- Format
- Broché
- EAN13
- 9782246863373
- ISBN
- 978-2-246-86337-3
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 11/03/2020
- Collection
- essai français
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 20,5 x 13 x 1,1 cm
- Poids
- 164 g
- Langue
- français
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Autre version disponible
Le mythe d’Orphée, poète qui échoue à ramener Eurydice des Enfers, permet à Philippe Vilain d’examiner la littérature française contemporaine. La littérature du XXIe siècle a largement abandonné la volonté créatrice, en particulier dans sa version « exofiction », où « c’est le sujet qui assure la visibilité du roman, non le projet esthétique ». Le sujet prime sur l’œuvre même, annihilant le désir de création et menant à une impersonnalité quasi-journalistique. Que signifie cette étrange passion pour le « réel », la célébrité et les faits divers ?
Sans optimisme, mais sans nostalgie, ce livre pose aussi la question de la littérature à l’heure de la culture de masse. La massification dilue la qualité dans le goût du nombre, produit des « écrivains jetables », remet en cause l’aura de la littérature, favorise les livres dont dont le sujet intéresse plutôt que le style, et ceux dont le thème a déjà plu dans le passé, et cela même si la massification permet de faire émerger de bons auteurs, de fournir un « ailleurs » au plus grand nombre et de donner à plus personnes la possibilité de publier et de s’approprier l’exercice de l’écriture.
Que représente la littérature contemporaine dans l’industrialisation de la culture ? Qu’est-ce qu’un écrivain si tout le monde écrit et si lui-même se désengage de son art ? Qu’est-ce qu’écrire si l’écriture n’est plus un enjeu poétique ?
Sans optimisme, mais sans nostalgie, ce livre pose aussi la question de la littérature à l’heure de la culture de masse. La massification dilue la qualité dans le goût du nombre, produit des « écrivains jetables », remet en cause l’aura de la littérature, favorise les livres dont dont le sujet intéresse plutôt que le style, et ceux dont le thème a déjà plu dans le passé, et cela même si la massification permet de faire émerger de bons auteurs, de fournir un « ailleurs » au plus grand nombre et de donner à plus personnes la possibilité de publier et de s’approprier l’exercice de l’écriture.
Que représente la littérature contemporaine dans l’industrialisation de la culture ? Qu’est-ce qu’un écrivain si tout le monde écrit et si lui-même se désengage de son art ? Qu’est-ce qu’écrire si l’écriture n’est plus un enjeu poétique ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.