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Prêtre et guérisseur
Format
Broché
EAN13
9782845920927
ISBN
978-2-84592-092-7
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
SPIRITUALITE
Nombre de pages
192
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
100 g
Langue
français
Code dewey
234.131

Prêtre et guérisseur

De

Presses du Châtelet

Spiritualite

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  • Vendu par Librairie L'Amour du livre
    Format
    Broché In-8
    État de la jaquette
    Comme Neuf
    Reliure
    Expédition protégée et sécurisée par Mondial Relay." Avez-vous un secret ? " Souvent, la question a été posée au pÚre Ducros, cet homme qui, d'un simple effleurement des doigts, réduit une fracture, rend vie à un bras paralysé, met un terme aux crises épileptiques, permet la rémission d'un mourant... Un secret, oui, il en a un : depuis sa plus tendre enfance, une présence l'habite, celle du Christ. Ce même Christ qui, à seize ans, lui a commandé de se faire prêtre. À cet âge, il est témoin de phénomÚnes paranormaux et réalise ses premiÚres guérisons miraculeuses. Il pense alors que c'est Dieu qui agit en lui. On le croit mystique, fou ! Peu lui importe, car il soulage toujours davantage de souffrances. Exorcismes, impositions des mains, guérisons à distance, recours au pendule...Édition
    10.30 (Occasion)

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Collection « Les Chemins du paranormal »
dirigée par Philippe Wallon

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Et, pour le Canada,
à Édipresse Inc., 945, avenue Beaumont,
Montréal, Québec, H3N 1W3.

eISBN 978-2-8459-2581-6

Copyright © Presses du Châtelet, 2003.

Avertissement

Le titre de ce livre appelle une précision. Par un rescrit du Vatican daté d'octobre 1975, le père Ducros, prêtre catholique romain depuis 1943, a été, sur sa demande, rendu à l'état laïc. Néanmoins, l'archevêque de son diocèse lui a manifesté sa confiance en l'autorisant à rester dans sa ville de Marseille pour y exercer la fonction de guérisseur, en tant que psychothérapeute dans le cadre de la méthode Vittoz.

Préface

Guérir en imposant les mains : quelle faculté fait davantage rêver ? Le Christ aurait-il pu diffuser son enseignement s'il n'avait eu ce charisme ? Les rois eux-mêmes devaient « passer les écrouelles » pour asseoir leur autorité. Est-ce pour autant l'apanage des seuls « grands » de ce monde et de l'autre ? Non. À deux pas de chez nous, il est des femmes et des hommes qui, dans l'ombre et au quotidien, ôtent le feu, soufflent les dartres, les verrues et même les zonas. Le père Ducros est de ceux-là : un jour, l'effleurement de ses doigts sur la fracture d'un enfant a suscité un léger craquement et l'a réduite. Ce « don », il ne l'a pas désiré, mais il l'a utilisé toute sa vie au service des autres. Il a œuvré, durant des décennies, pour soulager ceux qui venaient le consulter.

Beaucoup de ces guérisseurs ne sont pas bavards. Ils se retranchent derrière un secret qu'ils ne doivent révéler sous aucun prétexte, sous peine de perdre leur don. Le père Ducros parle, il dit tout. Adolescent, il sentit une énergie s'éveiller en lui. Elle ne l'a plus quitté par la suite. Cette « altérité intime », cet autre « je », à la fois étranger et en continuité avec son moi, il le nomma « Christ ». C'est pour cela qu'il se dirigea vers la vie religieuse.

Ce discours est-il celui d'un homme de foi ? Pas vraiment. Si on l'interroge avec insistance, il hésite et finit par admettre que cette force est celle de la vie et que nous l'avons tous en nous.

L'histoire du père Ducros est donc singulière. Malade à diverses reprises, il a été guéri à chaque fois. À cinquante-quatre ans, cardiaque, il songeait à se retirer. On lui déclara alors : « Vous serez invalide toute votre vie. » Il a aujourd'hui quatre-vingt-quatre ans et il se porte bien.

Les chamans, ces prêtres-médecins, étaient souvent d'anciens grands malades qui s'en étaient sortis d'eux-mêmes, suivant l'adage : « Médecin, guéris-toi toi-même. » Le père Tardif, charismatique célèbre pour avoir suscité des centaines de guérisons, acquit son don après avoir lui-même été libéré d'une grave tuberculose.

Mais l'intérêt du récit du père Ducros ne se limite pas à cela. Il nous offre, sans doute pour l'une des premières fois, la possibilité de comprendre le pouvoir de guérison. Il se livre à une confession tout à la fois discrète et approfondie, qui nous permet de saisir comment œuvre ce « Christ » dont il dit tenir ses facultés.

C'est aussi une ouverture vers le futur des méthodes de soins. En effet, les sciences ont longtemps voué aux gémonies ces médecins aux pieds nus – plutôt aux mains nues. Aujourd'hui, elles n'en ont plus les moyens. Elles ne peuvent plus ignorer ce vers quoi le public se rue en masse. Une récente enquête américaine révèle ainsi que plus de la moitié des six cents millions de consultations annuelles est consacrée aux médecines alternatives. Qui n'a pas entendu son voisin lui dire que, lassé de la médecine traditionnelle, il était allé consulter « ailleurs » ? Et l'on se passe entre amis des adresses, parfois d'escrocs ou de malins, mais souvent, aussi, de gens compétents et humbles. De même, on ne compte plus les ouvrages émanant d'autorités scientifiques consacrés à cette « autre médecine ». Parmi les plus récents, on peut citer celui de Pierre Lunel, président de l'université Paris VIII, qui rapproche les miracles de Lourdes des connaissances scientifiques actuelles1. Maurice Caillet, auparavant chirurgien réputé, se livre aujourd'hui au « guérissage2 » avec son épouse. Il fut converti au catholicisme par des groupes charismatiques au sein desquels il a vu s'opérer de nombreux miracles.

Pourquoi ce recours aux méthodes héritées de la nuit des temps, alors que la médecine, elle, fait quasiment des miracles ? Allons plus loin que le discours triomphaliste vantant la dernière méthode de greffe, le nouveau médicament qui, enfin, traite une maladie incurable... Pour accomplir ces découvertes, des milliards sont dépensés et des continents entiers, l'Afrique et l'Asie, n'en voient que très peu les retombées. Le malade se désespère, il multiplie consultations et procès : il est entré à l'hôpital et y a attrapé une infection qui résiste à tout traitement. Il a été opéré maintes fois, mais son état s'aggrave au fil des interventions. L'État s'en inquiète et prend à sa charge le financement des assurances professionnelles des médecins, qui ne peuvent plus les assumer.

Plus encore, le patient ne se reconnaît plus face à cette médecine qui le « découpe en rondelles ». Il devient un ensemble de pièces interchangeables, traitées de manière indépendante. Il ne comprend pas que son ORL n'ait pas reconnu l'affection gastrique, cause de son mal, que le radiologue n'ait pas vu le cancer évident à une simple palpation ou encore qu'on lui ait infligé une vaccination inutile, qui a déclenché une affection auto-immune, invalidante et bientôt mortelle ! De plus, au quotidien, nous absorbons quantité d'hormones et d'antibiotiques qui modifient notre organisme et le rendent insensible aux remèdes.

Le témoignage du père Ducros propose une alternative : l'art de guérir n'est en rien un don incompréhensible, il ne fait que mettre en œuvre des mécanismes, psychologiques et physiques, qui sont à la base même de la vie. Si nous l'acceptons, et surtout si nous l'encadrons, pour éliminer les excès, les fraudes et les erreurs, nous avons là une manière de résoudre les problèmes vers lesquels la médecine risquerait de s'enfoncer.

Nous ne pouvons plus garder nos bouches, nos yeux et nos oreilles fermés. Il nous faut à présent examiner de façon scientifique cette méthode pour guérir. Mais cela ne se fera pas immédiatement, car, comme nous allons le voir ici, cette faculté implique les secrets de notre inconscient, où notre pensée rejoint les lois de la nature, ce « paranormal » qui nous fait si peur parce qu'il côtoie la sorcellerie, le fantasme de toute-puissance et ses délires.

Il faudra sans doute de nombreux récits comme celui du père Ducros pour séparer le « bon grain » de l'inutile et du frauduleux. Qu'importe ! Admettons que nous en sommes au Moyen Âge et que nous n'avons, pour le moment, ni les mots adéquats ni les modes de pensée opportuns. Dans ce livre, le religieux se mêle au scientifique sans que nous puissions l'éviter. Ne soyons pas surpris, chez le père Ducros, de voir une chauve-souris pénétrer son corps, de rencontrer le Diable venu frapper à sa porte ou, encore, d'observer le soleil danser dans un ciel cyclamen ! De telles rencontres sont le lot de ces personnages d'exception en prise avec le « surnaturel ».

Le savant est troublé. Le guérisseur n'a pas l'esprit d'un Descartes ou d'un Newton. Mais ces grands penseurs rejetaient-ils l'incroyable ? Non. Le second plaçait Dieu au sein de la Création et le premier écrivait, en 1646, à la Princesse Palatine : « J'ose croire que la joie intérieure a quelque force secrète pour se rendre la fortune plus favorable. Je ne voudrais pas écrire ceci à des personnes qui auraient l'esprit faible, de peur de les induire en quelque superstition... Toutefois, j'ai une infinité d'expériences pour confirmer mon opinion... » À l'époque, le paranormal n'était pas encore « para- » à côté de la norme ; le Christ avait sa place, et sa main avait le droit de guérir sans que personne ne s'en offusque !

À l'issue du témoignage d...
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