- EAN13
- 9782226121400
- ISBN
- 978-2-226-12140-0
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 2001
- Collection
- Histoire à deux voix
- Nombre de pages
- 180
- Dimensions
- 20 x 13 x 1,6 cm
- Poids
- 250 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 940.531
Aucun Intérêt au Point de Vue National: La grande illusion d'une famille juive en France
la grande illusion d'une famille juive en France
De Gilbert Michlin
Commenté par Zeev Sternhell
Albin Michel
Histoire à deux voix
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- État de l'exemplaire
- Occasion - Etat Correct - Histoire à deux voix - 2001 - 9782226121400 - Grand Format
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Ne présente aucun intérêt au point de vue national : telle était la raison, consignée dans les archives, du refus de naturalisation signifié en 1933 à la famille Michlin, originaire de Pologne.
Quelques années plus tard, les époux Michlin seront déportés à Auschwitz. Seul survivant, leur fils Gilbert, qui entreprend ici un véritable travail de mémoire et d'histoire. Après l'évocation d'une enfance heureuse dans le Marais populaire, à laquelle succède l'enfer des camps et le travail d'esclave aux usines Siemens, il confronte le profond désir d'intégration de ses parents, juifs résolument laïcs et amoureux de la patrie des Lumières, à l'application scrupuleuse, dans l'indifférence générale, des lois racistes de Vichy. S'appuyant sur ce récit autobiographique, l'historien israélien Zeev Sternhell, spécialiste du fascisme et de la droite en France, rappelle la haine de la République qui était à l'oeuvre dans l'antisémitisme de Vichy. Mais il rappelle surtout qu'en 1940, les intellectuels français, qui avaient su administrer au monde une formidable leçon de respect des droits de l'homme avec l'affaire Dreyfus, n'avaient alors plus d'héritiers.
Quelques années plus tard, les époux Michlin seront déportés à Auschwitz. Seul survivant, leur fils Gilbert, qui entreprend ici un véritable travail de mémoire et d'histoire. Après l'évocation d'une enfance heureuse dans le Marais populaire, à laquelle succède l'enfer des camps et le travail d'esclave aux usines Siemens, il confronte le profond désir d'intégration de ses parents, juifs résolument laïcs et amoureux de la patrie des Lumières, à l'application scrupuleuse, dans l'indifférence générale, des lois racistes de Vichy. S'appuyant sur ce récit autobiographique, l'historien israélien Zeev Sternhell, spécialiste du fascisme et de la droite en France, rappelle la haine de la République qui était à l'oeuvre dans l'antisémitisme de Vichy. Mais il rappelle surtout qu'en 1940, les intellectuels français, qui avaient su administrer au monde une formidable leçon de respect des droits de l'homme avec l'affaire Dreyfus, n'avaient alors plus d'héritiers.
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