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Lettres de guerre
Format
Broché
EAN13
9791095438557
ISBN
979-10-95438-55-7
Éditeur
L'Iconoclaste
Date de publication
Collection
IC.HORS COLLECT
Nombre de pages
367
Dimensions
22 x 15,2 x 2 cm
Poids
566 g
Langue
français
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Le soldat Heinrich Böll, hostile au nazisme et pacifique, écrit à ses proches depuis la France, puis les fronts de l'est.

Heinrich Böll, esprit libre et critique
Né durant la Première Guerre mondiale, le 21 décembre 1917, à Cologne, dans une famille catholique pacifiste, Heinrich Böll est l’un des rares élèves de son lycée à ne pas adhérer aux Jeunesses hitlériennes. Mobilisé en 1939, il est envoyé sur tous les fronts de la guerre et reste soldat jusqu’en avril 1945. Capturé par les troupes américaines, il est libéré le 15 septembre 1945.

Entre 1939 et 1945, Heinrich Böll adresse à ses parents et à sa femme, Annemarie, des centaines de lettres, parfois plusieurs par jour. Envoyées de Pologne, d’Allemagne, de France ou du front russe, elles constituent un regard rare sur la vie des soldats allemands dans les pays occupés. Et témoignent de l’affirmation d’un esprit libre et critique.

Écrire à tout prix
Pour Heinrich Böll, jeune homme sensible et cultivé, l’écriture est un acte de survie, une façon de fuir le quotidien, d’échapper à l’uniforme qu’il supporte avec difficulté. Jusqu’en 1943, Böll est essentiellement stationné en France occupée. Avide de rencontres et de visages, mais conscient de l’ambi- guïté de la relation occupant-occupé, il recherche sans cesse le contact avec les Français qui l’entourent. Souvent agacé par des Français qu’il juge à l’occasion immoraux ou paresseux, Böll n’en manifeste pas moins, au fil des années, un attachement réel pour ce peuple qu’il côtoie dans les fermes et les cafés.

Son transfert sur le front de l’Est à la fin de l’année 1943 marque une rupture. Confronté pour la première fois à la violence de la guerre, il traverse des pays ravagés, rencontre des populations meurtries, est blessé plusieurs fois. Si ses lettres expriment souvent le désespoir, Böll tente de conserver, plus que tout, sa foi en l’humanité. La littérature demeure pour lui et pour toujours un refuge contre la barbarie.
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