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La Métamorphose
Format
Poche
EAN13
9782253049807
ISBN
978-2-253-04980-7
Éditeur
Le Livre de poche
Date de publication
Collection
biographie (LP 006633)
Nombre de pages
192
Dimensions
17,8 x 11 x 1 cm
Poids
105 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Code dewey
850
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Offres

  • Vendu par Librairie Lorguaise
    2.30

  • Vendu par Librairie David Long
    État de l'exemplaire
    Bon Etat car micropliure de couverture
    Format
    poche. 1989. broché. 157 pages. Bien entendu lorsque Grégoire aperçoit son corps recouvert d'une carapace et constate que des pattes lui ont poussé dans la nuit il croit à un mauvais rêve et ne s'inquiète pas outre mesure. Pourtant la métamorphose est bien réelle. Elle est également évolutive. Étonnamment Grégoire semble accepter cette mutation avec la résignation qui a toujours caractérisé cet employé modèle qui ne vit que pour assurer une existence décente à sa famille. Il lui arrive même au début d'éprouver de petites joies comme celle de trouver la technique adéquate pour se retourner. Analyse de la dimension perverse de la culpabilité thème que Kafka explorera plus avant dans Le Procès La Métamorphose saisit avec brio les frayeurs humaines et des rapports de force nécessaires à l'affirmation de soi. Tirant sa force de la montée en puissance progressive de l'angoisse ce récit du sacrifice de l'innocence sur l'autel de la médiocrité à mi-chemin entre la fable psychanalytique et le conte surnaturel a créé un nouveau type d'écriture : le fantastique kafkaïen. --Sana Tang-Léopold Wauters
    1.50 (Occasion)

« Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin, au sortir de rêves agités, il se trouva dans son lit métamorphosé en un monstrueux insecte. Il reposait sur son dos qui était dur comme une cuirasse, et, en soulevant un peu la tête, il apercevait son ventre bombé, brun, divisé par des arceaux rigides, au sommet duquel la couverture du lit, sur le point de dégringoler tout à fait, ne se maintenait que d'extrême justesse. D'impuissance, ses nombreuses pattes, d'une minceur pitoyable par rapport au volume du reste, papillonnèrent devant ses yeux. « Qu'est-il advenu de moi ? » pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre humaine quoiqu'un peu trop petite, était là, paisible entre les quatre murs familiers... »
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