- EAN13
- 9782746525726
- Éditeur
- Editions Le Pommier
- Date de publication
- 07/09/2022
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Théâtre de la catastrophe
Expérience des situations extrêmes et création artistique
François Laplantine
Editions Le Pommier
Hors collection
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Aide EAN13 : 9782746525726
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Tsunami, pandémie, attentat, guerre, menace nucléaire… Les catastrophes
égrenées à longueur de journaux semblent s’emballer. L’œil se rive, sidéré,
sur les mêmes images répétées à l’envi ; les chaînes d’info en continu, comme
les fils Twitter qui ressassent les dépêches AFP, en disent à la fois trop et
pas assez. Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au
langage ? C’est cette brèche entre les mots et les choses, propre à la
violence subie de l’épreuve, intime autant que collective, que François
Laplantine tâche ici de circonscrire. Si, selon la conclusion du Tractatus,
"ce dont on ne peut parler, il faut le taire", Wittgenstein lui-même a fini
par proposer de montrer, précisément, ce dont on ne peut parler. Dans cet
essai, François Laplantine le prend au sérieux et explore, du butô à Beckett,
des films sur la Shoah à Maguy Marin et Antonin Artaud, comment la création
montre ce qui résiste à être dit. Les formes artistiques explorées font
apparaître alors des voies permettant d’éviter les écueils du silence mais
aussi du catastrophisme tapageur. Ce que peut le langage, mais aussi ce qui
l’excède.
égrenées à longueur de journaux semblent s’emballer. L’œil se rive, sidéré,
sur les mêmes images répétées à l’envi ; les chaînes d’info en continu, comme
les fils Twitter qui ressassent les dépêches AFP, en disent à la fois trop et
pas assez. Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au
langage ? C’est cette brèche entre les mots et les choses, propre à la
violence subie de l’épreuve, intime autant que collective, que François
Laplantine tâche ici de circonscrire. Si, selon la conclusion du Tractatus,
"ce dont on ne peut parler, il faut le taire", Wittgenstein lui-même a fini
par proposer de montrer, précisément, ce dont on ne peut parler. Dans cet
essai, François Laplantine le prend au sérieux et explore, du butô à Beckett,
des films sur la Shoah à Maguy Marin et Antonin Artaud, comment la création
montre ce qui résiste à être dit. Les formes artistiques explorées font
apparaître alors des voies permettant d’éviter les écueils du silence mais
aussi du catastrophisme tapageur. Ce que peut le langage, mais aussi ce qui
l’excède.
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