triste que le chagrin »,
ayant conquis Paris pour mourir phtisique à 23 ans, Marie Duplessis ne pouvait
que séduire Micheline Boudet. Avec la sensibilité et l'esprit qu'elle met dans
tout son art de comédienne et d'écrivain, elle éclaire d'un jour nouveau la
vie brulante de la courtisane la plus adulée de son temps, qui se sentit
pourtant si mal aimée...
Plus qu'une biographie, mieux qu'un roman, suivant l'ascension de la petite
grisette dont l'élégance éblouit bientôt le tout-Paris de Louis-Philippe,
Micheline Boudet nous entraîne sur les Grands Boulevards où s'entrecroisent «
beaux oisifs », dandys, hommes de lettres, « marchandes de sourires » et
banquiers, sur lesquels règne, fragile et fascinante, la belle « desesperanza
».
A lire son histoire telle que nous la raconte Micheline Boudet, on se prend à
regretter que Marguerite Gautier ait si longtemps éclipsé la véritable Dame
aux camélias.
l'inoubliable Traviata de Verdi, qui fut réellement cette « fleur du mal »
nommée Marie Duplessis ?
« Si elle eut été laide, écrit Théophile Gautier, elle ne serait peut-être pas
morte ; elle serait restée dans son village... Mais il est si difficile de
rester pauvre à une paysanne que la nature a eu l'inhumanité de faire grande
dame. » Libre, fantasque, généreuse, d'une distinction inattendue dans le
monde des « hautes coquines », d'une gaieté « plus triste que le chagrin »,
ayant conquis Paris pour mourir phtisique à 23 ans, Marie Duplessis ne pouvait
que séduire Micheline Boudet. Avec la sensibilité et l'esprit qu'elle met dans
tout son art de comédienne et d'écrivain, elle éclaire d'un jour nouveau la
vie brulante de la courtisane la plus adulée de son temps, qui se sentit
pourtant si mal aimée...
Plus qu'une biographie, mieux qu'un roman, suivant l'ascension de la petite
grisette dont l'élégance éblouit bientôt le tout-Paris de Louis-Philippe,
Micheline Boudet nous entraîne sur les Grands Boulevards où s'entrecroisent «
beaux oisifs », dandys, hommes de lettres, « marchandes de sourires » et
banquiers, sur lesquels règne, fragile et fascinante, la belle « desesperanza
».
A lire son histoire telle que nous la raconte Micheline Boudet, on se prend à
regretter que Marguerite Gautier ait si longtemps éclipsé la véritable Dame
aux camélias.
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