- Format
- Broché
- EAN13
- 9782755701937
- ISBN
- 978-2-7557-0193-7
- Éditeur
- Éditions du Panama
- Date de publication
- 17/04/2008
- Collection
- Littérature étrangère
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 20 x 15 x 0,2 cm
- Poids
- 296 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 850
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Etat Correct - Livre de bibliothèque, tampons présents - Panama GF - 2008 - 9782755701937 - Grand Format
3.19 (Occasion)
Installé en Écosse non loin de Glasgow, Sean O'Grady a la trentaine et travaille dans l'usine locale de conditionnement de poulet. Il y officie au département « Frais », entre la section « Congelé » et celle des « Portions », en d'autres termes, en enfer. Élevé par son Oncle Albert qui travaille également à l'usine, Sean se satisferait pourtant de ce quotidien médiocre où s'enchaînent virées au pub et chez le bookmaker, rêves déçus et fins de mois difficiles s'il n'y avait Archie, son frère. Archie, l'aîné, a très vite pris le chemin de la délinquance, devenant le protecteur mais aussi le bourreau, obligeant depuis toujours Sean à le suivre dans ses mauvais coups. Lorsqu'il se retrouve derrière les barreaux, Sean respire enfin et décide de se libérer de son emprise. C'est sans compter l'argent qu'Archie lui confie jusqu'à sa sortie et que Sean dépense… Le livre s'ouvre donc le jour où Sean apprend que son frère psychotique vient d'être libéré avec six mois d'avance. Librement inspiré d'Une journée d'Ivan Denissovitch d'Alexandre Soljenitsyne, on y suit le héros dans son goulag moderne, confronté à un dilemme qui appelle un choix crucial : son frère ou sa propre vie… Derrière une peinture sociale du milieu ouvrier écossais qui évoque le cinéma de Ken Loach ou encore de Stephen Frears, Mark McNay parvient à installer une douceur tout à fait inattendue, Sean se laissant sans cesse aller à des rêveries loufoques qui lui permettent de s'évader de son quotidien et qui servent ingénieusement de balises à l'intensité croissante de l'histoire. Au final, un récit très humain qui nous parle avant tout de fierté, nourri par une langue vivante et métissée d'un épais argot écossais.
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