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Aide EAN13 : 9791037015631
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Textes réunis, annotés et présentés par Élisabeth Rigal. L'Époque dénouée
s'attache à démêler les fils embrouillés de la Tradition afin de comprendre ce
qui nous arrive, à nous les tard venus. À cette fin, Gérard Granel s'engage
dans une analyse historico-historiale visant à déterminer la « loi la plus
intime » de notre monde. Le noeud thématique qu'il retient dans les textes
réunis dans ce volume est celui de l'« automate » dont il montre qu'il possède
un triple nouage historique : la substantification par Platon de la psychè
automate, qui dessine la figure de la pensée comme mathesis ;
l'universalisation par Descartes de l'idée de mathesis, dont le moteur est une
logique de l'infinité induisant un devenir-ingénieur de l'esprit et une
détermination du savoir comme savoir « automate » ; la propagation, mise en
évidence par Marx, du principe d'infinité à tous les domaines d'activité, qui
transforme le monde lui-même en une vaste « accumulation de marchandises » ne
connaissant d'autre loi que celle imposée par la « substance automatique ».
Démêler le noeud de l'automate fait donc lever la question suivante, qui fut
celle de Nietzsche avant de devenir celle de Heidegger, et qui est aussi celle
à laquelle nous confronte le versant non métaphysique des analyses de Marx :
comment nous départir de notre appartenance à un monde qui semble périmer tout
avenir ?
s'attache à démêler les fils embrouillés de la Tradition afin de comprendre ce
qui nous arrive, à nous les tard venus. À cette fin, Gérard Granel s'engage
dans une analyse historico-historiale visant à déterminer la « loi la plus
intime » de notre monde. Le noeud thématique qu'il retient dans les textes
réunis dans ce volume est celui de l'« automate » dont il montre qu'il possède
un triple nouage historique : la substantification par Platon de la psychè
automate, qui dessine la figure de la pensée comme mathesis ;
l'universalisation par Descartes de l'idée de mathesis, dont le moteur est une
logique de l'infinité induisant un devenir-ingénieur de l'esprit et une
détermination du savoir comme savoir « automate » ; la propagation, mise en
évidence par Marx, du principe d'infinité à tous les domaines d'activité, qui
transforme le monde lui-même en une vaste « accumulation de marchandises » ne
connaissant d'autre loi que celle imposée par la « substance automatique ».
Démêler le noeud de l'automate fait donc lever la question suivante, qui fut
celle de Nietzsche avant de devenir celle de Heidegger, et qui est aussi celle
à laquelle nous confronte le versant non métaphysique des analyses de Marx :
comment nous départir de notre appartenance à un monde qui semble périmer tout
avenir ?
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