- Format
- Broché
- EAN13
- 9782221092514
- ISBN
- 978-2-221-09251-4
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 05/10/2000
- Nombre de pages
- 252
- Dimensions
- 22 x 13,5 x 1,9 cm
- Poids
- 305 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 179.7
Mourir dans la dignité quand un médecin dit oui
quand un médecin dit oui
De Catherine Leguay
Préface de Henri Caillavet
Robert Laffont
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - Laffont GF - 2000 - 9782221092514 - Grand Format
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La liberté est toujours au-dessus de la vie ! V.Jankélévitch
La cinquantaine passée, père de quatre enfants, médecin et adhérent de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, Bernard Senet évoque un tabou : la possibilité pour un médecin d'accéder à la volonté réitérée et affirmée d'un patient en l'aidant à mourir. " Pousser un piston de seringue n'est jamais un acte agréable. C'est même un geste qu'on a tendance à vouloir rapidement oublier. Pour ma part, en vingt-deux ans de pratique, j'ai accompli ce geste une quarantaine de fois. Toujours à la demande du patient, et après des mois, voire des années, de cheminement avec lui. "La société a évolué, nous vivons de plus en plus vieux, et souvent de mieux en mieux. Le revers, cependant, d'une médecine de pointe, est la dépersonnalisation des malades face au corps médical, leur difficulté à faire entendre leur voix. En donnant la parole au docteur Senet, aux malades, au directeur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité et à un philosophe, Catherine Leguay permet à chacun de comprendre les enjeux et les motivations à l'œuvre dans l'euthanasie. Chaque année, plusieurs milliers de personnes âgées choisissent de se suicider, souvent par des moyens terriblement douloureux, pour mettre un terme aux dégradations et humiliations de leur fin de vie. À l'opposé, d'autres malades, seuls ou mal protégés, sont victimes d'euthanasies clandestines sur la seule décision du corps médical. Pourtant, en France, l'euthanasie est un crime. L'inscription de l'euthanasie dans de strictes règles légales serait une sécurité pour tous : les malades, les familles, les infirmières et les médecins.Rappelant les paroles des grandes figures de l'Histoire – Montaigne, Platon, Bacon et d'autres –, rapportant et écoutant celles des hommes d'aujourd'hui – juristes, gérontologues, pédiatres, membres du Comité d'éthique... –, André Comte-Sponville analyse les relations que nous entretenons avec la mort et démonte l'hypocrisie des discours et des dispositions sur l'euthanasie. Clairement exposés, ses arguments obligent chacun d'entre nous à repenser ses choix. Enfin, la présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité énumère les dispositions légales prises en Europe et aux États-Unis face au problème de l'euthanasie.En mélangeant ainsi des points de vue et des paroles aussi différents que complémentaires, " Mourir dans la dignité " illumine le difficile débat sur l'euthanasie.
La cinquantaine passée, père de quatre enfants, médecin et adhérent de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, Bernard Senet évoque un tabou : la possibilité pour un médecin d'accéder à la volonté réitérée et affirmée d'un patient en l'aidant à mourir. " Pousser un piston de seringue n'est jamais un acte agréable. C'est même un geste qu'on a tendance à vouloir rapidement oublier. Pour ma part, en vingt-deux ans de pratique, j'ai accompli ce geste une quarantaine de fois. Toujours à la demande du patient, et après des mois, voire des années, de cheminement avec lui. "La société a évolué, nous vivons de plus en plus vieux, et souvent de mieux en mieux. Le revers, cependant, d'une médecine de pointe, est la dépersonnalisation des malades face au corps médical, leur difficulté à faire entendre leur voix. En donnant la parole au docteur Senet, aux malades, au directeur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité et à un philosophe, Catherine Leguay permet à chacun de comprendre les enjeux et les motivations à l'œuvre dans l'euthanasie. Chaque année, plusieurs milliers de personnes âgées choisissent de se suicider, souvent par des moyens terriblement douloureux, pour mettre un terme aux dégradations et humiliations de leur fin de vie. À l'opposé, d'autres malades, seuls ou mal protégés, sont victimes d'euthanasies clandestines sur la seule décision du corps médical. Pourtant, en France, l'euthanasie est un crime. L'inscription de l'euthanasie dans de strictes règles légales serait une sécurité pour tous : les malades, les familles, les infirmières et les médecins.Rappelant les paroles des grandes figures de l'Histoire – Montaigne, Platon, Bacon et d'autres –, rapportant et écoutant celles des hommes d'aujourd'hui – juristes, gérontologues, pédiatres, membres du Comité d'éthique... –, André Comte-Sponville analyse les relations que nous entretenons avec la mort et démonte l'hypocrisie des discours et des dispositions sur l'euthanasie. Clairement exposés, ses arguments obligent chacun d'entre nous à repenser ses choix. Enfin, la présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité énumère les dispositions légales prises en Europe et aux États-Unis face au problème de l'euthanasie.En mélangeant ainsi des points de vue et des paroles aussi différents que complémentaires, " Mourir dans la dignité " illumine le difficile débat sur l'euthanasie.
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