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LE VISIBLE ET LE REVELE
Format
Broché
EAN13
9782204078986
ISBN
978-2-204-07898-6
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
PHILO THEOLOGIE
Nombre de pages
190
Dimensions
21,5 x 13,5 x 1,5 cm
Poids
247 g
Langue
français
Code dewey
212.6

Le Visible Et Le Revele

De

Cerf

Philo Theologie

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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    RO30374403: 2010. In-8. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 190 pages. Couverture contrepliée.. . . . Classification Dewey : 210-Philosophie et théorie
    État de l'exemplaire
    Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    45.80 (Occasion)
La Révélation du Christ se donne comme un événement qui, dans l'histoire et dans le présent, « apparaît », apparaît de plein droit et même comme un phénomène par excellence. Au point qu'à la lumière de cette visibilité, non seulement « Dieu [lui-même] s'est révél頻 (Rm 1,19), mais aussi toute chose devient visible, comme jamais autrement. La Révélation révèle tout phénomène à lui-même, selon ce principe, souvent répété, qu'« il n'y a rien de caché qui ne doive devenir manifeste » (Lc 8,17). Cet énoncé de la Révélation résonne comme s'il suggérait une phénoménologie du révélé. La différence des deux graphies (majuscule et minuscule) marque ici exactement la difficulté : lorsque « la lumière apparaît dans la ténèbre » (Jn 1,5), de quelle lumière s'agit-il ? Faudrait-il n'en admettre qu'une seule, qui rendrait toutes choses visibles, aussi différentes qu'elles apparaissent ? En retour, la phénoménologie doit, pour devenir ce qu'elle prétend être, élargir aussi loin que possible la mise en scène de tout ce qui peut apparaître, donc surtout de ce qui, de prime abord, et le plus souvent, « n'y apparaît pas » encore. Mais spontanément et suivant sa ligne de plus grande pente, elle ne cesse de se replier sur ce qui lui apparaît le plus aisément et le plus rapidement – les « objets » que l'on peut constituer et, dans le meilleur des cas, les « étants » qui sont. Pourtant, les phénomènes ne manquent pas qui, ni objet ni étant, ne cessent de revendiquer leur manifestation et, sans autorisation de la philosophie, réussissent à l'accomplir. Au nombre de ces phénomènes, que nous appelons « saturés », ne devrait-on pas aussi compter les phénomènes de révélation, qui seuls correspondent formellement à ce que prétend accomplir la Révélation ?
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