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Dernières Nouvelles du bourbier
Format
Broché
EAN13
9782879293516
ISBN
978-2-87929-351-6
Éditeur
Éditions de L'Olivier
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Nombre de pages
192
Dimensions
20,5 x 14,2 x 1,6 cm
Poids
401 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Code dewey
850
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  • Vendu par Livres sur Sorgue
    État de l'exemplaire
    Bon Etat
    Format
    in8. 2003. Broché jaquette. 200 pages. On s'attend à un recueil de nouvelles dures sans pitié à la vision froide comme les régions lointaines du pays qu'elle décrivent. Ce n'est pas tout à fait faux ni tout à fait vrai. Alexandre Ikonnikov est un guide objectif portant sur son pays un regard qui ne juge ni ne méprise. Il évoque ces terres reculées bien loin de Moscou avec une candeur d'écrivain voyageur vierge de toute éducation. À la surface de ces textes brefs confinant tout aussi bien au tragique qu'à l'absurde affleure l'essence du peuple russe bien loin des clichés d'un Occidental en maraude. Un peuple qui s'accommode en vrac des conditions climatiques de la vodka frelatée de l'ouverture au libre-échangisme et à la loi du marché des trafics des puissants des décisions arbitraires de l'instinct de survie de la beauté de la vie. Comme ces deux amis partant à la pêche accompagnés d'une bonne dose d'alcool de contrebande ce directeur de district forestier en proie aux ordres insensés de sa hiérarchie ces policiers taraudés par le doute quand il s'agit de se débarrasser de la jambe qu'une femme à ôtée à son mari d'un coup de hache... Ce livre est une comète. Ne le manquez pas. Alexandre Ikonnikov nous parle trop bien de l'humanité pour que vous passiez à côté. --Hector Chavez
    4.00 (Occasion)

Traduit du russe par Antoine Volodine et de l'allemand par Dominique Petit
" En fait, la prétendue âme russe se réduit à quatre composantes : la croix russe, la langue, la vodka et le bonheur dans la souffrance. "
Une mutinerie dans une colonie pénitentiaire, un paysan qui achète une machine à laver sans penser à l'évacuation d'eau, la visite présidentielle dans une province qui prospère aux dépens du bien public, un appelé oublié dans la steppe par son unité militaire : Ikonnikov porte sur ses compatriotes un regard aigu. Loin de Moscou, il nous fait pénétrer dans un monde archaïque, retourné à une forme de communion à la fois corporelle et spirituelle.
Fidèle à une tradition russe qui va de Gogol à Babel, Alexandre Ikonnikov ne condamne pas plus qu'il n'enjolive. Mêlant comique et tragique, il se tient à une distance soigneusement réglée, celle de l'observateur actif.
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