- EAN13
- 9782251902210
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 21/10/2016
- Collection
- Romans, Essais, Poésie, Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782251902210
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
18.99
Autre version disponible
Un manuscrit médiéval montre deux Augustin offrant un volume des Confessions à
Dieu. L'un tient l’extrémité du rouleau des mémoires qu’il confesse à son
Seigneur. L’autre, à la droite du Maître, porte une mitre et une crosse :
c’est l’Augustin d’après 395, date de son élévation à l’épiscopat. Celui-ci en
est l’auteur. Celui-là en est le sujet et la matière. Peut-on légitimement
parler de deux Augustin ? Le premier qui serait l’homme d’avant 395, amoureux
de la culture classique, et le second, devenu pleinement chrétien, qui serait
l’évêque ? Dans cette biographie nourrie de récits qui l’apparentent à une
véritable enquête, Stéphane Ratti part à la recherche du moment où Augustin a
définitivement quitté ses habits d’intellectuel et renoncé aux charmes païens
des études libérales pour devenir chrétien. Loin des habituelles
hagiographies, Ratti considère l’homme avant le saint, le « premier Augustin
». Car la conversion au jardin de Milan, dont il propose une lecture
renouvelée, ne fut sans doute pas décisive, et la rupture plus tardive qu’on
ne le pense.
Dieu. L'un tient l’extrémité du rouleau des mémoires qu’il confesse à son
Seigneur. L’autre, à la droite du Maître, porte une mitre et une crosse :
c’est l’Augustin d’après 395, date de son élévation à l’épiscopat. Celui-ci en
est l’auteur. Celui-là en est le sujet et la matière. Peut-on légitimement
parler de deux Augustin ? Le premier qui serait l’homme d’avant 395, amoureux
de la culture classique, et le second, devenu pleinement chrétien, qui serait
l’évêque ? Dans cette biographie nourrie de récits qui l’apparentent à une
véritable enquête, Stéphane Ratti part à la recherche du moment où Augustin a
définitivement quitté ses habits d’intellectuel et renoncé aux charmes païens
des études libérales pour devenir chrétien. Loin des habituelles
hagiographies, Ratti considère l’homme avant le saint, le « premier Augustin
». Car la conversion au jardin de Milan, dont il propose une lecture
renouvelée, ne fut sans doute pas décisive, et la rupture plus tardive qu’on
ne le pense.
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