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France sous l'occupation 1940-1944 (La), 1940-1944
Format
Broché
EAN13
9782082101080
ISBN
978-2-08-210108-0
Éditeur
Flammarion
Date de publication
Collection
Histoire
Nombre de pages
864
Dimensions
24 x 15,2 x 4,2 cm
Poids
900 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
944.081

France sous l'occupation 1940-1944 (La)

1940-1944

De

Traduit par

Flammarion

Histoire

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  • Vendu par Librairie La Folia
    Description
    853 pp. Marges jaunies. Une pliure sur la couverture
    État de l'exemplaire
    Bon état
    Format
    in-8
    Nombre de volumes
    1
    Reliure
    Broché
    Langue
    Français
    Lieu de publication
    Paris
    20.00 (Occasion)

Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France, divisée en 6 zones, est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre 350 000 lettres en moyenne par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries - «la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure» - et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne : plus de 400 pièces seront jouées (Sartre, Camus, Montherlant, Anouilh, Cocteau, Guitry, Claudel, Giraudoux...) et 220 films seront tournés en quatre ans. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Julian Jackson montre combien le clivage résistants-collaborateurs déforme une réalité bien plus complexe. Difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes probritanniques et anti-allemands, voire des résistants antisémites. L'historien anglais rend en outre hommage aux femmes qui furent nombreuses à s'engager dans la résistance, même s'il n'y en eut que 6 parmi les 1036 résistants décorés de l'Ordre de la Libération. Il restitue aussi leur vraie place aux étrangers, notamment les Polonais, les Italiens et les Espagnols. Trois ans après l'armistice, la France n'est peut-être pas une société de résistants, mais elle est devenue, pour Julian Jackson, la «société de résistance», dont de Gaulle pourra prendre la tête. Ce livre-somme nous plonge au coeur des «Années noires», dont il embrasse les dimensions intellectuelles, culturelles, politiques et sociales. Mobilisant les recherches les plus récentes, en France et à l'étranger, il dresse une cartographie fine de notre passé, loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste.
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