- EAN13
- 9782864248057
- Éditeur
- Anne-Marie Métailié
- Date de publication
- 05/05/2011
- Collection
- Bibliothèque Hispano-Américaine
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
Une sale histoire
Notes d'un carnet de moleskine
Luis Sepulveda
Anne-Marie Métailié
Bibliothèque Hispano-Américaine
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782864248057
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"C'est un carnet à couverture noire que j'ai toujours sur moi et dans lequel
j'écris chaque jour mes doutes, mes étonnements et mes colères. J'y ébauche
aussi des articles, des chapitres de roman, des contes, des recettes de
cuisine, des déclarations d'intention.
Lorsque j'arrive à la fin des pages que j'ai noircies et que je les relis,
telle une brève cérémonie des adieux avant d'étrenner un nouveau carnet, je
découvre que je n'ai pas perdu ma capacité d'étonnement.
Les textes qui suivent sont extraits de trois carnets de moleskine que j'ai
remplis entre janvier 2002 et janvier 2004, et depuis lors, comme l'écrivait
Van Gogh à son frère Théo. 'Les moulins ne sont plus là mais le vent est
toujours le même.' "
Les histoires que nous raconte ici Sepúlveda sont parcourues par le fil rouge
de l'indignation devant les crimes impunis, la violence et l'intolérance. En
contrepoint, il nous fait aussi partager le plaisir du souvenir des amis bien-
aimés (Coloane, Vásquez Montalbán...) ou de courts récits drôles ou émouvants
: un épisode de l'enfance, un frère, un match de boxe, un chien perdu...
j'écris chaque jour mes doutes, mes étonnements et mes colères. J'y ébauche
aussi des articles, des chapitres de roman, des contes, des recettes de
cuisine, des déclarations d'intention.
Lorsque j'arrive à la fin des pages que j'ai noircies et que je les relis,
telle une brève cérémonie des adieux avant d'étrenner un nouveau carnet, je
découvre que je n'ai pas perdu ma capacité d'étonnement.
Les textes qui suivent sont extraits de trois carnets de moleskine que j'ai
remplis entre janvier 2002 et janvier 2004, et depuis lors, comme l'écrivait
Van Gogh à son frère Théo. 'Les moulins ne sont plus là mais le vent est
toujours le même.' "
Les histoires que nous raconte ici Sepúlveda sont parcourues par le fil rouge
de l'indignation devant les crimes impunis, la violence et l'intolérance. En
contrepoint, il nous fait aussi partager le plaisir du souvenir des amis bien-
aimés (Coloane, Vásquez Montalbán...) ou de courts récits drôles ou émouvants
: un épisode de l'enfance, un frère, un match de boxe, un chien perdu...
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