- Format
- Broché
- EAN13
- 9782364411319
- ISBN
- 978-2-36441-131-9
- Éditeur
- Presses Universitaires de Dijon
- Date de publication
- 21/05/2015
- Collection
- HISTOIRES
- Nombre de pages
- 180
- Dimensions
- 23 x 15 x 1,1 cm
- Poids
- 313 g
- Langue
- français
Le pinard des Poilus - Une histoire du vin en France durant la Grande Guerre (1914-1918)
Prix de l'OIV 2016 : Histoire
De Christophe Lucand
Presses Universitaires de Dijon
Histoires
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Populaire et glorifié durant la Grande Guerre, le « Pinard » a été plus qu’une simple boisson pour les poilus jetés au cœur des combats. Distribué sans compter, il a « nourri » des millions d’hommes et a été, très tôt, le seul recours face aux horreurs du conflit.
Vin rouge, de qualité très médiocre, issu de plants à gros rendements, le pinard, toujours coupé, mouillé, frelaté ou suspecté de contenir du bromure, s’impose dans les tranchées. Vanté par la propagande officielle, il est honoré et élevé au rang de boisson nationale et patriotique, avant de devenir le « Pinard de la victoire » célébré dans toute la France.
Le présent ouvrage donne à découvrir deux fronts. Le « front vitivinicole », rarement évoqué par les historiens, mais dont l’étude est incontournable quand on veut comprendre comment les hommes de 14-18 ont pu tenir, et le « front guerrier », lieu d’engagements et de maintien des hommes dont l’agressivité et la soumission à la hiérarchie n’ont été possibles que grâce à une alcoolisation massive, organisée par des autorités politiques et militaires hantées par la défaite.
Vin rouge, de qualité très médiocre, issu de plants à gros rendements, le pinard, toujours coupé, mouillé, frelaté ou suspecté de contenir du bromure, s’impose dans les tranchées. Vanté par la propagande officielle, il est honoré et élevé au rang de boisson nationale et patriotique, avant de devenir le « Pinard de la victoire » célébré dans toute la France.
Le présent ouvrage donne à découvrir deux fronts. Le « front vitivinicole », rarement évoqué par les historiens, mais dont l’étude est incontournable quand on veut comprendre comment les hommes de 14-18 ont pu tenir, et le « front guerrier », lieu d’engagements et de maintien des hommes dont l’agressivité et la soumission à la hiérarchie n’ont été possibles que grâce à une alcoolisation massive, organisée par des autorités politiques et militaires hantées par la défaite.
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