- Format
- Broché
- EAN13
- 9782749100821
- ISBN
- 978-2-7491-0082-1
- Éditeur
- Le Cherche Midi
- Date de publication
- 06/03/2003
- Collection
- Ailleurs
- Nombre de pages
- 187
- Dimensions
- 24 x 15,6 x 1,7 cm
- Poids
- 306 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
Funérailles d'une sauterelle
roman en trente-sept épisodes avec prologue et épilogue
De Nokolaj Mihaklovitch Kononov
Traduit par Hélène Henry
Le Cherche Midi
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Vendu par Librairie David Long
- État de l'exemplaire
- Bon Etat
- Format
- in8. 2003. broché. 188 pages. Dans le voisinage de la vraie mort celle du corps qu'en est-il du dégoût de la peur de la mémoire de la pitié de la sexualité ? Sous la lumière crue de la Russie du Sud un homme jeune qui se souvient d'avoir été enfant essaie de parler juste sur l'horreur. Témoin heure après heure de l'agonie d'une grand-mère très aimée il cherche comme un photographe fait sa mise au point à dire en vérité ce que sont l'angoisse l'ambivalence l'attirance et la répulsion le désir archaïque la culpabilité l'amour. Il note fasciné le temps immobilisé la métamorphose que la mort inflige aux objets aux mots aux souvenirs
6.00 (Occasion)
Dans le voisinage de la mort, l'horreur, l'amour, le temps.
Qu'en est-il du dégoût, de la peur, de la mémoire, de la pitié, de la sexualité, dans le voisinage de la vraie mort – celle du corps ?
Sous la lumière crue de la Russie du sud, un homme jeune qui se souvient d'avoir été enfant essaie de parler juste sur l'horreur. Témoin, heure après heure, de l'agonie d'une Grand-Mère très aimée, il cherche, comme un photographe fait sa mise au point, à dire en vérité ce que son l'angoisse, l'ambivalence, l'attirance et la répulsion, le désir archaïque, la culpabilité, l'amour. Il note, fasciné, le temps immobilisé, la métamorphose que la mort inflige aux objets, aux mots, aux souvenirs.
Rarement écrivain aura su ainsi penser ensemble le corps et la conscience, le ça et le soi. L'écriture de Nikolaï Kononov, à la fois dense et ample, analytique et poétique, retenue et émue, rapide et détaillée, conduit à son terme énigmatique un récit bref qui fait miroiter à la lumière de la mort tous les âges de la vie, un texte où, selon Elena Galtsova ("Le nouveau roman russe'), "tout aveu est aveu de l'inavouable' et où "l'abjection se fait belle et incantatoire'.
Qu'en est-il du dégoût, de la peur, de la mémoire, de la pitié, de la sexualité, dans le voisinage de la vraie mort – celle du corps ?
Sous la lumière crue de la Russie du sud, un homme jeune qui se souvient d'avoir été enfant essaie de parler juste sur l'horreur. Témoin, heure après heure, de l'agonie d'une Grand-Mère très aimée, il cherche, comme un photographe fait sa mise au point, à dire en vérité ce que son l'angoisse, l'ambivalence, l'attirance et la répulsion, le désir archaïque, la culpabilité, l'amour. Il note, fasciné, le temps immobilisé, la métamorphose que la mort inflige aux objets, aux mots, aux souvenirs.
Rarement écrivain aura su ainsi penser ensemble le corps et la conscience, le ça et le soi. L'écriture de Nikolaï Kononov, à la fois dense et ample, analytique et poétique, retenue et émue, rapide et détaillée, conduit à son terme énigmatique un récit bref qui fait miroiter à la lumière de la mort tous les âges de la vie, un texte où, selon Elena Galtsova ("Le nouveau roman russe'), "tout aveu est aveu de l'inavouable' et où "l'abjection se fait belle et incantatoire'.
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