- Format
- Poche
- EAN13
- 9782080701084
- ISBN
- 978-2-08-070108-4
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 03/07/2007
- Collection
- GARNIER FLAMMARION (4)
- Nombre de pages
- 382
- Dimensions
- 17,8 x 10,8 x 1,9 cm
- Poids
- 268 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 100
Traité politique - Lettres
Volume 4, Traité politique, Lettres
Spinoza
Flammarion
Garnier Flammarion
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Vendu par Librairie Le Livre.com
- Description
- R100051846: 1966. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Intérieur acceptable. 379 pages - coins frottés - quelques figures en noir et blanc dans le texte - quelques phrases soulignées au crayon à papier à l'intérieur du livre ne gênant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques
- État de l'exemplaire
- Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Intérieur acceptable
- Format
- In-12
- Reliure
- Broché
16.95 (Occasion)
«Je suis aise d'apprendre que les philosophes dans le cercle desquels vous vivez, restent fidèles à eux-mêmes en même temps qu'à leur pays. Il me faut attendre, pour connaître leurs travaux récents, le moment où, rassasiés de sang humain, les Etats en guerre s'accorderont quelque repos pour réparer leurs forces. Si ce personnage fameux qui riait de tout, vivait dans notre siècle, il mourrait de rire assurément. Pour moi, ces troubles ne m'incitent ni au rire ni aux pleurs ; plutôt développent-ils en moi le désir de philosopher et de mieux observer la nature humaine. Je ne crois pas qu'il me convienne en effet de tourner la nature en dérision, encore bien moins de me lamenter à son sujet, quand je considère que les hommes, comme les autres êtres, ne sont qu'une partie de la nature et que j'ignore comment chacune de ces parties s'accorde avec le tout, comment elle se rattache aux autres. Et c'est ce défaut seul de connaissance qui est cause que certaines choses, existant dans la nature et dont je n'ai qu'une perception incomplète et mutilée parce qu'elles s'accordent mal avec les désirs d'une âme philosophique, m'ont paru jadis vaines, sans ordre, absurdes. Maintenant je laisse chacun vivre selon sa complexion et je consens que ceux qui le veulent, meurent pour ce qu'ils croient être leur bien, pourvu qu'il me soit permis à moi de vivre pour la vérité.» Lettre de Spinoza à Oldenburg, 1665.
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