Le ghetto intérieur
Prix des Libraires de Nancy - Le Point 2019
Grand prix SGDL de la fiction 2020
De Santiago H. Amigorena
P.O.L.
Essais
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - POL GF - 2019 - 9782818047811 - Grand Format
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Buenos-Aires, 1940.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Commentaires des libraires
Vincente Rosenberg quitte sa Pologne natale pour l’Argentine en 1928. Il laisse derrière lui sa mère, son frère, sa soeur. En Argentine, il épouse Rosita et devient père de trois enfants, il gère un magasin de meubles à Buenos Aires. ...
Lire la suiteCoup de coeur d'Evelyne
Amigorena nous raconte Vicente, son grand-père, juif, ancien officier polonais et qui a fui en Amérique Latine dans les années 20. A l’époque, Vicente fuyait les progroms, un peu, mais surtout sa famille qui lui pesait. Et puis, peu à ...
Lire la suiteun roman puissant
Un roman puissant, bouleversant sur l'exil et la culpabilité. Une des très belles lectures de la rentrée littéraire.
Lire la suiteSurvivre...
Santiago H. Amigorena nous parle dans son dernier livre de son grand-père. Juif polonais il est parti en Argentine à la fin des années 30, laissant sa mère et son frère à Varsovie. Il va petit à petit à travers ...
Lire la suiteUN JUIF PEUT-IL OUBLIER DE SE SENTIR JUIF?
SANTIAGO H. AMIGORENA: le Ghetto intérieur: P.O.L. Vicente, juif polonais est parti de son pays pour s'exiler en Argentine, s'est marié, a 3 enfants, 2 bons amis exilés eux aussi mais lui, a laissé sa mère et son frère à ...
Lire la suiteAdmirable de justesse !
Un jour de 1942, Vicente (le grand-père de l’auteur) a cessé de parler ; il s’est tu. Quatre mots essentiels pour évoquer le très, très beau texte de Santiago H. Amigorena, la culpabilité de ne pas être un bon juif ...
Lire la suiteCoup de coeur d'Evelyne
Amigorena nous raconte Vicente, son grand-père, juif, ancien officier polonais, épris de culture et de langue germanique, et qui a fui en Amérique Latine dans les années 20. A l’époque, Vicente fuyait les progroms, un peu, mais surtout sa famille ...
Lire la suitele poids du silence
Quand le ghetto de Varsovie fait écho au ghetto intérieur du grand-père de l'auteur. L'enfermement de Vicente dans le silence décrit avec justesse et sensibilité. Magnifique. Agnès
Lire la suiteVivre l'enfer, ce n'est pas souffrir soi-même, c'est voir souffrir ceux que l'on aime le plus sans pouvoir ne rien faire pour les aider. Santiago Amigorena raconte ce type d'enfer dans ce roman, celui qu'a vécu son grand-père. Durant l'entre-deux ...
Lire la suiteS’il fallait n’en choisir qu’un au cœur de cette rentrée littéraire, ce serait, sans conteste et sans la moindre hésitation, celui-ci. Santiago H Amigorena y raconte l’exil - heureux, puis douloureux- de son grand-père, Vicente Rosenberg, juif polonais, qui en ...
Lire la suitePar-delà le silence
Émigré de Pologne depuis 1928, Vicente est installé en Argentine où il vit, travaille, s'est marié et a fondé une famille. Juif de Varsovie, sa mère, son frère et bien de ses proches sont restés en Pologne alors que les ...
Lire la suiteCommentaires des lecteurs
Certaines lectures sont difficiles à commenter, souvent celles lues d'un seul tenant. J'ai retrouvé la même quiétude dans la voix de l'auteur que dans sa narration. Un style posé, des phrases nettes, essentielles. Buenos Aires, 1940, Vicente Rosenberg est bien ...
Lire la suiteCe roman est bouleversant. C'est un hommage tout en pudeur de l'auteur à son grand-père. Vicente Rosenberg a fui Varsovie pour une vie meilleure à Buenos Aires. Mais il laisse là-bas sa famille et va vivre à distance l'enfermement dans ...
Lire la suitefamille, ghetto
C’est le premier roman que je lis de cet auteur argentin qui écrit en français. Mais sans le savoir, je le connaissais déjà car il a participé à l’écriture de nombreux films, notamment ceux de Cédric Klapisch. Revenons-en à ce ...
Lire la suiteVaincre le silence
Ce texte est une pépite ! Le ghetto intérieur, c'est surtout la culpabilité qui va pousser Vicente au silence. Parce que l'horreur nazie n'a pas de mots. Parce que parfois on a l'impression que si on ne dit pas les ...
Lire la suiteLa culpabilité, ce n'est pas forcément avoir appuyé sur la gâchette, ça peut aussi être ne rien avoir fait. Ne pas avoir dit assez fort. Ne pas avoir été là. ou même ne pas avoir été né. Ce roman splendide ...
Lire la suite