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Apparitions à Fatima
EAN13
9782845922280
ISBN
978-2-84592-228-0
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
TEMOIGNAGE, DOC
Nombre de pages
300
Dimensions
22,5 x 14 cm
Poids
402 g
Langue
français
Code dewey
230
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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    R300165381: 2007. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 256 pages - quelques planches photos en couleurs et en noir et blanc hors texte. Sans DVD.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    55.50 (Occasion)
DU MÊME AUTEUR

Eva Braun dans l'intimité d'Hitler, L'Archipel, 2007.

8 mai 1945, images inconnues, L'Archipel, 2005.

Images inconnues de l'aviation, Le Cherche Midi, 2003.

Le XXe siècle raconté à Clémentine, Le Rocher, 1999.

Lorsque Marie paraît, Robert Laffont, 1993.

Une sacrée guerre (avec Pierre Clostermann), Flammarion, 1990.

Ma vie pleine de trous (avec Alphonse Boudard), Plon, 1985.

Histoire de la marine, Larousse, 1981.

Histoire des Jeux olympiques, Larousse, 1980.

Histoire des trains, Larousse, 1979.

Histoire de l'aviation, Larousse, 1978 (ouvrage couronné par l'Académie française).

Les Prisonniers, Flammarion, 1974.

Cet ouvrage est une édition revue et
augmentée de
Fatima, un miracle et trois secrets
paru aux éditions François Bourin en 1991.

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Et, pour le Canada, à
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Montréal, Québec, H3N 1W3.

eISBN 978-2-8459-2506-9

Copyright © Presses du Châtelet, 2007.

Avant-propos à la nouvelle édition

J'ai réalisé Apparitions à Fatima, le film – on parlerait aujourd'hui de « docufiction » –, en 1994. Depuis, ce long métrage a été programmé sur France 3, traduit en dix langues et largement diffusé dans le monde. Il est encore projeté dans une salle du sanctuaire de Fatima. Quand on sait que cinq millions de pèlerins se rendent chaque année à Fatima, on peut penser que ce long métrage a touché un large public.

Dans ce livre, j'ai raconté comment j'avais été amené à tourner ce film, et ce que furent les apparitions de Fatima de 1917. J'ai donné aussi mon interprétation du phénomène des apparitions ; je n'ai pas été contredit, bien au contraire.

Que sont devenus les petits comédiens de mon film ? J'ai interrogé Mgr Guerra, toujours recteur du sanctuaire. Il m'a donné une réponse brève : « Des adultes. »

Lucia, le personnage principal (incarné par Teresa Costa, 13 ans), était entrée au Carmel de Sainte-Thérèse de Coimbra, la ville la plus proche de Fatima, au centre du Portugal, peu après la mort de ses deux petits cousins. Devenue sœur Lucia, elle s'est éteinte le 14 février 2005, à l'âge de 97 ans.

Il m'a semblé souhaitable de compléter cet ouvrage avec tout ce que nous avons pu apprendre du destin de Lucia, de ses rencontres avec Jean-Paul II notamment. Nous savons maintenant que, lors de leur entretien du 13 mai 2000, il a été question du fameux troisième secret de Fatima, dont la révélation a eu un impact considérable.

Nous connaissons à présent la teneur de ce secret, qui décrit avec une singulière précision ce qui risquerait d'arriver si un nouveau conflit éclatait et si l'arme nucléaire était utilisée.

Cette prédiction a été faite à des enfants illettrés, dans une montagne du cœur du Portugal, il y a un siècle, alors que personne au monde ne pouvait imaginer quoi que ce soit de semblable à l'arme atomique.

Aujourd'hui, les termes de cette révélation la placent dans notre actualité. Jamais sans doute l'histoire des trois petits bergers n'a eu autant d'importance pour nous. Ce n'est pas un hasard si ce pèlerinage de Fatima attire chaque année, au centre du Portugal, des millions d'êtres humains en quête de foi et de réconfort.

Lourdes guérit, Fatima donne de l'espoir. Je suis heureux d'avoir apporté ma contribution. L'écrivain Charles Bukowski, que j'admire, disait avant sa mort que la seule grande satisfaction qu'il pouvait trouver au spectacle de sa vie chaotique était d'avoir été « une source de bonté ».

Je suis heureux d'avoir réalisé Apparitions à Fatima, pas seulement parce que ce film a rencontré l'adhésion du public, mais parce qu'il traduit de façon simple une histoire complexe et troublante.

Ce que dit ce film, c'est que nous ne sommes pas seuls.

En ce temps de prolifération nucléaire, alors que la planète n'en finit pas de connaître d'inquiétants soubresauts, pensons à ce message de Jean-Paul II, rendu public après qu'il eut rencontré sœur Lucia :

« Cherchons à comprendre le message extraordinaire qui commença à résonner dans le monde à partir de Fatima. Il contient une vérité et un appel qui sont la vérité et l'appel de l'Évangile lui-même. Cet appel a été prononcé au début du XXe siècle et, par conséquent, il a été adressé à ce siècle... Mais l'appel de Marie ne vaut pas pour une seule fois. Il est ouvert aux générations nouvelles selon les signes du temps toujours nouveaux. Il faut sans cesse revenir à lui, toujours le reprendre à nouveau. »

Christian

Quand il est entré dans mon bureau, j'ai eu un choc. Il ne correspondait pas à l'idée que je pouvais me faire d'un ecclésiastique, avec son nœud papillon sur une chemise rose et une veste verte. J'ai su plus tard que c'était pour faire artiste, c'était son personnage. L'air un peu égaré, aussi, il n'y a pas d'autre mot. J'ai compris après que c'était le poids des péchés du monde. Par les temps qui courent, c'est lourd. Il s'est assis, et m'a demandé si j'étais bien Daniel Costelle, ce qui est une façon comme une autre d'entrer en matière. J'ai dit oui, il a hoché la tête d'un air fébrile et ajouté d'une voix à peine audible :

— J'aime beaucoup ce que vous faites.

— Merci, mon père. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

Après ce dialogue dénué d'originalité mais qui allait changer ma vie, il m'a souri, d'un sourire merveilleux de bonté, d'attention, de dévouement sans bornes. Un sourire angélique. Sa vraie nature.

— Je suis le père Christian Pagano, de la congrégation de Saint-Paul. Vous savez ce que c'est ?

Pas du tout. Je l'avouai sans honte. C'est une confrérie moins célèbre que celle des jésuites ou des franciscains, et qui ne produit pas de douce liqueur aux herbes bénéfiques.

— Ce que nous faisons est très important, d'ailleurs vous devriez au moins connaître notre librairie à Paris, rue du Four.

— C'est bien situé.

Mais il ne plaisantait pas.

— Nous sommes, m'a dit avec une conviction passionnée ce personnage inattendu, destinés à propager la foi dans les médias.

Sa voix a monté.

— Dans le monde entier nous aidons à produire toutes sortes d'opérations, livres, films, brochures, etc.

Il s'est penché vers moi.

— Voulez-vous réaliser un film sur Fatima ?

N'ayant jamais refusé d'emblée ce genre de proposition, je me suis retrouvé dans ma voiture, avec le père Christian à mes côtés, en direction de Poissy, Yvelines. C'est drôle, ai-je pensé à un feu rouge, il ne m'a même pas demandé si j'étais catholique.

— Voilà, vous prenez à droite.

Nous longions un haut mur avec des arbres qui dépassaient. Une grande porte de bois s'est ouverte automatiquement. Derrière, un parc. Nous sommes entrés. Il a encore fallu rouler longtemps. Cela m'a permis de repenser à Fatima.

C'était d'abord un très ancien souvenir. Ma mère recevait, au début des années 1950, un magazine de cinéma qui s'appelait L'Écran français, un hebdo communiste disparu depuis. Et je me rappelais la critique d'un film américain sur Fatima, qualifié d'épouvantable navet, où toute cette histoire de Fatima était présentée comme une vilaine action anticommuniste (c'était honteux à l'époque). Je savais aussi qu'il y avait un pèlerinage. C'était à peu près tout.

— Prenez cette allée-là, au centre. Est-ce que vous savez ce que c'est, Fatima ?

Comme s'il avait lu dans mes pensées. J'ai fait non de la tête.

— Alors, avant que nous ne rencontrions maintenant le recteur du sanctuaire de Fatima, Mgr Guerra, permettez-moi de vous donner quelques repères.

J'ai arrêté la voiture devant une grande construction, genre villa cossue. Nous avons fait quelques pas sous les arbres. Il faisait beau, le printemps arrivait.

— Fatima est une petite ville du Portugal à cent cinquante kilomètres au nord de Lisbonne, dans la montagne.

À ce moment précis, j'étais déjà intéressé par la possibilité de faire un long métrage, mais je ne savais pas ce qui m'attendait. Ce que ça voulait dire là-bas, montagne.

Portugal signifiait pour moi chaleur, vacances, douceur. La montagne au Portugal, ça devait être merveilleux.

Pendant les six mois qui suivirent j'allais compren...
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