- Format
- Broché
- EAN13
- 9782246853916
- ISBN
- 978-2-246-85391-6
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/02/2015
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 18,8 x 12 x 1 cm
- Poids
- 116 g
- Langue
- français
Et tu n'es pas revenu
De Marceline Loridan-Ivens
Contributions de Judith Perrignon
Grasset
Littérature Française
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Etat Correct - Grasset GF - 2015 - 9782246853916 - Grand Format
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« J'ai été quelqu'un de gai, tu sais. Malgré tout ce qui nous est arrivé. Je pouvais raconter le pire en riant, ou ne plus y penser. » Ainsi commence cette lettre de Marceline Loridan-Ivens à son père. Tous deux ont été déportés, elle à Birkenau, lui à Auschwitz, où il disparaît en 1943. De ces mois, il ne reste rien : si ce n'est les mots, le souvenir, le regard et l'émotion. De la rue des Saints-Pères, où elle vit depuis des années, elle tend la main : la haine est là, à portée, les camps, Mengele, les wagons de fer, l'odeur, la cruauté et la neige. Mais aussi la douceur. Et ce père merveilleux qui réussit à lui faire passer un bout de papier avec quelques mots. Un trésor, un testament pour sa fille de quinze ans. Mais dont elle ne sait plus rien : les mots même se sont effacés...
La vie a passé, Marceline Loridan-Ivens a vécu, voyagé, réalisé des films : pourtant ces mots la cherchent. Parole de paix, de vie. Marceline raconte, on ne parle jamais assez : la petite fille seule, sa poupée à la main, qui marche vers la chambre à gaz ; la jeune femme bousculée par le « trag » de Marceline, abattue sous ses yeux par un nazi ; Mengele, qui hante le camp, comme un démon, sa baguette à la main, et puis le retour, le monde d'après...
« Tes mots s'en sont allés. Ils me parlaient d'un monde qui n'était plus le mien. J'avais tout perdu. Il a fallu que la mémoire se brise, sans cela je n'aurais pas pu vivre ».
La vie a passé, Marceline Loridan-Ivens a vécu, voyagé, réalisé des films : pourtant ces mots la cherchent. Parole de paix, de vie. Marceline raconte, on ne parle jamais assez : la petite fille seule, sa poupée à la main, qui marche vers la chambre à gaz ; la jeune femme bousculée par le « trag » de Marceline, abattue sous ses yeux par un nazi ; Mengele, qui hante le camp, comme un démon, sa baguette à la main, et puis le retour, le monde d'après...
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Neuf 20,00Occasion 5,00Judith Perrignon
Commentaires des libraires
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Ce livre n'est pas un témoignage sur Auschwitz, ou du moins pas seulement, pas exactement. Marceline Loridan-Ivens témoigne bien sûr de l'horreur des camps, mais il y a surtout dans ce livre un homme, son père avec qui elle fut ...
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