- Format
- Broché
- EAN13
- 9782707177179
- ISBN
- 978-2-7071-7717-9
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 23/01/2014
- Nombre de pages
- 164
- Dimensions
- 19,2 x 12,7 x 1,8 cm
- Poids
- 206 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 942.07
La guerre des forêts
luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle
De Edward Palmer Thompson
Traduit par Christophe Jaquet
Préface de Philippe Minard
La Découverte
Les résistances paysannes du XVIIIe siècle face aux notables comme lutte des classes sans merci. L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique E. P. Thompson, inédite en France, montre comment la victoire décisive de la propriété individuelle contre les solidarités traditionnelles et les droits coutumiers. Introduit et commenté par l'historien Philippe Minard pour la nouvelle collection " Futurs antérieurs ".
En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L'atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l'extrême, et la loi ne sera abrogée qu'un siècle plus tard, en 1827. Cet épisode s'inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d'une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d'usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, où l'oligarchie règne par la loi du profit et la corruption. L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s'impose, dans l'arène juridique, l'individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la " guerre des forêts " est aussi une lutte de classes sans merci.
En 1723, le Parlement anglais adopte une loi terrible, le Black Act, qui punit de pendaison le braconnage des cerfs dans les forêts royales et les parcs seigneuriaux. La peine de mort est bientôt étendue au simple fait de venir y ramasser du bois ou de la tourbe. L'atteinte à la propriété est ainsi criminalisée à l'extrême, et la loi ne sera abrogée qu'un siècle plus tard, en 1827. Cet épisode s'inscrit dans la longue histoire de la résistance paysanne face à la montée d'une conception de plus en plus exclusive de la propriété, qui grignote peu à peu les anciens droits d'usage coutumiers, et réduit les plus faibles à la misère. Il illustre la violence de la domination sociale dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, où l'oligarchie règne par la loi du profit et la corruption. L'analyse magistrale qu'en donne le grand historien britannique Edward P. Thompson montre comment s'impose, dans l'arène juridique, l'individualisme possessif face aux droits collectifs. Elle fait revivre la brutalité du pouvoir des notables, et la détermination des braconniers, perdants magnifiques : la " guerre des forêts " est aussi une lutte de classes sans merci.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
30,00Edward Palmer Thompson
-
19,50Vincent Milliot, Philippe Minard
-
18,00Corine Maitte, Philippe Minard, Matthieu de Oliveira