- Format
- Poche
- EAN13
- 9782859409982
- ISBN
- 978-2-85940-998-2
- Éditeur
- Libretto
- Date de publication
- 18/05/2004
- Collection
- Littérature française (167)
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 18,1 x 12,3 x 1,4 cm
- Poids
- 238 g
- Code dewey
- 916.48
Smara : Carnets de route d'un fou du désert
carnets de route d'un fou du désert
De Michel Vieuchange
Libretto
Littérature française
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Vendu par Librairie David Long
- État de l'exemplaire
- Etat Passable
- Format
- in8. 2004. broché. 288 pages. 1er novembre 1930. Smara ville mythique ville fantôme abandonnée aux sables du désert de Mauritanie. Un Européen la sillonne prend des photos en lève le plan. Smara : son rêve. Il a vingt-six ans il a lu Nietzsche et Rimbaud. Ces ruines il leur parle - les tutoie. Déguisé en femme caché dans un couffin il a parcouru des centaines et des centaines de kilomètres. Ses pieds sont des plaies et il est pris par des pillards sans foi ni loi. Chaque jour il risque la mort à être découvert en ce territoire interdit cette "zone dissidente" comme l'appellent pudiquement les militaires : refuge de tribus irréductibles blanc sur les cartes d'un blanc aveuglant qui se teinte peu à peu de noir pour l'explorateur brûlé par son rêve fou. Carnets de route livre jamais écrit (Vieuchange meurt à son retour dans les bras de son frère nouveau Théo de ce Van Gogh des sables) ces notes fiévreuses saluées par Claudel et Benveniste nous hantent avec une force hallucinatoire. --Scarbo
3.90 (Occasion)
Arthur Rimbaud (celui du Harrar) et la petite Isabelle Eberhardt avaient un frère et nous l'avions oublié ! Michel Vieuchange, dont les carnets furent publiés en 1932. Soit deux ans avant sa mort survenue à l'issue d'un voyage insensé au cœur des solitudes mauritaniennes, est en effet de ces poètes de l'errance dont le dernier mot et l'accomplissement ultime obéissent à la seule injonction du désert. Et pourtant Smara, récit parfaitement météorique, avait été salué à sa sortie par quelques admirateurs considérables : Paul Claudel, Louis Massignon, Émile Benveniste et le jeune Théodore Monod. Paul Bowles, préfacier de l'édition anglaise de l'ouvrage, aimait à dire que sa lecture l'avait marqué pour la vie Smara : pèlerinage monstrueux au royaume de Nulle Part ! Voilà plus d'un demi-siècle que j'ai lu ce livre, et j'ai encore exactement en mémoire les péripéties de cette partie d'échecs qui se joue sous nos yeux entre Vieuchange et son destin. " Jamais en notre langue le désert n'avait été raconté, célébré avec cette âpreté, cette violence - et cette poésie."
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