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Tombé du ciel
Format
Broché
EAN13
9782729120559
ISBN
978-2-7291-2055-9
Éditeur
La Différence
Date de publication
Collection
LITTE ETRANGERE
Nombre de pages
144
Dimensions
20 x 12,9 x 1 cm
Poids
160 g
Langue
français
Langue d'origine
flamand, néerlandais
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Le 4 juillet 1989, en pleine guerre froide, un MiG (avion Du même auteur à La Différence : russe) s’écrasait sur une maison à Kooigem, petit bourg de Flandre, près de Courtrai, en Belgique. Cet événement minime mais inouï fut à deux doigts de déclencher un conflit entre les blocs de l’Ouest et de l’Est.
Tom Lanoye prend prétexte de ce fait divers pour imaginer la vie banale d’une famille flamande bouleversée par ce cataclysme. Avec un humour ravageur, Lanoye mêle petite et grande Histoire. Le drame ordinaire d’une femme trompée, drôle et poignant, se déroule tandis que deux chefs d’étatmajor américains, sur une base belge en alerte maximale, suivent la trajectoire de ce MiG qui viole l’espace aérien occidental.
Voici comment les hommes vivent, en Flandre ou ailleurs, en attendant que le monde vole en éclats…

Tom Lanoye a été pour Tombé du ciel le lauréat de la "Semaine du Livre" en 2012, événement culturel national aux Pays-Bas, au cours duquel l’Association qui la préside commande un roman à un grand auteur néerlandophone. Le livre primé est distribué dans tous les lieux imaginables jusque dans les trains. Tom Lanoye a battu tous les records des lauréats précédents en vendant 950 000 exemplaires de son livre.
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Extrait :
« C’est ma maison, pensait Vera Van Dyck. Et personne ne me la prendra. Elle venait de faire entrer les serruriers et elle les guidait dans la maison. Elle était grande, blonde, possédait des pommettes hautes et un petit strabisme. Sa profession était copywriter, rédactrice dans la filiale bruxelloise d’une firme publicitaire anglo-saxonne. Aucun des deux serruriers, en salopette rouge avec le nom de leur petite entreprise dans le dos (La Boîte à clés / Harelbeke) ne lui avait posé de question. Celui qui gagne sa vie en plaçant et remplaçant des serrures sait bien de quoi il retourne quand il reçoit ce genre de coup de téléphone de grand matin. Et certainement si la maîtresse de maison est toute seule à vous attendre. Après avoir entendu ses instructions (“Remplacezles. Toutes !”), ils se lancèrent un regard entendu et se mirent au boulot. En bâillant sans gêne et se grattant l’entrejambe, comme s’ils étaient davantage chez eux que Vera.
Leur regard compatissant ne lui avait pas échappé. Voilà, elle était cataloguée. Femme abandonnée, ex avide de vengeance. Tant pis. Tout était mieux que “pauvre dinde sans défense”. »
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