- Format
- Broché
- EAN13
- 9782711626960
- ISBN
- 978-2-7116-2696-0
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 04/01/2017
- Collection
- BIB THOMISTE
- Nombre de pages
- 639
- Dimensions
- 24 x 16 x 4 cm
- Poids
- 1095 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 230
Être et signifier
Structure de la sacramentalité comme signification chez augustin et thomas d'aquin
De Daniel Bourgeois
Vrin
Bib Thomiste
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Ce n’est pas un hasard si toutes les réflexions antiques et médiévales sur le signe et la signification en venaient à privilégier l’acte de signifier par rapport au contenu de la signification ou à la possibilité de constituer une pluralité de signes en système. Tout comme l’acte d’être est premier par rapport à l’essence, de même la structure ontologique de la signification serait, dans un monde où toute chose est ontologiquement référée à la plénitude personnelle de Dieu, cette donnée de fait qui constitue le préalable et le fondement d’où surgit la diversification des rapports à l’Être et à tout être, sous l’objet formel du vrai, du bien et du beau.
D’où la question qui anime cette étude : la sacramentalité chrétienne comme vie de relation personnelle et ecclésiale avec Dieu ne devrait elle pas être comprise comme un « transcendantal »? La particularité des transcendantaux dans la pensée de Thomas d’Aquin, c’est leur convertibilité. Le fait que toute réalité spirituelle peut faire signe ou interpréter ce qui a valeur de signe, est considéré par lui comme une des manifestations les plus accomplies de l’intelligence (humaine ou divine); et le fait que toute réalité même non spirituelle porte toujours au plus profond d’elle-même la référence au fondement spirituel dans lequel et par lequel elle existe comme signe d’elle-même ou d’un autre être, sont des données ontologiques fondamentales et préalables même à la reconnaissance de l’unité, de la vérité, de la bonté ou de la beauté des choses. De fait, c’est la dimension de tout être en tant qu’il existe comme présence à l’autre ou comme susceptible d’accueillir la présence de l’autre. L’acte de signifier n’est pas ce qui s’oppose à l’être en le nommant ou en le montrant. Il est la vie même de l’être…
D’où la question qui anime cette étude : la sacramentalité chrétienne comme vie de relation personnelle et ecclésiale avec Dieu ne devrait elle pas être comprise comme un « transcendantal »? La particularité des transcendantaux dans la pensée de Thomas d’Aquin, c’est leur convertibilité. Le fait que toute réalité spirituelle peut faire signe ou interpréter ce qui a valeur de signe, est considéré par lui comme une des manifestations les plus accomplies de l’intelligence (humaine ou divine); et le fait que toute réalité même non spirituelle porte toujours au plus profond d’elle-même la référence au fondement spirituel dans lequel et par lequel elle existe comme signe d’elle-même ou d’un autre être, sont des données ontologiques fondamentales et préalables même à la reconnaissance de l’unité, de la vérité, de la bonté ou de la beauté des choses. De fait, c’est la dimension de tout être en tant qu’il existe comme présence à l’autre ou comme susceptible d’accueillir la présence de l’autre. L’acte de signifier n’est pas ce qui s’oppose à l’être en le nommant ou en le montrant. Il est la vie même de l’être…
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