Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
-
Vendu par Démons et merveilles
- État de l'exemplaire
- French édition - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état d'ensemble. Envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis France
- Format
- in8. 1998. Broché. 299 pages.
6.00 (Occasion)
"Je revois cet homme encore jeune, au clair et pénétrant regard, entrer dans nos cellules pour nous confesser et nous donner la Sainte Communion", dira plus tard l'un des prisonniers. "Certes, il évitait de critiquer le régime dont nous étions victimes, mais nous le sentions attentif à nos misères, compatissant à nos peines et à celles de notre patrie. De lui émanait une extraordinaire distinction, reflet d'une âme surnaturelle. Il était avant tout prêtre : Jésus-Christ vivait en lui. Je n'ai jamais relevé un mot de lui qui ait pu heurter l'âme la plus délicate. Nous devinions le martyre qu'endurait cet homme en constatant tous les jours l'atrocité du régime païen qui opprimait son peuple, comme toute l'Europe alors asservie. C'est lui qui accompagnait au Mont Valérien les condamnés à mort." Nommé aumônier des prisons parisiennes tenues par la Gestapo pendant la guerre, le jeune abbé Franz Stock se dépense sans compter. On lira dans son journal son souci du salut de toutes les âmes, son émerveillement devant celles qui s'ouvraient à Dieu, son humiliation de sujet allemand, son dégoût devant tant de cruauté, son émotion de prêtre devant ceux qui offraient leur vie. La guerre finie, rappelant que "le Christ sera toujours prisonnier quelque part dans le monde", l'abbé Stock sent que son rôle est de rester auprès de ses concitoyens en détention et se constitue prisonnier volontaire. Peu après, les autorités ecclésiastiques françaises lui confient la formation des séminaristes allemands en détention. Durant deux ans, Franz Stock dirigea le Séminaire des barbelés, faisant régner parmi les 950 séminaristes, prêtres, frères et enseignants, une atmosphère exceptionnelle. "L'archange des prisons" ou "l'aumônier de l'enfer" reste encore aujourd'hui, ainsi que Jean XXIII l'a nommé, l' "apôtre de la paix".
S'identifier pour envoyer des commentaires.